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lundi, 27 juillet 2020

Je fais souvent ce rêve, étrange mais pas pénétrant...

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Cette nuit j’ai été réveillé en sursaut par un rêve.
Déjà, depuis quelque temps, je rêve souvent de ma mère.
Trop souvent à mon goût mais on n’est pas maître de ses rêves, n’est-ce pas ?
Puis, cette nuit donc, je me suis réveillé en sursaut.
Plus exactement j’ai été réveillé en sursaut par un rêve.
Ce n’était pas un cauchemar, non, juste un rêve.
Alors ? Qu’avait donc ce rêve de si particulier pour qu’il m’a réveillé brutalement ?
Eh bien, ce rêve avait ceci d’étrange que je rêvais d’un rêve que j’avais déjà fait il y a quelques années.
Rien de bien sérieux, j’étais dans une rue de Paris qui n’existe pas.
Je le sais, je connais toutes les rues de Paris où il y a les boutiques qui vendent ce que cette boutique expose.
Je revoyais parfaitement cette boutique.
Ce qui m’a tiré du sommeil, c’est que je me rappelais parfaitement toutes les étapes de ce rêve.
C’est là que je me suis dit, alors que je me levais pour aller boire un verre d’eau « Mon pauvre, pauvre Goût-des-autres… Tu as vraiment vieilli… »
Oui, je me suis dit ça en avalant une gorgée d’eau vaguement tiède et au goût de javel plutôt marqué tandis qu’une odeur de bois brûlé planait dans la rue et la cour de d’immeuble.
Eh oui, lectrices chéries, je me suis rendu à l’évidence : Je « radote du rêve » maintenant…
Pour l’odeur de bois brûlé, la lumière de mes jours m’a éclairé ce matin, m’apprenant qu’un incendie s’était déclaré plus haut sur la colline de Montmartre.
Tout de même, ces rêves me « turlupinent ».
Celui où ma mère « tourne et vire » comme elle disait, toujours dans le même appartement qui n’est « ni tout à fait le même, ni tout à fait un autre » mais semble l’exigu logement de mon enfance et me laisse toujours cette impression agaçante d’inachevé.
L’autre aussi, avec cette boutique dont je sens bien qu’elle n’existe pas et où je n’achèterai jamais rien mais que je connais.
Un autre aussi, récurrent, où je traîne dans le cimetière de Montmartre et où je m’arrête devant une tombe inconnue qui me laisse le cœur serré pour une raison si bien cachée que je ne la connais pas.
Heureusement que c’est l’été, qu’il fait beau et qu’on va aller au BHV changer un livre qu’Heure-Bleue a acheté la semaine dernière pour s’apercevoir, à peine revenue à la maison, qu’elle l’avait déjà lu…
Peut-être même nous arrêterons-nous au café-tabac de l’angle de la rue de la Verrerie et de la rue du Temple pour boire quelque chose, servis par le type malgracieux de la semaine dernière.
Puis nous irons sûrement à la boutique « Au clown de la République » acheter les boules puantes dont le besoin risque, sans rire, de se faire sentir…