mercredi, 11 mars 2020
Effet Corona...
Hier on a bravé le coronavirus !
Ouais ! On l’a fait !
C’était en réalité assez facile.
On est allé chercher deux bouquins à la FNAC Saint Lazare, du miel un peu plus loin et du Clooney à l’Opéra.
Ça paraît assez risqué en ces temps épidémiques mais ne soyez pas inquiètes, lectrices chéries.
Que je vous dise pourquoi ce n’est pas si dangereux que le laissent entendre les nouvelles.
La contagion ?
D’une part il y a déjà peu de monde dans les rues, un mètre de distance entre deux passants est quasiment impossible à respecter car il faudrait pour ça qu’il y ait un peu de monde à moins de cent-cinquante mètres, ce qui n’est pas le cas boulevard Haussmann où la vue porte loin ces temps-ci…
D’autre part, nous prenons le bus ce qui va vous sembler plus dangereux que la rue.
Que nenni !
Pourquoi ?
Parce que les passagers sont clairsemés dans le bus.
Vous craignez d’attraper un postillon plein de virus ?
La méthode est des plus simples : Vous montez dans le bus, vous repérez l’endroit où vous souhaitez vous asseoir.
Vous vous avancez, vous toussez un grand coup et soufflez comme Usain Bolt à l’arrivée du 100 m.
Le résultat est immédiat : Un halo de trois ou quatre sièges se répand autour de vous, vous laissant le loisir de vous installer « en vache maîtresse » comme disait feue ma mère en considérant sa portée d’adolescents avachis.
On ne risque donc rien a priori, sauf virus vicelard qui fait semblant de rien et vous plombe en douce, le traître asymptomatique…
Nous sommes malgré tout revenus contents, avec ce que nous étions partis chercher.
Il y a hélas un prix à payer, en dehors de celui des achats.
Le gel qu’Heure-Bleue avait acheté bien avant pour échapper à la grippe nous bouffe la peau des mains !
Ça ne change rien pour Heure-Bleue qui a toujours les mains douces et propres.
En revanche, je n’ai jamais eu les mains aussi propres ni aussi rêches.
Non que j’aie eu les mains sales auparavant mais je ne les ai jamais autant tartinées de désinfectant ni lavées aussi fréquemment.
En plus les magasins sont si désinfectés qu’on a du mal à y respirer.
En revenant à la maison j’ai fait part de mes craintes à la lumière de mes jours.
« Si nous échappons au coronavirus, je ne suis pas sûr qu’on va survivre aux désinfectants… »
Quand je regarde l’évolution de l’épidémie, je me dis que le gouvernement aurait pu éviter le « 49.3 », en laissant faire le coronavirus, le problème du financement des retraites eût été résolu avant la date limite imposée aux partenaires sociaux.
Il ressort néanmoins de la situation que les Français n’auront jamais eu les mains aussi propres ni aussi rugueuses.
Ah si ! Notre téléphone est malade !
C’est à cause de la Chine d’où il vient, mais ce n’est pas le coronavirus.
C’est juste que c’est fabriqué exprès comme ça, « comme le bon dieu a fait les bossus, à vue de nez »…
10:17 | Commentaires (10)