Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

vendredi, 29 octobre 2021

Histoire de genoux...

20211028_172010.jpg

Désolé mais pas de devoir pour lundi !
Je suis sur les genoux !
C’était le cas depuis le début de mon adolescence.
Ça se vérifie encore maintenant : Les filles me laissent sur les genoux !
Surtout deux.
Les deux dernières, Merveille et P’tite Sœur.
La journée d’hier nous a fait parcourir, selon le curvimètre de mon PC connecté à un géant du Web, plus de huit kilomètres dans l’après-midi.
Dont environ quatre dans le dédale du « Musée de la Chasse et de la Nature », sis près du pigeonnier où Heure-Bleue et moi avons entamé une vie qui a fini par donner naissance à ces deux filles une génération plus tard.
Comme dit la plus grande « Elles ont kiffé ! »
Nous aussi mais ça nous a un peu tué.
Ah ! Que je vous dise, lectrices chéries, j’ai vu quelque chose d’extraordinaire hier, en dehors de la carcasse restante d’une « Isetta » envahie d’arbustes, totalement incluse dans la nature mais au premier étage du musée.
Eh bien, un des gardiens du musée avait quelque chose d’extraordinaire que je n’avais jamais entendu.
Un Noir avec un accent yiddish à couper au couteau !
Ça m’a surpris, évidemment et nous avons continué la visite.
Au moment de sortir, les trois filles, dont Heure-Bleue, sont évidemment allées aux toilettes.
Les connaissant, je savais que j’étais tranquille pour huit jours au bas mot…
En les attendant j’ai entendu ce gardien, vraiment très au fait de ce que contenait le musée et de quoi il s’agissait dans le détail.
Je n’ai pu résister au besoin de savoir d’où il venait et comment se pouvait-il qu’il ait un accent yiddish, un accent qui était courant quand je suis arrivé dans le quartier en 1966 mais disparu depuis, sauf dans « Les aventures de Rabbi Jacob ».
Cet homme est né au Congo il y a longtemps et est arrivé enfant dans le quartier.
Il est allé à l’école dans le Marais à l’époque où c’était encore « le quartier juif », un quartier dont la population ashkénaze était nombreuse et avait gardé l’accent de Mr Rosenberg, celui du restaurant, pas celui du père d’Anne Sinclair.
Il m’a dit aussi qu’il avait passé un moment en Bretagne et qu’il y avait pris l’accent breton rapidement…
Il est semble-t-il comme Heure-Bleue mais en moins clair : Il prend l’accent de l’endroit où il est.
Je remercie le ciel tous les jours que la lumière de mes jours n’ait pas grandi dans une « cité d’urgence » où la voyouterie pullulait dans ma jeunesse…
Imaginez-la avec un accent « caillera » !
Bref, ce fut épuisant mais chouette, comme journée.
Vous avez vu comme c’est beau Paris, le soir ?