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dimanche, 30 novembre 2008

Petit modèle...

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WASHINGTON — The Labor Department is racing to complete a new rule, strenuously opposed by President-elect Barack Obama, that would make it much harder for the government to regulate toxic substances and hazardous chemicals to which workers are exposed on the job.
C'est ici:

Ca montre la haute estime en laquelle sont tenus ceux qui font grossir les avoirs de ceux qui n'ont guère risqué qu'un peu de leur fortune.
(et encore, quand ça tourne mal, ceux qui bossent leur donnent les sous de leurs impôts pour les sortir de la merde dans laquelle leur avidité les a fourrés...)
Il ressort de cet article fort instructif que l'administration Bush tient absolument à tirer le tapis sous les pieds de la future administration Obama au cas où celle-ci voudrait protéger de façon quelconque la santé des ouvriers de l'industrie chimique.
En fait la droite américaine reconnaît sans ambage ni vergogne que peu leur chaut le sort de ceux qui travaillent pour eux du moment que leur richesse augmente.
Du coup on est moins étonné de l'admiration que notre nain culturel et politique porte à son ami G.W.Bush.

Commentaires

Les notres, ils ne reconnaissent rien mais ils font la même chose...

Écrit par : heure-bleue | dimanche, 30 novembre 2008

L'argent n'a pas d'odeur, disait le mineur, c'est comme le grisou...
Pour tous les deux, quand ça pète, ça augmente de volume...
Drôle non !

Écrit par : Maky | dimanche, 30 novembre 2008

Bien heureux ces américains qui von changer de pouvoir .. et d 'homme .

Écrit par : Jalhouse | dimanche, 30 novembre 2008

chaloir

Peu m'en chaut.

Vous ne l'utilisez sans doute pas très souvent, cette bonne vieille formule. Mais vous en connaissez le sens global : c'est une marque d'indifférence à l'égard de ce dont on parle : ainsi Pierre Chevènement, interrogé sur le candidat qu’il affrontera au second tour des élections présidentielles, répond froidement – c’est le cas de le dire : " peu m’en chaut " (Le Monde, 9 février 2002).

Tout est compliqué dans cette locution très archaïque, véritable fossile linguistique, qui obéit à des règles de grammaire abolies. D'abord, la forme chaut. C'est aujourd'hui le seul reste, après tout pas très irrégulier (comparez avec valoir/vaut), de la conjugaison du verbe chaloir, devenu depuis bien longtemps défectif. Défectif, il ne l'a pas toujours été aussi fortement : il a eu un participe présent, que vous utilisez encore sans le savoir, dans le nom chaland — non, pas celui qui passe : celui qui fait des achats — et surtout dans l'adjectif nonchalant. C'est qu'il ne s'inquiète de rien, le nonchalant : peu lui en chaut.

Quant à la syntaxe de l'expression, elle est encore plus bizarre. Peu n'est pas le sujet du verbe, mais l'adverbe qui en précise le sens. Le pronom en représente l'objet qui vous laisse… froid, si j'ose dire. Le sujet ? Il n'est pas exprimé, comme il était possible, dans la langue médiévale, pour les verbes impersonnels. Nous en gardons quelques autres traces, par exemple dans peu importe, dont l'alternance possible avec il importe peu révèle la véritable construction.

extrait du Bescherelle

LE GDA t'es TROP BALEZE !

Écrit par : bérangère | mardi, 02 décembre 2008

Bérangère ! Tu ne connaissais pas le verbe chaloir ?

Ca me troue !

Écrit par : le-gout-des-autres | mardi, 02 décembre 2008

bush, ndj, même combatmais on verra notre cher obama à l'ouvrage... suis pessimiste... bon, ce ne sera surement pas pire, c'est sur...

Écrit par : tarmine | jeudi, 04 décembre 2008

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