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mercredi, 22 février 2023

Un conte divers…

Ouais, bon… Je sais…

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Hier, je suis allé faire un tour à l’hôpital.
Ouaip ! J’ai fait ça hier.
Je suis allé à un rendez-vous pris par mon « éreinteur », celui qui m’a ôté une pièce il y a dix-sept ans maintenant.
J’étais allé le voir parce qu’un détail me tracassait.
Il m’a dit « Il faut peut-être voir un cardiologue… »
Il a pris lui-même rendez-vous pour moi.
C’est pratique, ce prof a obtenu un rendez-vous dans des délais qui n’ont rien de commun avec ceux que j’aurais obtenus si j’avais appelé moi-même.
Cette efficacité m’a laissé pantois.
Je n’ai pas osé lui demander si, au prochain problème avec le mitigeur de la salle de bains, ça l’embêterait d’appeler le plombier à ma place…
Je suis donc allé voir la dame qui officie dans l’hôpital.
Comme vous le saviez déjà et comme je le subodorais, j’ai un cœur !
Après avoir pris toutes les mesures qui s’imposaient, elle s’est attachée à me faire peur en me recommandant un tas de précautions à prendre « parce qu’à votre âge, hein… J’espère que vous ne fumez pas ! »
Comme ça faisait près de deux décennies que j’avais écrasé ma dernière cigarette, j'en ai déduit qu’elle y était allée « au pif »...
Après m’avoir prescrit un tas d’examens inutiles dont aucune IRM ou « scanner car ça va vous irradier », sans le faire exprès j’en suis sûr, elle m’a rassuré.
Elle m’a quitté en me disant, « Vous avez raison de marcher, il faut continuer à marcher parce que je n’ai pas envie de vous récupérer sur un brancard dans dix ans avec un infarctus ! »
J’appris ainsi que je pouvais être tranquille, que ce qui m’embêtait, je le devais à ma mère et qu’elle n’y pouvait rien.
Du coup, j’ai tout le matériel adéquat pour continuer à être « fleur bleue ».
La cardiologue me l’a assuré !
En sortant, j’ai redescendu la rue jusqu’à la rue des Pyrénées.
J’ai vu une troupe d’écoliers avec des monitrices, sans doute les « centres aérés » pour les gamins dont les parents ne peuvent les envoyer en vacances.
Ils se bousculaient, un gamin voulait en baffer un autre qui ne se laissait pas faire.
Les monitrices tentaient de faire régner l’ordre.
Les autres en rangs serrés profitaient du spectacle.
Bref… Le petit poussait et la forêt de rangs bouillait.
En pensant cette ânerie, je me suis fait sourire tout seul.
C’est dire si la cardiologue m’avait inquiété…