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samedi, 03 novembre 2018

Le sou du franc.

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Je suis sûr que vous vous rappelez avoir lu, lectrices chéries, de ces romans de la fin du XIXème siècle ou du début du XXème où il est question du « sou du franc ».
Pourquoi je vous parle de ça ?
D’abord parce qu’une fois que les morts sont morts, exit.
Et qu’il faut bien continuer à traîner notre sac à dos…
Ensuite parce qu’une fois de plus il est question de Monop’.
« Et alors ? » vous écriez-vous lectrices chéries.
Insistant avec « Qu’est-ce que c’est que cette histoire de « sou du franc » et quel rapport avec Monop’ ? »
Eh bien, « le sou du franc » était une sorte de grappillage que la domesticité qui assurait l’approvisionnement des bonnes maisons pratiquait auprès des fournisseurs de l’époque.
Comme il n’y avait ni Carrouf, ni Monop’ ou autre Casichan, celle  qui « faisait les courses » passait chez le boucher, le crémier, le marchand de légumes, le caviste, etc.
Ces derniers notaient soigneusement les achats faits au long du mois pour pouvoir faire des réflexions du genre « vous penserez à signaler à Madame de. » ou à « Monsieur du. » que nous sommes déjà le deux et que je n’ai pas encore eu mon dû… »
Double avantage :
- C’était la domestique qui se ferait engueuler par « Madame de. » ou « Monsieur du. »    
- « Madame de. » et « Monsieur du. » s’exécuteraient rapidement de peur de voir leur réputation ternie par le bruit qui courrait rapidement sur leur possible débine.
Pas sur leur pingrerie, la chose étant trop naturellement répandue.
La commissionnaire se rendait alors avec les sommes prévues chez les boutiquiers, réglait iceux qui, en retour lui versaient un sou par franc réglé.
Soit une remise de 5% car un franc valait vingt sous, remise qui écherrait directement dans la poche de la domestique.
Avec l’arrivée des supermarchés, la même chose se fit jour.
Notamment chez Monop’ ou « la carte de fidélité » accordait à l’acheteur une remise de 5% sur les achats alimentaires.
Hélas, ça ne s’appliquait pas aux boissons alcoolisées, sinon j’aurais bu plus…
Pourquoi usé-je donc de l’imparfait ?
Parce que, l’époque étant à la rapacité, les « cartes de fidélité » n’accordent plus ces 5% qu’aux produits alimentaires à la condition expresse qu’ils fussent fabriqués sous la forme de « MDD » pour « marque de distributeur ».
Le même produit mais en version dégueulasse avec nombre d’arômes en version Bayer plutôt qu’en version Nature.
Comme nous sommes plutôt bégueule, après une tentative nous revenons au produit original qui évidemment rend les cartes inopérantes sauf la carte Visa…
Ces cartes ne servent plus aux distributeurs qu’à améliorer la précision de leurs approvisionnements.
On nous a même retiré « le sou du franc » ! 
Non seulement nous sommes devenus nos propres domestiques mais sans même en tirer quelque avantage, lectrices chéries …

Commentaires

Dommage pour l'alcool, car un bon grog te ferait du bien ☺

Écrit par : Fabie | samedi, 03 novembre 2018

Je ne connaissais pas "le sou du franc" et désormais je suis riche d'un savoir qui n'est guère utile ce qui en fait toute sa saveur. Par contre je me souviens des timbres qu'on collait sur de grandes feuilles pour avoir une ristourne à la COOP. Je me souviens aussi de l'Economat, un magasin, à l'allure toute soviétique, réservé aux cheminots et anciens cheminots.

Écrit par : nicole 86 | samedi, 03 novembre 2018

J'adore ces journées enrichies d'un savoir même inutile .... Et sinon c'est vrai que les cartes des magasins ne sont plus guère rentables.

Écrit par : AGNES | samedi, 03 novembre 2018

Je ne connaissais pas le sou du franc, mais les 5% des cartes de fidélité,si.

Écrit par : Berthoise | samedi, 03 novembre 2018

Ben ça alors ! Etonnant ce que tu sais de choses...
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆

Écrit par : celestine | dimanche, 04 novembre 2018

tiens ! Tu me fais penser que celà fait longtemps que je n'ai pas reçu de bons de remine de 10 euros de mon Lec...c . L'an passé j'en ai eu 3 . Bon! D'accord c'était avec un minimum d'achat (je ne me rappelle plus combien) mais 10 euros quand-même!!! En ce moment il donne des petites vignettes à coller pour obtenir de petits articles (moyennant un tout petit apport) ......bon! Articles dont je n'ai pas besoin ..... mais .... les petites-filles choisirons quelque chose !

Écrit par : emiliacelina | dimanche, 04 novembre 2018

Je ne connaissais pas du tout cette pratique du sou du franc !

Quant aux cartes de paiement, je suis en "colère" (c'est quand même beaucoup dire) après mon super C--a (pas Vaucaire) ; pendant très longtemps, si on faisait ses achats le mercredi, on avait 10% sur l'article le plus cher (sauf les livres, et patati, patatin, couffin) . Puis plouf, robinet fermé pendant des mois. Et renouveau à la rentrée : on reçoit un mail qu'on doit présenter en caisse le mercredi, avec toujours ces 10 % sur un article, sauf alimentaire, c'est-à-dire "avoir l'air généreux en distribuant peanuts. Et encore, çà n'existe pas sur les commandes livrées !!!

Il y a du soleil ce matin, alors je vais peut-être avoir un peu plus d'allant que ces jours derniers....

Écrit par : Sophie | dimanche, 04 novembre 2018

drôle de pratique...
je ne connaissais ni la chose, ni l'expression!

Écrit par : Adrienne | dimanche, 04 novembre 2018

Le sou du franc, connaissais pas. Avaient bien raison, les gens de maison si mal payés.
Je reçois régulièrement des bons de 5 euros à venir dépenser exclusivement les dimanches ou jours fériés chez Carouf..Je crois que Letruc s'y est mis aussi. Et voilà comment on essaie de rameuter de la clientèle le dimanche. Ca a le don de me f...mettre en colère...Bien-sûr, de rage je le déchire avec des envies de meurtre..ou comment on essaie d'attraper des gogos (ou gogoles) avec du miel. Plutôt crever de faim que d'aller dans ces grands magasins à bouffe le dimanche. Je dis bien "à bouffe", car, je ne dédaigne pas aller dans les jolies boutiques de fringues à Vichy. C'est pas pareil. Quoique, j'ai passé un savon à mon mari qui avait ouvert une année pour la Toussaint. Vous avez vu, pour la Toussaint, c'était presque ouvert partout. Là, j'ai des envies de crevage de pneus.

Écrit par : julie | dimanche, 04 novembre 2018

Mais enfin Julie ! Déchirer un bon de 5 euros ! Envoie le moi plutôt et je l'utiliserai quand je vais en France...
(Oui à une blogueuse française qui compte ses sous).
Il faut que je relise pour comprendre...
Mes neurones sont amoindrie par les anti douleur... et anti inflammatoires...

Écrit par : Pivoine | dimanche, 04 novembre 2018

Chez nous il y a des promotions du style...
2 au prix de 1/2...
1 euro de réduction pour 2 produits...
Et plus de points pour certains produits mais il faut suivre les folders... et puis aussi les cartes à cachets et pour 5 cachets tu as un paquet de chips.

Écrit par : Pivoine | dimanche, 04 novembre 2018

Il y avait une autre astuce qui permettait à la p'tit' bonne d'arrondir son maigre salaire, avec la complicité du fruitier : peser 900 g ou moins de fruits de première qualité que l'on facturait pour un kilo. C'était mieux que de prendre du second choix facturé au prix du meilleur choix. C'est une vieille dame qui lm'a raconté ses souvenirs de dervante bretonne à Paris : elles étaient réputées comme étant sérieuses, catholiques et... honnêtes !

Écrit par : Gwen | dimanche, 04 novembre 2018

Ces 5 euros ne sont à utiliser que le dimanche ou les jours fériés. Voilà où je veux en venir. Ce que je conteste, c'est l'ouverture des supermarchés tous les dimanches et jours fériés et comment on donne raison à un président qui fait tout pour que les commerces ouvrent tous les dimanches et jours fériés avec l'aval des gens égoïstes qui n'ont soi-disant pas d'autre jour pour faire leurs courses. Et lui, pendant c'temps là, il est où le président ? S'offre un ptit pont pendant que des caissières ne peuvent aller sur la tombe de leurs familles. Ont même plus le respect des morts. A quand l'ouverture des commerces le jour de Noel ? Même moi, j'avais des envies de foncer dans le lard de mon patron. Bon, je m'égare, je m'égare une fois de plus, car question lard le mien de patron, faut bien chercher pour en trouver.

Écrit par : julie | dimanche, 04 novembre 2018

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