Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

jeudi, 08 décembre 2016

Roulé dans la farine…

Je suis arrivé pile poil à l’école maternelle pour récupérer P’tite Sœur.
J’ai commencé par lui mettre son manteau, j’ai pris son cartable et nous sommes arrivés à la sortie.
B. qui garde l’entrée et la sortie et s’use les lèvres à embrasser tous les enfants qu’elle aime bien, et il y en a beaucoup, m’a dit : « Et son bonnet ? Et son col, son « snood » ? Ils sont où ? »
Alors je suis retourné les chercher et j’ai fini d’habiller P’tite Sœur.
Puis nous sommes allés rejoindre Merveille et Heure-Bleue.
J’ai lu le livret de Merveille.
Une merveille justement.
Elle ira plus loin que son père et son grand-père pour au moins plein de raisons.
Contrairement à nous, elle est travailleuse, appliquée et ne fait pas de mauvais esprit, du moins en classe…
Et nous voilà partis au McDo.
P’tite Sœur est ravie et demande tous les trois pas « c’est encore loin ? On va au McDo ? » mais elle ne cesse de parler que pour chantonner tout le long du chemin.
Arrivés au McDo, Merveille râle qu’il y a trop de monde, qu’on ne s’entend pas, qu’on va être entassé, qu’on va attendre nos plats, qu’on…
Bref, on ressort et on va chez le Chinois plus loin.
C’est mauvais mais tout le monde est content puis on va au Monop’ faire les courses et vérifier que ce qu’on a prévu pour Noël est bien.
Quand je vois P’tite Sœur si prenante et Merveille si patiente, je me dis que ma grande sœur a eu bien du mérite avec son petit frère...
On a acheté ce que j’ai prévu pour occuper mes deux lutins pour l’après-midi.
J’ai prévu de leur faire faire un gâteau aux pommes.
« Bio » les pommes.
« Bayer » la levure »…
Merveille a battu les blancs d’œuf en neige comme un chef pendant que j’épluchais les pommes.
Puis elle a coupé les pommes en petits dés pendant que P’tite Sœur touillait le mélange de farine, de levure et de sucre.
J’ai chemisé le « moule à manqué » et ai laissé Merveille battre les jaunes avec le reste des ingrédients.
J’ai mis les dés de pommes dans le moule, ai versé dessus le mélange et j’ai mis le tout dans le four.
Tout le monde a attendu les trente minutes nécessaires.
Puis, quand ce fut bien doré et levé comme il faut, on a attendu encore pour que ce ne soit plus brûlant.
J’ai démoulé le gâteau.
Il sentait bon.
P’tite Sœur a dit « c’est pas bon papy ! »
Merveille a dit « beuuurkkk !!! »
J’ai goûté, elles avaient raison.
J’ai dû oublier un ingrédient.
Ce n’est pas que ce soit mauvais, non.
C’est la consistance.
Ça tient de la mousse à matelas avec inclusion de pommes…
Faut avoir des maxillaires musclés...