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mardi, 28 juillet 2020

Bis repetita placent. Parfois…

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Hier nous sommes retournés au BHV rendre le bouquin acheté la dernière fois par Heure-Bleue et déjà lu.
Elle en a trouvé un qu’elle n’a pas lu.
J’en ai trouvé un qu’il me semble ce matin avoir déjà lu…
En sortant du BHV, nous avons changé de café.
Après avoir évité le malgracieux du croisement des rues du Temple et de la Verrerie, nous sommes allés en face.
Ça nous a reposé un moment.
Assis tranquillement à l’ombre dans ce coin de rue désormais interdit à la circulation, nous avons regardé les passants.
Le peu d’entrain du serveur à s’enquérir de ce que nous souhaitions nous a permis d’apprécier l’absence de circulation pendant de longues minutes.
Reposés, nous nous sommes levés, pile quand il arrivait, et nous sommes partis vers un autre café.
Arrivés rue Rambuteau – préfet à l’origine des vespasiennes et de l’éclairage public des rues de Paris-, nous nous sommes assis à la terrasse d’un café que je connais depuis plus de cinquante ans et qui n’a guère changé depuis que de propriétaires et à peine d’aménagement.
Il est seulement devenu « moins popu ».
La clientèle passant de grossistes à « branchouilles » l’a mené à un service plein d’affectation.
C’est là qu’Heure-Bleue a montré que ses goûts pour l’étrangeté ne l’ont pas poussée que vers moi.
Elle prit tout à fait raisonnablement une glace et un verre d’eau.
J’ai choisi quant à moi un diabolo fraise.
La limonade m’a parue bizarre.
Oh ! Certes elle était française, un écusson en faisait foi sur le flacon.
Oh ! Certes elle était « bio », le sigle étoilé en faisait foi itou sur le flacon.
Le sirop de fraise était le vrai, le vieux, le rose en était pâle et acidulé.
Une autre sapidité, plus curieuse néanmoins m’a frappé.
La lumière de mes jours a aimé ce goût bizarre.
Le parfum de l’agave lui plaît…
Alors que je sais qu’elle n’aime pas la téquila.
Ce doit être le côté cactus qui lui plaît.
Il lui ressemble tant…