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mercredi, 04 mai 2016

Ode au rat…

Ouaip, j’ai un nouveau clavier !
Un avec la sérigraphie sur toutes les touches !
Et une nouvelle souris !
Une qui réagit au quart de poil sous mes doigts.
Mais non, ne frémissez pas d’angoisse, lectrices chéries, je reste irrévocablement collé à Heure-Bleue…
Et du coup, vous savez quoi ?
Non, n’ayez crainte, je ne vais pas me remettre, comme Coumarine, à la poésie.
Même si je sais que j’arrive à un âge où il faut recommencer à s’habituer aux vers…
Je vais plutôt régler quelques dissensions entre les générations à propos de « combinaisons ».
Vous n’étiez pas d’accord avec ce que j’en gardais comme idée.
Hélas, lectrices chéries, fort seulement de souvenirs, je me suis trouvé hier, comme la cigale de la fable, fort dépourvu.
En plus, aucune bise n’est venue me consoler.
Ouais, bon, je sais, Berthoise, c’est mauvais mais que veux tu…
Célestine m’a proposé comme produit de remplacement des choses comme des « nuisettes » vendues par le trio helvétique.
Berthoise m’a parlé de « fond de robe ».
Pour ce que j’ai vu, c’est plus proche de la combinaison.
Hélas, Berthoise, c’est bien trop court !
En 1958, un tel « fond de robe » eut fait jeter des cailloux à la première distraite qui aurait oublié de mettre une robe sur ce « fond de robe ».
Alors j’ai cherché et j’ai trouvé.
Voilà, lectrices chéries, ce qu’était une combinaison dans ces années où ce n’était pas encore l’espoir d’un bien-être à venir qui courait dans les rues mais le soulagement palpable que la dernière bagarre générale fût enfin terminée.

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Franchement, est-ce que ça ressemble à une « nuisette » ?
A ces époques, Georges Rapin s’apprêtait à assassiner Domino et finirait massicoté au début des sixties.
Mary Quant ne m’avait pas encore permis de deviner chez d’autres ce que mes petites camarades ne m’avaient dévoilé qu’avec prudence au cours d’échanges d’informations.
Les dames sérieuses n’entraient pas dans les églises « en cheveux » et les messieurs préféraient aller au bistrot en face pour garder leur béret .
Bref, c’était un temps où on ne rigolait pas avec la pudeur, du moins publique.
C’était mieux que l’Espagne de Franco où un baiser dans la rue vous valait un procès verbal.
Alors, ces combinaisons, Lakevio et Mab, ça ne ressemble pas plus à ce que vous avez vu sur vos mères ?