jeudi, 10 octobre 2019
Propos sur le bonheur...
France Inter a inventé un concept aujourd’hui.
Un mot « mal élevé » me vient à l’esprit mais il me semble tellement adapté…
Ce matin, France Inter voulait nous parler de « bons souvenirs ».
Hélas, France Inter s’est embarqué de façon maladroite dans un babil « languedehuimauvesque » sur le bonheur.
France Inter a inauguré l’émission sur le bonheur chiante.
Dès les premiers mots on sentait qu’on allait, avec cette mauvaise dissertation sur le bonheur, nous en tirer plus malheureux après l’émission qu’avant.
Le même effet que celui qu’on voit en ce moment après les discussions sur la paix menées par Donald Trump, en somme.
En y réfléchissant un peu, toute la matinée sur cette station est une suite de gamelles improbables.
Bon, je ne vais pas changer de station de radio, les autres sont pires et en prime on doit écouter des publicités interminables.
Ça avait commencé avec l’invité d’Auguste Trapenard.
Je ne citerai pas de nom pour préserver la réputation de M. Pokora.
La suite arriva.
On nous promettait des informations sérieuses sur la façon dont notre cervelle triait les souvenirs.
Les bons étaient de bons souvenirs, les mauvais, du moins d’après moi, devaient servir d’enseignement pour éviter de futures déconvenues.
Hélas, trois fois hélas, alors que je me laissais justement aller à la rêverie qu’avait laissé dans mon casier « bons souvenirs » le premier baiser échangé avec une fille, je fus arrêté net.
Ma station de gauchistes avait convié un Danois, un cador de « L’Institut de recherche sur le Bonheur » de son pays.
Déjà, un pays qui en est réduit à créer une « Institut de recherche sur le Bonheur », c’est assez inquiétant et en dit long sur la façon dont on a pavé l’enfer…
D’ailleurs, là, ça a commencé à devenir assez compliqué.
Je m’attendais à des développements construits de façon scientifique par un type du calibre de Lionel Naccache.
Eh bien non !
Le bonheur me semble maintenant une affaire particulièrement ennuyeuse dont j’ai fini par me dire qu’il était heureux ( !) qu’il fût inaccessible…
Ouaip ! Lectrices chéries, ne courez pas après le bonheur !
Vous en sortiriez probablement plus malheureuses en l’ayant rencontré qu’avant.
En tout cas, vous vous seriez ennuyées à coup sûr…
10:29 | Commentaires (19)