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samedi, 12 décembre 2020

Conversation de bus...

Caillebotte-PontdeL'Europe-Geneva.jpg

Hier on s’est promené !
J’ai brièvement pensé à Caillebotte en passant sur le « Pont de l’Europe ».
On est retourné chez le dentiste.
Enfin… J’ai accompagné la lumière de mes jours chez le dentiste.
Elle m’a dit qu’elle a mal mais je me demande si ce n’est juste pour le dentiste, jeune, frais et plein de dents blanches.
Alors est sorti sous une pluie battante et on a pris le 95 sur la petite place en haut de la rue.
La station suivante nous fait rire chaque fois car c’est un piège à touriste qui ajoute « Sacré Cœur » au nom de la station alors qu’on sait bien qu’avant d’y arriver il faut marcher dix minutes avant de monter un milliard de marches.
À cette station est montée une dame d’un certain âge, autant dire du mien, en tentant de refermer son parapluie.
La fermeture se révélant difficile elle l’agrémenta d’un « saloperie de parapluie de merde ! »
Je lui ai dit « Oh ! Mais je vous ai entendue ! C’est pas beau du tout ! »
Cette dame ne semblait pas « mal élevée » et d’ailleurs ne l’était pas car elle m’a regardé, à peine embêtée et m’a dit « J’ai dit saleté de parapluie de crotte ! C’est tout ! »
J’ai eu un air de doute et nous nous sommes mis à papoter tous les quatre, la voisine d’Heure-Bleue, Heure-Bleue, la dame « presque bien élevée » et moi.
Nous avons parlé évidemment des restrictions imposées, puis du mouvement de la société en général.
Nos droits se restreignant au gré des indignations et regrets obligatoires divers.
Mon intervention fut brève car trois dames dans le même bus ont toujours beaucoup de choses à dire.
Je l’ai clos sur une forte parole qui montre bien que la « political correctness » et la provocation inutile ne me sont pas étrangères.
À ma grande joie, ça a fait sursauter les trois dames.
Bon, j’aurais pu éviter de dire « C’est vrai que nos libertés sont entravées, maintenant on ne peut même plus être raciste sans passer pour un salaud ! »
Heure-Bleue a remarqué « C’est de l’humour ! », comme si elle ne me connaissait pas... 
Heureusement que je n'ai pas dit un truc comme  « C’est vrai que nos libertés sont entravées, maintenant on ne peut même plus être misogyne ou sexiste sans passer pour un salaud ! »
Là, ça serait mal passé.
La lumière de mes jours m’aurait baffé en public...
On a pris le train.
Il était plein de contrôleurs et surtout de montagnes de muscles avec des pistolets et des matraques plein la ceinture.
Je me suis senti moins en sécurité qu’à l’époque, qui commence à se faire lointaine, où les contrôleurs avaient une casquette, où les flics étaient des « gardiens de la paix » et pas « les forces de l’ordre », où on pouvait aller sur les quais sans passer par un portillon histoire de donner la preuve qu’on ne vient pas pour rien et surtout gratuitement.
Revenus à la maison, je me suis bagarré avec la lumière de mes jours pour lui faire prendre les antibiotiques prescrits.
Comme d’habitude, en somme…

Commentaires

Pauvre dame !
Elle n'avait pas trouvé son petit coin de paradis sous le parapluie de Tonton Georges !

Écrit par : alainx | samedi, 12 décembre 2020

c'est toujours instructif, les voyages :-)

Écrit par : Adrienne | samedi, 12 décembre 2020

Gardiens de la paix ..... c'était bien mieux! Même carrément sympathique!

Écrit par : Emiliacelina | dimanche, 13 décembre 2020

Vous avez pris un abonnement chez le dentiste, ces derniers jours !
J'espère que les antibiotiques avalés, même de force, font effet et qu'Heure Bleue va mieux.

Écrit par : Fabie | dimanche, 13 décembre 2020

Je reconnais bien la Gare Saint Lazare où autrefois, on pouvait monter dans un train presqu'en marche sans "poinçonner" son billet. Ca me rappelle de bons souvenirs.
Bon début de semaine

Écrit par : Armelle | lundi, 14 décembre 2020

Pôvre de toi !

Écrit par : Gwen | mardi, 15 décembre 2020

Les commentaires sont fermés.