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mardi, 11 novembre 2014

Le Goût perd ses verres…

Je ne voudrais pas avoir l’air de dire mais…
Cette histoire de lave-vaisselle et de vaisselle semble mettre mes lectrices chéries en émoi.
Je ressens du coup une pointe d’envie envers Mab qui sait apparemment mieux que moi émouvoir les lectrices…
Et une pointe de désenchantement envers celles qui pensent que je ne sais pas faire d’omelette sans casser des verres.
J’étais prêt à entamer une plaidoirie à laisser coi maître Badinter.
Une plaidoirie propre à émouvoir la plus terre-à-terre de mes lectrices chéries.
Le stylo levé, plus exactement les doigts prêts à plonger sur un clavier qui n’en attendait moins de moi, les mots commençaient à affluer dans ma cervelle pas encore en cafouillon, décidés à se mettre en bon ordre pour susciter chez vous ce réflexe de compassion tant attendu.
Et c’est là que tout a dérapé.
Au lieu du discours qui vous aurait fait frissonner, peut-être même amené quelques larmes au bord des yeux, que m’est-il venu à l’esprit ?
Un souvenir des temps heureux où Heure-Bleue et moi étions jeunes et insouciants.
Un temps où pour être précis, j’étais jeune et insouciant.
Heure-Bleue était jeune aussi mais moins insouciante. Elle avait un Ours d’environ six ans à maintenir en bonne forme, ce qui n’est pas une mince affaire.
Tout allait pour le mieux. François Mitterrand serait élu dans quelque trois ans et il allait, disait il, nous changer la vie.
Notre vie allait effectivement changer mais pas comme prévu.
Nous allions devoir sous peu faire un réassortiment de vaisselle.
C’est vers cette époque que la lumière de mes jours a commencé à me menacer de me faire manger dans de la vaisselle en carton.
A y regarder de près mais surtout honnêtement, l’idée n’était pas idiote qui était soulevée après une bavure de votre serviteur.
Vous savez bien, lectrices chéries combien mon esprit est encombré, par les soucis, par les rêves, par les idées et plus souvent encore par les bêtises.
Ce midi là, alors que le week-end s’annonçait beau et agréable, nous venions de déjeuner, Heure-Bleue, l’Ours et moi, dans note cuisine fraîchement repeinte en couleur super « flashy » par le compagnon de feue la cousine d’Heure-Bleue.
Les couleurs, pour violentes qu’elle étaient avaient cessé de nous faire cligner des yeux ou soupirer de désespoir.
Le repas fut agréable, à peine arrosé car à cette époque nous buvions si peu que le samedi nous voyait vider dans l’évier la bouteille entamée le dimanche précédent.
La fin du repas arrivée, je fus invité à débarrasser la table.
J’ai empilé les assiettes, mis dans la pile de porcelaine les couverts et me suis retourné.
Emporté sans doute par une de ces brillantes remarques qui font mon charme, je ne prêtais pas autant attention que souhaité à ce que je faisais.
D’un geste auguste, j’ai jeté la vaisselle dans l’évier situé à plus d’un mètre et demi derrière mon siège.
La vaisselle s’accommoda assez mal d’un atterrissage brutal sur un évier de grès…
Heure-Bleue m’a sévèrement fait remarquer que c’était la seconde fois que je me livrais au lancer de vaisselle.
La première fois, c’était dans notre pigeonnier.
Mais c’est sa faute aussi. Si j’avais passé moins de temps à la regarder, ça ne serait pas arrivé.

Commentaires

Les Russes font ça très bien avec les verres et c'est tout bénef pour la cristallerie française.

Écrit par : mab | mardi, 11 novembre 2014

Je reconnais là une mauvaise foi au moins égale à celle de mon mari, ce qui n'est pas peu dire...

Écrit par : imaginer | mardi, 11 novembre 2014

Ah ah ah la chute "c'est sa faute" ! je m'esclaffe mais c'est bien connu, les hommes perdent tous leurs moyens devant les jolies dames !
Sinon... "...à cette époque nous buvions si peu..." ce qui laisse supposer que maintenant ?

Écrit par : Praline | mardi, 11 novembre 2014

non! Mais ça va pas ???? Où avez-tu la tête ? Je comprends ce HB veut dire en disant que tu es (et a toujours était ) un gamin.......tu t'entraînais pour le lancer du disque ?

Écrit par : emiliacelina | mardi, 11 novembre 2014

LeMaître ne casse jamais ne pratiquant pas le lancer de vaisselle : il commence seulement à apprendre à débarrasser la table... Comme quoi, il ne faut jamais désespérer.
Tu l'auras compris, ce commentaire est autant pour toi que pour HB !...

Écrit par : lakevio | mardi, 11 novembre 2014

ah!! oui quand même mais c'est pire que ce que je pensais!! Remarque que mon mari m'avait installé un élément de cuisine, j'y ai mise toute notre vaisselle (pas grand chose) et il s'est décroché du mur et tout s'est cassé bien sur !! ben c'était de ma faute parce que je l'avais trop chargé ............................

Écrit par : maevina | mardi, 11 novembre 2014

Il y a pire que toi, mauvaise foi incluse!!!

http://chtitebricole.canalblog.com/archives/2012/11/01/24101109.html

Écrit par : edith | mardi, 11 novembre 2014

Que veux tu , quand on est un cérébral , on a les mains handicapées , surtout pour ce qui est répétitif et inintéressant , la vaisselle , allo ! c'est quoi ?

Écrit par : Brigitte | mardi, 11 novembre 2014

je ris toute seule ! Mais quel étourdi !
Et j'imagine la colère d'HB...!

Écrit par : mamy Dominique | mercredi, 12 novembre 2014

Les commentaires sont fermés.