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vendredi, 17 janvier 2020

23ème devoir de Lakevio du Goût

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23ème devoir de Lakevio du Goût

Hopper me rappelle chaque fois quelque chose de nouveau, me raconte une nouvelle histoire, un angle de vision que je ne soupçonnais pas.
Et vous ?
Que vous dit cette toile ?
Que fait la cette jeune fille ?
Qu’attend-elle ?
Dites le lundi…

mercredi, 15 janvier 2020

Espoir...

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Vous vous rendez compte, lectrices chéries ?
Avant-hier matin j’ai appelé un plombier.
Hier je l’ai rappelé et quelques instants plus tard son ouvrier m’a appelé et m’a « juré-craché » qu’aujourd’hui même il viendrait chez nous faire en sorte que l’appartement du voisin ne soit pas inondé.
Deux jours ! Qui dit mieux pour un plombier ?
Bon, j’écris ça pour me remonter le moral car le plombier qui tient les délais pour un travail a quelque chose d’aussi allégorique qu’un ministre qui tient ses promesses.
À dire vrai, je crains un peu que ça se passe comme pour la loi Neuwirth…
Souvenez vous, lectrices chéries, comme vous étiez impatientes à l’idée de pouvoir câliner sans avoir à révéler, un matin d’inquiétude après avoir consacré une nuit au dieu Pan,  « Euh… Maman, grand’ mère, ça te dirait ? ».
Rappelez vous surtout comment Mr Neuwirth vous avait donné tant d’espoir alors que vous, comme nous, aviez le feu au c…œur.
Pour en revenir à ce plombier, je crains quelque chose de voisin.
Ce législateur avisé, qui avait sans doute un fille qui le tannait, avait donc, dès 1967 proposé qu’on autorisât la vente de « la pilule ».
Je me rappelle parfaitement que la chose ne fut définitivement acquise qu’en 1973. D’où l’aspect déraisonnable de voir le plombier se pointer dès ce début d’après-midi.
D’ici là, je trouverai bien une solution pour éviter une catastrophe.
Comme entre 1967 et 1973 en somme…

lundi, 13 janvier 2020

Devoir de Lakevio du Goût No 22

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L’après-midi s’éteignait doucement tandis que je regardais la voiture s’éloigner vers le sud.
Je savais que c’était le sud.
Quand c’est le début de l’été et que la lumière de fin d’après-midi « à la Monet » frappe la maison en face, je sais qu’elle vient de l’ouest  et que la route mène vers le sud.
Et ça ne me console pas car « elle » s’en va.
Pour une fois qu’elle avait bien voulu venir déjeuner chez moi, j’avais tout fichu par terre.
Encore un de ces mots débiles et malvenus qui m’échappent toujours au moment où je devrais me taire.
La journée était pourtant une de ces journées ou tout semble prévu pour donner une idée du paradis.
L’apéritif que j’avais préparé fut léger, d’autant plus léger qu’elle aimait plutôt les sirops à l’eau que les alcools.
Je n’avais pas même osé boire le « baby » dont je me délectais par avance.
J’avais reposé dans le placard la bouteille de « Lagavulin » avec quelque regret mais je m’étais même senti gêné et il m’aurait semblé audacieux,  presque déplacé, de boire de l’alcool alors qu’elle semblait si sage avec son envie discrète d’une simple menthe à l’eau.
Elle avait, m’avait-elle dit « peur des alcools qui risquaient de lui faire perdre de la retenue ».
En homme bien élevé, du moins le pensais-je, j’avais obéi et lui avait servi la menthe qu’elle avait réclamée.
Une chance qu’il y en ait eu, réservée aux rares enfants de la famille qui venaient parfois me rendre visite.
Je l’avais servie, puis étais retourné vers le placard et j’avais trouvé une bouteille de sirop de grenadine.
Je préférais nettement ça à la menthe…
Je la regardais un peu à la dérobée tandis que nous parlions à bâtons rompus, de choses et d’autres.
Surtout d’autres pour ne pas avoir à aborder de sujet trop personnels.
Quand j’ai dit « On passe à table ? » elle a souri, détendue puis s’est levée d’un mouvement élégant de danseuse.
J’ai fait semblant de ne pas voir l’éclair pâle de sa jambe découverte un instant et l’ai précédée pour tirer sa chaise, troublé au-delà du raisonnable.
Au moment du dessert il y eut un bref instant de gêne dans la conversation quand je l’ai fait rire et qu’à pouffer elle a échappé une miette de gâteau qui s’est envolée par-dessus la table.
Je l’ai rattrapée au vol et la lui ai rendue posée sur le bout de l’index.
« Vous pouvez la reprendre, si vous voulez… »
Elle m’a seulement jeté un regard indécis puis s’est lancée et m’a pris le doigt d’une main douce et récupérée « sa » miette d’un petit coup de langue tout en me regardant.
C’est exactement là que j’aurais dû chuchoter un « merci » discret puis me taire et simplement goûter l’instant, profiter de son charme et de la douceur du moment.
Mais non… J’ai dit bêtement « c’est tout ? » avec un petit rire assez vulgaire je le reconnais.
Elle a lâché ma main, jeté sa serviette sur son assiette, s’est levée, a attrapé sa veste et s’est enfuie sans un mot.
Et je suis là, comme une andouille, à regarder sa voiture s’en aller vers le sud…

dimanche, 12 janvier 2020

Zero social...

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J’apprends avec stupeur d’un commentaire d’Adrienne que le monde s’est précipité  dans une activité étrange : Le tricot de pull-over et moufles pour koalas.
Il me semble évidemment étrange qu’on puisse se mettre à tricoter pour des bêtes qui vivent habituellement dans leurs poils à eux, pas dans ceux des moutons.
D’autant plus étrange que ces bestioles ne risquent pas tant le rhume que la cuisson car leur habitat est dévasté par des incendies apparemment inextinguibles malgré l’importance des moyens mis en œuvre.
Encore plus étrange de trouver des volontaires pour tricoter des moufles à des animaux qui vivent à vingt-mille kilomètres de chez nous alors qu’il ne viendrait à l’idée de personne de donner son pull à un SDF en chemise boulevard de Strasbourg alors que le pauvre hère vient de se faire envoyer au bain par le « Samu social » faute de place.
Puis, en réfléchissant un instant à la chose, un souvenir est venu qui relativise la surprise ressentie.
Que je vous raconte…
Je sortais à peine de l’état enviable d’étudiant quand le Sahel a été dévasté par la sécheresse.
C’est vers cette époque que je me suis rendu compte que le sérieux des gens chargés de notre avenir était assez surfait.
À l’orée des années 1970, le Sahel filait vers une catastrophe humanitaire sans précédent.
Enfin « sans précédent » si on oublie toutes les autres qui n’avaient pas plus de précédent.
Une très longue sécheresse priva totalement d’eau et  causa une famine épouvantable dans un pays d’Afrique de l’Ouest.
Le monde se débrouilla comme il put pour faire plaisir à l’ONU qui dénombra alors jusqu’à vingt-cinq millions de victimes de la faim.
Et c’est là que j’ai vu le génie et la jugeote des gouvernants des pays venus à l’aide de cette région d’Afrique de l’Ouest :
Un pays nordique dont je ne me rappelle plus le nom envoya des couvertures et des anoraks.
Sans doute pour pousser les affamés à s’abriter du soleil histoire d’échapper en plus à un mélanome malin.
La Suisse, mobilisant ses industries fit mieux encore et envoya… du lait en poudre par tonnes…
Du lait en poudre, dans un pays où il n’y a pas d’eau.
Et on nous dit à tout propos « laissez faire ceux qui savent ! »
Je t’en foutrais, moi du « ceux qui savent »...

samedi, 11 janvier 2020

Le sens du courant...

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J’ai encore entendu quelque chose qui m’a fait bondir.
Franchement ! Oser dire « Le Web produit plus de CO2 que l’automobile. »
Bon sang ! Quelqu’un qui diffuse des âneries pareilles devrait être poursuivi soit pour « dénonciation calomnieuse » soit pour « propagation de fausse nouvelle ».
Pourtant il suffit de demander :
Bagnole ?
La voiture c’est 1.2 milliard de véhicules dans le monde.
50 kW de puissance moyenne.
1 sur 2 utilisée rarement reste donc 600 millions de véhicules utilisés.
1 sur 3 utilisée en moyenne soit 200 millions de véhicules en circulation chaque heure du jour et de la nuit dans le monde.
Autant dire que seulement 16.6% des véhicules circulent 24 heures par jour dan le monde.
C'est peu mais ça suffit.
Ça représente 87.600 TWh par an consommés pour transporter une moyenne d’une tonne de ferraille pour 80 kg d’être humain…
Á comparer à une une production d’électricité de 20.000 TWh par an dans le monde.
Dont seule une part très minoritaire est utilisée pour échanger des âneries sur le Web, des courriels, regarder des films, dire du mal du voisin, tout ça.
Bilan ?
On consomme plus de quatre fois plus de TWh à brûler du pétrole qu’à faire de l’électricité.
Et pourtant quelqu’un a osé écrire que le Web produisait plus de CO2 que la voiture dans le monde !
Tu dis ça à une calculette, elle t’explose à la figure...
Sauf évidemment, si un fabricant malicieux a développé l’ordinateur à essence et le « smartphone » à huile de palme...