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mercredi, 08 mai 2019

La Madeleine est une zone à rides...

ikea madeleine.jpg

Comme prévu, malgré nos hésitations sur le but de notre promenade, nous sommes sortis.
Nous sommes allés en direction de Saint Lazare, tergiversant toujours.
« Hammershøi » ou « Ikea » ?
Notre fibre intellectuelle s’est brisée au dernier moment, la curiosité avait trop tiré dessus…
Nous regardions, depuis la vitre du bus, le mouvement de la rue.
Je n’ai pu m’empêcher de me dire que Paris est une ville extraordinaire.
On y voit plein d’enfants étranges faire de la trottinette.
Même des gosses de soixante-dix ans bien tassés et qui, comme le « beatnik » des sixties, attachent quelques cheveux blancs trop longs et trop rares avec un « chouchou ».
Un peu comme Merveille qui a douze ans, les cheveux châtains, longs et drus au lieu de blancs et maigres.
Mieux, je crois de ces vieux mômes qu’ils cherchent délibérément à se faire foutre en l’air par les voitures.
Se balader en trottinette au milieu de circulation de la rue Saint Lazare, les écouteurs dans les oreilles et le regard fixé sur leur « smartphone » est faire preuve d’une inconscience rare.
La chose est d’autant plus risquée que l’automobiliste n’est pas plus prudent qui ne lève l’œil de son smartphone que pour vérifier qu’il n’y a pas de flic dans les environs…
Le problème des retraites semblait donc en voie de solution expéditive quand nous sommes descendus du bus.
Après avoir flâné jusqu’à l’entrée du boulevard de la Madeleine, il nous a fallu faire la queue, comme au musée Jacquemart-André mais l’entrée était gratuite.
Nous avons donc fait un tour dans la nouvelle boutique « Ikea Madeleine ».
Heure-Bleue a failli acheter quelque chose mais la queue aux caisses l’en a dissuadée.
J’ai aussi failli acheter quelque chose mais je me suis heureusement ravisé.
Oui lectrices chéries, sur la foi de ce que j’avais vu sur leur site Internet, je me suis précipité –lentement, vous me connaissez- sur une « cocotte » en fonte.
Le prix était le même que sur leur site.
Hélas, à voir la « cocotte », la taille en permettait au plus la cuisson d’un moineau accompagné de deux pommes de terre à la condition expresse que ce soit des « grenailles »…
Nous sommes ressortis soulagés et ahanant car dans cette boutique, trop petite pour des produits « Ikea », l’odeur repoussante des meubles en aggloméré nuit encore plus aux éponges que la circulation sur la place, entravée qu’elle est par les idées de Madame Hidalgo en matière d’aménagement de la circulation.
Nous avons fait une halte dans un… Un… Bref, Heure-Bleue vous racontera mieux que moi là où nous avons bu un café.
Nous avons repris ensuite notre promenade jusqu’au Monop’ de la Place Saint Augustin.
L’église était visible, les échafaudages qui la cachaient ayant enfin disparu.
Je m’étais dit qu’après la tour Saint Jacques enfin visible, je revoyais enfin Paris comme je le voyais gamin, mais propre.
Hélas, il y eut le feu à Notre-Dame.
Damned ! Encore raté.