mercredi, 09 octobre 2019
A l'Opéra, bouffe...
S’il ne pleuvait pas quand je suis dehors, cet automne serait parfait.
Nous sommes partis vers l’Opéra où nous avions rendez-vous avec une copine.
Plus exactement au café de la rue Auber où nous allons de temps en temps.
Vous n’en avez rien à cirer je le sais, néanmoins lectrices chéries, que je vous dise : On n’a pas pris le 95 pour y aller.
Et pourquoi ça ?
Parce qu’il est à côté d’une station de métro et qu’on peut donc y acheter des tickets.
« Le Goût est bien parti pour nous raconter une histoire palpitante je le sens… », vous dites vous.
C’est vrai au fait ! Pourquoi je vous raconte ça ?
Eh bien parce qu’on a pris le 21, un bus qu’on n’aime pas trop.
La population du 21 est assez différente de celle du 95 mais ce n’est pas la raison qui fait qu’on préfère le 95.
La raison principale est qu’il prend un chemin qui ne nous plaît pas, une avenue de « boutiques de sape » dont les trottoirs sont parsemés de « fleurs de pavé » dont nombre sont de sexe ambigu.
Dans ce bus donc, pas de « vieux pied-noir réac » mais quelques « 2 en 1 » qui vont « au charbon ».
Trois exemplaires sont montés avec nous dans le 21, sans doute partis gagner leur « pain de fesse ».
Leur courage est salué par Heure-Bleue qui me dit « Ah… Là il y en a pour toutes les bourses… ».
Et elle ne parle pas là que de porte-monnaie.
Comme beaucoup de gens qui vivent du désir des autres ils sont descendu-e-s avenue de Clichy.
Il tombait un léger crachin quand nous sommes montés dans le bus.
Il tombait des cordes quand nous en sommes descendus.
Nous avons attendu notre amie quelques minutes.
Elle est arrivée, traînant avec peine une valise presque aussi grande qu’elle.
Bon, la valise est normale, c’est notre amie qui est petite…
Heure-Bleue était en pleine forme, elle avait décidé que le monde entier devait être « bien élevé » et a donc tancé d’importance des gens qui allaient aux toilettes et se comportaient comme des porcs.
Je devrais me méfier quand elle est comme ça, j’ai un mauvais souvenir, ancien certes, mais mauvais, de ses façons de remettre à leur place les importuns…
À part ça, ce fut une chouette rencontre, comme toujours.
Notre copine est quelqu’un au verbe vif bien sûr, mais d’une profonde gentillesse.
Et puis, si cet été est aussi chaud que le dernier, nous pourrons aller chez elle, à quelques kilomètres du Mont Saint-Michel.
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