vendredi, 24 juillet 2020
Le magicien dose...
Ouais, bon...
Hier eut pu être une journée parfaite.
Hélas, trois fois hélas…
Après avoir déjeuné avec un ami, nous avons eu l’idée de monter jusqu’à la rue d’Orsel pour y acheter des gâteaux.
J’aime beaucoup cette rue pour moi pleine de souvenirs.
Re-hélas, elle a tant changé…
Les restaurants que je connaissais ont disparu.
Même la place a changé de nom.
Le théâtre de l’Atelier n’est plus place Dancourt mais place Charles Dullin.
La place elle-même a changé.
Ce que je faisais en revenant du lycée, m’asseoir parfois un moment sur un banc, mon cartable entre les jambes, ne serait plus possible.
Les bancs ont disparu.
L’idée de voir un clochard allongé sur un banc dans ce quartier dévolu au tourisme a sans doute paru scandaleuse à la Mairie de Paris…
Un malheur n’arrivant jamais seul, la boulangerie « Pain Pain » est fermée…
Non seulement ils ferment pour toutes les vacances scolaires mais profitent de la pandémie pour prendre des vacances supplémentaires !
Nous avons trouvé des gâteaux rue des Abbesses.
Nous sommes revenus à la maison, les pieds usés jusqu’à la malléole mais contents.
J’ai préparé les cafés transformés en « cafés gourmands tardifs » grâce aux gâteaux.
Gâteaux moins bons que ceux de « Pain Pain » mais efficaces.
Déjeuner jusqu’à quinze heures, « goûter » à dix-huit heures et dîner à vingt heures n’est pas si bon que ça pour moi.
Ce matin j’accuse quinze cents grammes de plus que d’habitude.
Mais ce fut une journée qui, pour n’être pas parfaite, fut délicieuse…
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