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samedi, 29 décembre 2018

Promenade des Anglaises

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Hier, Heure-Bleue, Tornade et moi sommes allés nous promener dans notre ancien quartier.
Mon ancien quartier car j’y suis arrivé avant Heure-Bleue.
J’y suis arrivé l’année où les Beatles ont chanté « All you need is love », où Procol Harum a fait un tabac avec « A whiter shade of pale ».
Cette année là, « San Francisco » par Scott McKenzie sortait de toutes les fenêtres du quartier.
Le modèle de château que vous voyez sur la photo est un morceau des Archives Nationales.
La rue qui fait face aux tourelles de l’Hôtel Olivier de Clisson nous a hébergés quelque temps.
C’est la rue de Braque.
Pendant les années soixante-dix, c’était une des nombreuses rues sombres du quartier.
Une rue moins étroite que la rue Brantôme où on pouvait serrer la main du voisin en face sans se pencher exagérément.
Mais étroite tout de même.
Je me rappelle une des voisines en face.
Tout le quartier l’appelait « Défense passive ».
Pour éviter les frais de lavage de rideaux et la perte de temps du lavage des carreaux, elle avait peint ses fenêtres, vitres comprises, en rose assez foncé.
Hélas, elle avait une voix qui portait.
Et qui portait essentiellement la nuit…
Voilà à quoi j’ai pensé en prenant cette photo.
J’avais trouvé la vue assez belle, les maisons et les immeubles le long de cette rue sont si beaux que même la lumière de mes jours m’a dit qu’elle reviendrait volontiers habiter par ici.
Nous avons flâné avec Tornade jusqu’à la République où nous avons pris le 20 pour rentrer à la maison.
C’était sympa, finalement nous sommes comme les enfants qu’il faut occuper pour qu’ils se tiennent tranquilles.
Du moment qu’on se promène, ça va…
Ce fut une chouette journée…
La photo de Wikipedia est évidemment bien meilleure que celle de mon smartphone.

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