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samedi, 05 décembre 2020

Coupe des vices...

La relative liberté accordée qu’on nous accordera – peut-être - pour les fêtes de Noël et de fin d’année est attendue avec impatience.
D’aucuns semblent avoir oublié que notre président a « promis moyen »…
Quasiment tous ont évacué le « à condition que » dont il avait assorti sa vague promesse.
La condition étant la chute des contaminations quotidiennes est évacuée au profit de « on est quasiment libre » si j’en crois ce que je vois en allant chez le marchand de légumes ou à la boulangerie.
Je suis surpris de cette méconnaissance de leur langue maternelle chez tous ces « Gaulois » dont le masque protège efficacement le menton quand il ne sert pas de bracelet…
Nous sommes tous impatients, certes mais de là à être stupides il y une marge que beaucoup ont franchie.
Ce qui risque bien de rendre plus lointain le réel relâchement du confinement.
À moins que, comme disait Polyeucte dans la pièce éponyme « La même ardeur me brûle »
Et poète comme il l’était ajoute « Et le désir s’accroît quand l’effet se recule ».
Bref, je sens l’affaire mal partie et j’aurais bien du mal à dire au Président comme Pierrot le dit alors à la Régente « Permettez que je me laisse emporter au ravissement que me donne cette pensée France, attends tout d’un règne ouvert en triomphant. »
D’ici que nous passions Noël enfermés comme deux « mishkin », grignotant un morceau de poulet en attendant un coup de téléphone des enfants et des petites, il n’y a pas des kilomètres.
Je ne sais pas qui a décidé que l’espèce s’appellerait « Homo sapiens » parce que le côté « sapiens » me semble tout à fait usurpé.
Nous sommes, à écouter les divers media, perpétuellement « connectés » mais je me demande à quoi…
Il suffit de regarder les courbes des contaminations quotidiennes ici-même
pour se rendre compte que dès qu’il y a relâchement, la pente croît de nouveau et que sa dérivée ne va pas passer par zéro demain…
Pour parler plus simplement, si on n’est pas sage pendant deux semaines, on va rester cloîtré deux mois de plus en attendant un vaccin dont la moitié des Français ne veut pas entendre parler.
Et ça, ça me troue !
Parce que quand je vois que beaucoup croient en lisant FB que « la Terre est plate » et autres âneries complotistes mais oublient que s’il sont vivants et pas terrassés par la tuberculose, la variole, la coqueluche ou le tétanos, c’est parce que leurs parents ont été vaccinés et les ont fait vacciner, ça me laisse pantois…

vendredi, 04 décembre 2020

60ème devoir de Lakevio du Goût

devoir de Lakevio du Goût_60 .jpg

D’après vous, que font cette tasse et ce sac, abandonnés là, comme si la hâte avait saisi sa propriétaire ?
Vous aurez bien une idée d’ici lundi, non ?
Cette toile d’Adeline Goldminc-Tronzo devrait vous inspirer

jeudi, 03 décembre 2020

Ma plus belle histoire d’amour…


Je ne sais pourquoi, en écoutant la radio hier matin j’ai pensé au roman de Tourgueniev « Premier amour ».
Me demander pourquoi je m’étais rappelé ce bouquin m’a rappelé une de ces situations délicates où on se fourre par inadvertance.
Je vous en ai sans doute déjà parlé mais le sujet étant perpétuellement d’actualité, il est par conséquent perpétuellement neuf…
Il s’agit d’une question qui, je ne sais pourquoi, brûle les lèvres de chaque femme à un moment ou un autre.
Cette note s’adresse donc plus particulièrement, vous le devinez, lectrices chéries, à celui qui partage vos repas et votre vie et met le souk dans la salle de bains et dans l’armoire quand il cherche un caleçon…
Moitié de lectrice chérie, faites emblant d’être sourd ou faites attention si la meilleure moitié de vous-même demande, l’air innocent, « Au fait… Ta plus belle histoire d’amour, c’est qui ? »
Rappelez-vous alors qu’il y a une chose à éviter absolument : L’hésitation !
Si vous semblez « trébucher de la mémoire », c’est fichu !
Ça veut dire que vous vous posez la question, et ça c’est mortel !
N’hésitez donc jamais ! Répondez illico « M’enfin qu’est que je ferais là ? Hein ? Dis-moi ce que je ferais là avec toi ! Pfff… Des fois, j’te jure… »
En levant les yeux au ciel si possible.
Je sais aussi qu’on vous jettera alors à la figure « Mais alors, celle-là ? Hein ? Oui, celle-là ? C’était quoi, hein ? C’était quoi !!! C’
ÉTAIT QUOI ??? »
Il faut alors répondre sans se démonter et avec une mauvaise foi consommée « M’enfin ma chérie ! Tu aurais préféré me déniaiser ? Hmmm ? »
Le silence seul mais si parlant vous répondra car la réponse foncièrement honnête est délicate à formuler.
La réponse de votre moitié préférée oscillera entre « Oui », « Non » mais taira prudemment le si vrai « Alors là ! Mais alors là, pas du tout ! » qu’elle se gardera bien d’avouer.
Au mieux, comme souvent disent les filles, elle vous dira « Oui mais non… » 
Mais ne vous attendez pas à plus.
Une chose qu’il vous faut garder à l’esprit, moitié de lectrice chérie, naïf et surtout jeune, c’est que toute femme souhaite que son mec ait la science infuse en la matière.
Elle le souhaite bien sûr mais plus encore elle souhaite que vous n’ayez jamais eu l’occasion de vérifier vos connaissances auparavant.
Ces connaissances doivent être innées. Point final.
Surtout que ce n’est pas la première fois qu’elle tente de vous piéger avec cette affaire, sous divers prétextes.
Alors, si elle vous prend la main, au détour d’une réplique de film ou d’une scène de tragédie « Au fait… Avec combien avant moi tu… », rappelez-vous qu’il faut être prudent, très prudent…
D’autant plus prudent que le mâle courant ne veut absolument pas savoir combien de types ont admiré, contemplé de près et plus encore, les appas de sa dulcinée.

mardi, 01 décembre 2020

Où vais-je ? Où cours-je ? Dans quel état j'erre ?

Hier on est allé profiter du « confinement dehors ».
On a changé de Monop’…
On est allé à l’autre, celui du coin de la lumière de mes jours.
Et c’est là qu’on s’est aperçu d’un détail horrible.
Un détail qui montre la rouerie de nos gouvernants.
Oh non ! Ils n’ont pas « emprisonné les vieux » !
Pas du tout !
Ils ont juste fait ce qu’il fallait pour qu’ils restassent chez eux.
Avant de partir, rendus prudents par de précédentes sorties, j’étais allé regarder sur le site de la ville, « Paris.fr », quelles étaient les possibilités de faire pipi dans notre ville.
Oui, Paris se soucie de la vessie de ses administrés.
Hélas, il essaie surtout de faire passer les siennes pour des lanternes…
J’appris ainsi qu’il était possible de se soulager dans le XVIIème en de multiples endroits.
Il y en avait tant, selon la mairie, que je me suis demandé s’il était bien utile d’avoir des toilettes chez soi où on payait l’eau et qu’on nettoyait alors que Mme Hidalgo pourvoyait à tout ça…
Donc, au Parc Martin Luther King, au square des Batignolles, en au moins trois points du boulevard des Batignolles, des toilettes publiques nous étaient proposées.
Hélas, trois fois hélas, il s’est passé ce qui se passe avec les escaliers mécaniques et les ascenseurs de la SNCF.
Ces derniers sont mis à l’arrêt pour des raisons de sécurité dès qu’il n’y a plus de personnel dans la gare.
Il en va de même quand il n’y a pas de gardien dans les jardins publics, les toilettes sont fermées.
En période de pandémie, les sanisettes sont bouclées.
La crainte étant, non la contamination mais les diverses variations opportunément offertes quant à l’usage des lieux d’aisance :
- Aux sans-abri, qui doivent pourtant satisfaire leurs besoins.
- Aux amants pressés de vérifier la solidité de leur attachement.
- Aux toxicomanes en quête d’endroit à l’abri des regards pour s’adonner à leur assuétude.
Bref, pour la mairie de Paris et surtout, en ces temps de « loi de Sécurité Globale », pour la maréchaussée, les toilettes publiques ne servent qu’à tourner les diverses lois qui nous enjoignent de ne pas s’aimer ni se « défoncer » en public.
La lumière de mes jours, quant à elle, par un mystérieux mécanisme d’exacerbation des besoins, commença à serrer les genoux dès que le square des Batignolles annonça « fermé » sur ses toilettes.
Rien ne s’arrangea jusqu’au Monop’, où la mienne se rappela à mon bon souvenir.
Nous fîmes quelques courses et, le 30 s’arrêtant devant les « sanisettes » du boulevard des Batignolles, j’espérai descendre pour qu’elle se soulageât.
Hélas encore ! Heure-Bleue, n’accordant qu’une confiance limitée à la technique, ne put se résoudre à s’y rendre.
Nous sommes tout de même arrivés à la maison, d’un pas rapide, très rapide et nous « dandinant » parce que marcher les genoux serrés en se retenant est une marche assez sportive.