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samedi, 15 octobre 2022

Avec l'effet bus, on se fait un film...

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Ouais bon... On n’a pas tous les jours du caviar non plus.
Il pleut…
Hier aussi il pleuvait…
Je le sais, je suis retourné chez l’Agrume car, « bien évidemment bien sûr » comme disent ceux qui n’insistent jamais assez, j’ai réussi à planter la petite boîte magique que m’a prêté l’Agrume.
Donc je suis retourné à l’Opéra pour leur demander de me sortir de la mouise où je m’étais collé tout seul.
Eh bien, comme je vous l’ai déjà dit deux fois, il pleuvait.
J’ai donc traversé la place de l’Opéra deux fois sous une pluie battante pour prendre le 20.
Le retour fut triste mais frais car arrivé à la place Saint Augustin, celui qui dit « L’enfer a été fait pour les curieux. », il devait me connaître, je suis descendu pour attendre le 93.
Je l’ai attendu trente-deux minutes !
J’ai eu froid, alors j’ai remis mon  bouquin dans ma poche et je me suis rappelé un moment où j’ai eu chaud en voyant passer une petite troupe de Chinois ébaubis par la ville.
Je me suis rappelé ce voyage à Hong-Kong dont le retour fut une odyssée épuisante.
Je me suis souvenu de ce Hong-Kong là.
Celui qui était un super marché, celui d’avant.
Pas celui qui, ses murs se resserrant petit à petit, ressemble chaque jour à une prison.
Celui qui, quand on y arrive pour la première fois, donne l’impression qu’on va pouvoir attraper, depuis le hublot, les canards qui sèchent aux fenêtres de buildings.
Celui qui, dès la descente de cette montagne de ferraille qu’est un B747, prend aux narines.
Ces odeurs de thé vert en train de finir de pourrir, de moisissure, de fond de poubelle et d’essence
Ce parfum de poisson qui serait refoulé aux frontières de l’Union Européenne.
Celui qui, au bout de quelques heures, nous fait comprendre, à défaut d’excuser, pourquoi les Occidentaux ont pu, même via des conflits, être prêts à tout pour considérer comme leur cette partie du monde...
Avec évidemment, ce problème récurrent dans ces endroits « américanisés » et qu’on pourrait croire indépendants, cette manie anglo-saxonne de mettre la climatisation à fond.
Je me rappelle mon arrivée à l’hôtel, un truc de luxe, le Peninsula.
Il faisait 10°C dans la chambre de l’hôtel, un air sec comme un regard d’huissier alors qu’il faisait 35°C avec 99,9% d’humidité dehors...
Dès que vous sortez de l’hôtel, vous vous couvrez de flotte.
Si on ouvre les fenêtres et éteint la climatisation, vous avez la certitude du regard féroce du « room service ».
Vous ouvrez donc la fenêtre, vous jetez votre sac sur le lit, buvez un coup de flotte au robinet.
C’est là que vous voyez la petite affichette qui vous recommande « don’t drink directly from the tap, ask room service for mineral water » etc...
Et ce 93 qui n’arrive pas.
Après avoir entendu Heure-Bleue pester cet été après les températures, c’est à elle maintenant de m’entendre me lamenter sur les températures de cet automne…
Bref, quand l’une ne peste pas, c’est l’autre.
Et encore, nous ne sommes pas à plaindre.
Qu’est-ce que ce serait si en plus nous étions malheureux…

vendredi, 14 octobre 2022

Ni dieu ni diable… Ni dieu ni maître.

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En passant hier devant l’église de la Sainte Trinité, je me suis demandé si c’était voulu.
Vraiment voulu.
Vous savez toutes et tous combien les religions monothéistes regardent d’un mauvais œil l’usage ludique de l’équipement fourni par la nature et prévu au départ pour assurer la ,perpétuation de l’espèce.
Dans le catholicisme, il est regardé avec tant de méfiance que se lancer dans la profession de berger pour le compte du tout-puissant garantit à l’impétrant fraîchement intronisé une vie particulièrement pauvre en joies séculières…
J’avais pris l’habitude de voir le clocher de l’église, en cours de travaux si ce n’est depuis mon entrée au lycée, au moins depuis l’entrée de Merveille au CP.
C’est sans doute la course au financement qui a poussé le bon dieu à s’associer avec un grand couturier pour assurer la restauration de ce lieu dédié à la célébration de sa puissance.
Le couturier qui donne un coup de main et surtout d’€uro au bon dieu, en Italien rompu à la divine négociation, décida d’orner l’église de la Sainte Trinité, d’un portrait de femme à qui il ne faut pas en conter.
Pire, d’humeur moqueuse à la limite du blasphème, il alla jusqu’à insister lourdement sur l’étrangeté de l’association entre Lui et le symbole monothéiste du péché, à savoir la femme.
Oui, il osa ! Il afficha sur le clocher non seulement l’image de la tentatrice par excellence, voire par essence, mais enfin conscient il alla jusqu’à nommer leurs œuvres, à lui et à l’autre, du seul nom qui collait à la réalité : Paradoxe.
Je remercie ce couturier de nous faire toucher du doigt (enfin, presque…) ce paradoxe qui fait que sans se soucier de la bizarrerie de la chose, on prête à une entité inconnue la puissance de créer un ensemble dont une moitié serait divine et l’autre diabolique…

mercredi, 12 octobre 2022

Heure-Bleue et Le Goût are still alive and living in Paris !

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Bon, ça fait moins d’effet que « Brel is still alive and living in Paris » mais ça en jette quand même.
Cette brève note est un travail de collaboration de Elle et moi.
Nous écrivons et je diffuse…
Toujours vivants mais notre Internet ne l’est plus !
Plus de Web.
Plus de télé.
Plus de téléphone qui est passé de « fixe » à « enfui ».
Nous vivotons tant bien que mal, nous toussons, nous nous mouchons, nous nous  promenons, nous achetons des livres et allons faire les courses.
Hier nous avons passé un moment chez « l’Agrume » qui nous a obligeamment confié un « domino 4G » pour nous permettre un accès au Web le temps que « l’Agrume » rétablisse une communication normale.
Il semblerait que nous soyons un dommage collatéral de la concurrence.
Un opérateur, doté de la mauvaise réputation de payer ses techniciens en fonction du nombre de clients dépannés dans la journée est coupable, nous le savons, la gardienne l’a vu !
Après qu’il lui a promis de revenir la voir, il s’est enfui, sachant très bien qu’il avait coupé la ligne d’un autre utilisateur.
Évidemment, pressurés par leur employeur, pressés par le client, ces techniciens semblent avoir la mauvaise habitude de couper la connexion de l’un pour reconnecter l’autre, c’est plus rapide et plus facile que ressouder une fibre rompue…
C’est évidemment mieux s’ils coupent la connexion d’un concurrent sinon, c’est juste « struggle for life ».
Nous voici donc reconnectés via une petite boîte, une de plus, jusqu’à ce que notre fibre soit de nouveau active.
En attendant, je vais aller chercher dans une boutique une autre « petite boîte » qui nous permettra de vous écrire mais ensemble cette fois, alors que pour l’instant nous ne pouvons le faire qu’alternativement…
Bref, un téléphone qui ne fait que téléphone, avec ou sans Web, on vit quand même.
C’est dingue, non !

samedi, 08 octobre 2022

Mauvais jeux de maux…

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Dire « un occis mort » est à coup sûr un pléonasme.
Mais écrire « tel mot est un hapax » dans une revue ne serait-il pas un oxymore ?
Hmmm ? Que pensez-vous de ça ?
Je vous dis ça simplement parce que j’ai la cervelle en « cafouillon » total.
Je meurs depuis hier.
Et ne me faites pas remarquer que je meurs depuis que ma mère m’a mis au monde, je le sais.
Non ! Je meurs parce que la lumière de mes jours m’a repassé sa crève.
Elle est négative au Covid a dit le test.
Hélas, ce test ne dit pas à quoi elle est positive.
En attendant c’est contagieux et désagréable.
Assez pour qu’on aille chez le médecin qui, comme d’habitude nous a dit que nos maux habituels étaient « des trucs de vieux ».
D’où cette photo prise hier place de la République, le temps étant particulièrement beau.
Ce matin les choses ayant évolué, je l’ai rappelé.
Nous avons droit tous deux à des antibiotiques…
Bon, pour « elle » c’est normal, elle est malade normalement.
Mais moi ? Moi qui habituellement meurs d’un rhume ?
Ne serait-ce pas plus grave encore ?
Assez, en tout cas pour que je n’aie aucun « devoir » à vous proposer.
Laissez-moi agoniser tranquille, déjà qu’au fond de ma souffrance, on me reproche de ne pas faire les vitres de la grande pièce…

jeudi, 06 octobre 2022

Mon dieu qu’ils sont c…

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De jeunes étudiantes afghanes marchent côte à côte dans une rue du quartier de Chahr-e-Nao, à Kaboul (Afghanistan), en 1972. (LAURENCE BRUN / GAMMA-RAPHO / GETTY IMAGES)

Les mêmes cinquante ans plus tard, celui qui parle de progrès mérite une gifle...

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Je ne pense pas que les filles sont toutes des parangons d’acuité intellectuelle.
Ce matin en revanche, je pense que les garçons sont définitivement c…
J’en veux pour preuve ce que j’ai entendu ce matin sortir de mon poste de radio.
Une vague de pudibonderie s’étend sur les écoles lyonnaises.
La revue de presse me l'apprend !
Une cohorte de mâles imbéciles évidemment, est scandalisée par les jeans troués et les nombrils visibles des jeunes filles qui vont à l’école.
Ces malades qui ont manifestement un gros problème avec ce qui leur rappelle probablement d’où ils viennent, semblent décidés à faire des petites Françaises ce que les taliban ou les mollah ont fait des petites Afghanes ou des petites Iraniennes.
Un passage de quelques années chez les Frères m’a appris au moins une chose : Les plus attachés aux marques d’une pudibonderie qu’ils confondent avec la pudeur, sont justement ceux qui sont le plus obsédés par ce qu’ils ne voient pas.
Quand on est arrivé à un stade psychologique tel que vous êtes scandalisé de voir une peau qui n’est pas la vôtre, il est temps de consulter.
Que croyez-vous qu’il advient ?
Loin de se précipiter pour prendre rendez-vous à une consultation, la première chose qui leur vient à l’esprit est de pousser la direction des écoles à ajouter à leur règlement intérieur des alinéas qui diront avec rigueur que la seule peau qui peut rester visible chez les jeunes filles est celle de leur visage et celle de leurs mains.
Après la litanie courante et hélas d'actualité, qui veut qu
’il y aura toujours :
-
         Un Juif pour être « le youpin riche » ou « le banquier rapace ».
-      Un Juif pour être » l’assassin du Christ » en oubliant que Jésus était juif…
-         Un Arabe pour être « le voleur de ma mobylette ».
-      Un rebeu pour « agresser un vieux ».
-         Un noir  pour « glander au lieu de balayer».
-         Un étranger pour « profiter des allocs ».
-         Un chômeur pour « frauder la Sécu ».
-         Un Chinois pour nous « voler nos emplois ».
-         Un Polonais pour « réparer nos robinets à la place de nos plombiers ».
-         Un Rom pour « piquer notre larfeuille ».
-         Un musulman pour « prier dans la rue ».
-         Un « Arabe terroriste » pour mettre une bombe.
Ne manquait à cette litanie que ceux qui disent à haute voix maintenant qu'il y a toujours :
-      Une fille pour montrer trop de peau.
-      Un garçon pour dire « elle l’a bien cherché, on voyait ses jambes ».
-      Un couillon pour dire « Elles se montrent et après elles se plaignent ».
De toutes ces tristes constatations je retire qu’il est temps de comprendre que c’est à nous d’élever nos enfants, pas à la rue et encore moins à ces faux-jetons qui ont l’esprit bien trop tordu pour leur inculquer des choses qui me semblent couler de source et que je pense essentielles :
- L’égalité stricte des droits.
- Le respect mutuel.
- L’acceptation et le respect du refus, même si c’est vexant.
Quant à fonder une culture sur la frustration des uns et des autres et la sujétion des unes aux autres, il faut être gravement névrosé pour trouver la chose acceptable et pire, la perpétuer.
Cette page d’indignation régulière étant close, j’attends maintenant la livraison de notre canapé et d’aller porter à mon ami, celui avec qui je ne suis jamais d’accord, la bidouille que j’ai concoctée à sa demande.
Et oui, la télécommande infrarouge qui va avec fonctionne !
Heureux de voir que je suis toujours capable dapprendre un nouveau codage et den concevoir encore le décodage « à la volée ».