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jeudi, 03 mars 2016

Là où il y a de la neige il n'y a pas de plaisir...

Je hais les enfants.
Surtout les petits-enfants.
Surtout les miennes.
Encore plus quand il faut aller chercher un cadeau d’anniversaire.
Pire, quand la veille de l’anniversaire tombe un jour où le monde s’écroule.
Encore « plus pire » comme disait sœur cadette en CP, quand je vais à Paris.
Hier donc, jour funeste, Heure-Bleue et sa moitié préférée, moi, sommes allés à Paris tenter de trouver le truc improbable qui plairait à Merveille.
Nous sommes partis joyeux jusqu’à l’arrêt du bus qui nous amènerait Porte de Champerret, à deux pas de la place Pereire que quelqu’un crut bon de rebaptiser « Place du Maréchal Juin » quand l’Ours est né ou peu après.
Déjà dans le bus, Heure-Bleue pourtant d’un naturel optimiste craignit que le temps ne se gâtât. –j’adore les subjonctifs avec deux accents circonflexes.-
Elle était en dessous de la vérité.
Le sort s’acharna sur les frileux avec une violence impitoyable.
À peine sortis du bus, il se mit à pleuvoir.
Nous nous sommes réfugiés dans le café de la rue de Courcelles où nous allons d’habitude en sortant du Monop’ de là-bas.
Là, la pluie a cessé.
Pour être remplacée par du grésil.
Puis il s’est mis à neiger à gros flocons.
Le blizzard ! À Paris ! Alors qu’il faisait printanier le matin !
Évidemment, dans la boutique visée, pas le truc recherché…
Alors nous avons remonté l’avenue Niel lentement jusqu’à une boutique dont Heure-Bleue se souvenait.
Elle n’a que des souvenirs luxueux, cette bourge !
Elle a trouvé quelque chose de chouette mais qui sent la bavure…
Un coup à se faire engueuler en offrant le cadeau.
Mais bon.
Elle m’a traîné ensuite rue Poncelet pour quelque chose à manger.
Elle est tombée en arrêt devant la vitrine de Pou.
Je suis entré dans cette boutique, pleine de Pou qui ne prennent pas de « x », acheter quelque chose qui plaisait à la lumière de mes jours.
Puis nous sommes revenus à la maison tranquillement.
Je lui ai préparé la pizza qui lui faisait envie.
Nous avons éteint la télé, lu et à un moment j’ai dit à Heure-Bleue :
- Pourquoi l’oreiller mou n’est jamais sur le dessus ?
- Parce que les taies d’oreiller ne seraient pas assorties entre elles ni avec l’enveloppe de couette…
- Ben, il suffit de mettre les oreillers mous dans les taies du dessus !
- Ah mais non !
- Et pourquoi ça ?
- Parce que les oreillers mous vont avec les taies usées, les douces et qu’elles ne sont pas toujours assorties !
J’en apprends tous les jours.
Notamment sur le confort de notre couche.
C’est plein de détails qui font que si je suis désigné volontaire pour mettre l’enveloppe de couette et changer la literie, les finitions restent son domaine…

Commentaires

Et Merveille a t-elle été contente de son cadeau?

Écrit par : mab | jeudi, 03 mars 2016

Pas de chance pour vous, pile au mauvais moment de la journée !
J'ai vu une belle expo photo au Jeu de Paume, celle de François Kollar. Et il faisait un temps doux et lumineux à ce moment-la.
Bonne journée d'anniversaire avec Merveille !

Écrit par : Anita | jeudi, 03 mars 2016

POU a survécu au massacre de l'avenue des Ternes ?
Est ce toujours digne de sa réputation ?

Écrit par : Françoise | jeudi, 03 mars 2016

Il est toujours digne mais il a connu un passage à vide.

Écrit par : heure-bleue | jeudi, 03 mars 2016

J'aimerais avoir un homme qui cuisine, qui change mon lit, donc il me faudrait un duplicata ...

POU-POU-PI-DOU

Écrit par : Sophie | jeudi, 03 mars 2016

Toi, tu me régales...

Écrit par : Brin de broc | dimanche, 06 mars 2016

oui, j'ai lu ça sur le Net: mini tempête de neige sur Paris...
J'ai pensé à vous bien sûr
Tiens, simple petite question: vous attendez la veille d'un anniversaire pour acheter le bon cadeau? Une semaine avant, ce serait pas mieux, non?
(pas taper...)
Sinon, bel anniversaire à Merveille
et bel anniversaire de mariage à vous deux... Le couple de la blogo à citer en exemple!
;-)

Écrit par : Coumarine | jeudi, 03 mars 2016

Ici aussi, il a neigé à gros flocons.
Je comprends tout à fait la logique d'Heure-Bleue quant à l'agencement du lit et des oreillers.
Et je lui donne 100 fois raison.

Écrit par : Berthoise | jeudi, 03 mars 2016

"de monop en monop..." ou bien "d'une pâtisserie à l'autre" ;-)

Écrit par : Marie-Madeleine | jeudi, 03 mars 2016

Je suis sortie pour la même raison. Le cadeau!

Et les ingrédients pour le gâteau...

Écrit par : Livfourmi | jeudi, 03 mars 2016

Tiens, je croyais avoir mis un commentaire ce matin...
J'ai dû rêver...si fort que la housse de couette s'en souvient ^^
¸¸.•*¨*• ☆

Écrit par : celestine | jeudi, 03 mars 2016

Le pied d'arriver à la bourre ici c'est que je me régale non seulement des articles bien sûr mais également des commentaires qui suivent !

Écrit par : Brin de broc | dimanche, 06 mars 2016

Les détails , ce sont les femmes , on est comme ça , ça ne s'explique pas , hé oui , je suis sexagénaire , pendant 10 ans , le temps de m'adapter !

Écrit par : Brigitte | jeudi, 03 mars 2016

bien sûr que tu en apprends tous les jours...... et ce n'est sûrement pas fini! Fais confiance à HB !!!!
J'aime bien l'histoire des taies!
Très bel anniversaire à vous deux !

Écrit par : emiliacelina | jeudi, 03 mars 2016

Tu hais les cadeaux d'anniversaire en fait...yakapaenfair !

Écrit par : Brin de broc | dimanche, 06 mars 2016

Je fais tout pareil avec les taies d'oreillers, je me sens moins seule d'un coup.

Écrit par : la Mère Castor | dimanche, 06 mars 2016

Les commentaires sont fermés.