lundi, 04 janvier 2010
Un film de culte…
Dans une note quasi angélique, je faisais il y a peu l’éloge d’une guerre des sexes qui fit les beaux jours de nos nuits –oui, j’ose cette formule et ceux à qui ça ne plaît pas n’ont qu’à regarder TF1–.
Aujourd’hui, avec l’esprit de synthèse que vous me connaissez; cette aptitude remarquable à voir des rapports entre des choses qui apparemment n’en ont pas ; je ne peux m’empêcher de faire un rapprochement entre un bouquin recommandé par « femmes engagées » et une longue suite de constatations curieuses dans les relations entre les hommes et les femmes.
Ainsi, chez « femmes engagées », l’ouvrage de Bénédicte Manier « Quand les femmes auront disparu » décrit les mécanismes qui, hier conduisaient au meurtre des filles et aujourd’hui, « grâce » à l’échographie, conduisent à l’avortement quasi systématique des fœtus féminins.
Quant à moi, ça me remet en mémoire la longue (très longue…) « lutte pour la libération sexuelle » –quelle formulation ! – et sa cohorte de questions.
Au début, c’est à dire depuis toujours, bien que ce fut mis en forme par Madame de Lafayette, vous savez, cet auteur –Non ! Pas « cette auteure » ! – la question, du moins officiellement, était, pour éviter l’apparition de bambins inattendus, celle de « l’amour sans sexe » (mon œil…).
Puis, dessalement des filles aidant et progrès des garçons dans l’art de la négociation (Tu veux pas ? Mais si, mais ma maman, etc…), la grande question était devenue, jusqu’à la loi Neuwirth dite « de la pilule », « comment faire l’amour sans faire d’enfants ? ».
Avec l’avènement d’une contraception enfin efficace, survint la possibilité tant attendue par certains « du sexe sans amour ».
Nous n’y gagnâmes point, car avec le féminisme militant, l’apparition de « Cosmopolitan » et l’engagement politique de « Elle » ; les garçons, de la position enviée de chasseur (les râteaux faisant partie de la chasse à l’affut ne nous dérangeaient pas outre mesure), passèrent à celle de proie, moins flatteuse…
Les filles, quant à elles, après s’être émerveillées du statut de chasseur et après avoir émasculé les garçons pendant plus de vingt ans, se mirent à se plaindre que « les mecs n'ont plus de c... ».
Nous étions donc passés successivement de l’amour sans sexe à l’amour sans enfants, puis au sexe sans amour. De plus en plus souvent, grâce à la PMA il est question de « faire les enfants sans sexe ».
Ainsi, tandis que l’Orient tue les filles, l’Occident élimine le besoin de garçons…
La planète sera donc sauvée, la réduction sévère de gaz à effet de serre deviendra une réalité grâce à l’élimination de l’espèce la plus polluante : la nôtre.
Bon, emporté par mon lyrisme habituel j’exagère peut-être.
Mais si peu…
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