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vendredi, 20 octobre 2006

Ah la la...

Alors que j'allais écrire une note d'un intérêt ébouriffant sur le refus de la misère (j'avais commencé à le mettre en pratique en envoyant au bain un quémandeur sur le chemin du G20), je lis un commentaire désespérant sur ma note "alphachymotrypsine" :

" Réponse à ange étrange, Comment prétendre n'être pas raciste et préférer un medecin "blanc". Relie ta phrase ange, t'es pas crédible. Et encore ton "bazané" il est médecin. J'imagine que si tu croises deux SDF, l'un blanc, l'autre "bazané", tu donneras (si tu donnes!), au "pâle du genou" car tu le préfereras au "bazané". Mais bien sûr cette distinction ce n'est pas du racisme, c'est quoi déjà ? Aide-moi Ange-Etrange, je ne vois pas ! Ce que que l'on peut simplement espèrer c'est que notre ami qui s'est rendu chez ce très bon médecin, aura changé d'opinion et qu'il retournera chez ce même médecin. Comme ça lui pourra peut être commencer à dire "je n'ai plus une once de racisme en moi"
Ecrit par : dematons
jeudi, 19 octobre 2006 "

Voilà la probable raison première de l'émergence des "smileys" qui, tels une ponctuation en caractères gras, parsèment de leur symbolisme épais les échanges (?) sur le Web.

Il est agaçant, quand on croit avoir affaire à des gens dotés d'un peu d'esprit, d'être quasiment obligé d'expliquer une histoire de Toto, ça en ôte le sel (quand il y en a)...

Ce "dematons", que j'ai la chance de ne pas connaître, est l'archétype de celui que dans ma note j'appelais justement le bêta "anti-racisto-scoutiste ", celui qui va faire remarquer à un ornithologue qu'on ne dit pas "un aigle" mais "un oiseau de couleur", le donneur de leçons à contre-temps, celui qui confond compréhension et angélisme, le faux anti-raciste qui n'osera pas traiter un Malien d'andouille de peur de s'entendre dire "tu dis ça parce que je suis noir" ou se faire traiter de raciste.
Bref, le mec qui n'a pas compris Rousseau mais prétends le mettre en pratique.

Si encore ce genre de vieux con avant l'âge allait exercer ses talents de censeur ailleurs que sur mon blog, mais non, il vient chez moi étaler les stupidités qui démontrent à l'envi qu'il n'a pas compris ce qu'il vient de lire.

S'il vous plaît, lecteurs pas d'accord avec moi, ne laissez pas de commentaires, je n'accepte que les compliments.
Et encore, arrangez vous pour qu'ils soient dithyrambiques, pas de faux enthousiasme tiède, ça me vexe.

Voilà

mercredi, 18 octobre 2006

PS

Je viens de lire un truc qui me troue.
Une dame, militante socialiste, probablement pas méchante (encore que...), sans doute dotée d'un bon niveau de formation puisqu'elle fut directrice à la Protection Judiciaire de la Jeunesse, nous sort dans Libération :

"Le parti a fait de grosses gaffes en distribuant de l'argent à mauvais escient à des gens pas responsables. On a fait du RMI un assistanat. On doit obliger les gens à donner même quatre heures de travail pour obtenir un minimum."

Cette nunuche, dont le raisonnement n'est pas sans rappeler la vieille tendance judéo-chrétienne, celle dont le porte-monnaie est rempli de scorpions, qui pousse à laisser crever son prochain (celui qu'on est censé aimer) plutôt que partager ce que l'on a (surtout si on a beaucoup, le phénomène est d'ailleurs assez rare pour qu'on ait canonisé le curé d'Ars et Saint Martin); cette nunuche donc, nous la baille belle : Ainsi il n'y aurait pas assez d'emplois au point qu'on se retrouve avec deux millions et demi de chômeurs et un million et demi de RMIstes et on trouverait du boulot en pagaille mais payé au tarif RMI ?
Ca, comme raisonnement de militant d'un parti censé soutenir les petites gens, c'est bien trouvé.
Ou alors elle n'a pas fait gaffe et a cru s'être inscrite au MEDEF...
Quand je vous dis que le monde est plein de gens de bonne volonté qui, pour nous aider, rétabliraient l'esclavage et qui, pour nous assurer une retraite heureuse lanceraient la mode de la piqûre à cinquante ans.

L'enfer est pavé d'intentions pas si bonnes que ça...

Camarades ! On vous trompe !

Ce matin j'ai écouté J.M.Sylvestre, ça faisait longtemps que je n'avais prêté attention à ses arguties...
Je peux rassurer ses aficionados, ceux qui ne l'ont pas entendu depuis quelqe temps.
A quelques détails près, il n'a pas changé.
Parmi les détails, il y en a tout de même un assez inquiétant : Il baisse.
Ou alors c'est son ouïe...
Mais il baisse...
Il nous a fait ce matin un résumé assez bizarre de son expérience d'hier soir.
Hier soir il a assisté au faux débat du PS.
Le fameux débat au cours duquel il était interdit de débattre.
Que croyez vous qu'en tira notre inénarrable chantre de la théorie du renard dans le poulailler ?

Eh bien, il en déduisit que nos trois faux-débatteurs n'avaient rien compris au libéralisme !

L'idée que lui-même n'avait pas saisi que nos trois faux-débatteurs ne défendaient pas le système qu'il prônait ne l'a pas effleuré un instant.
Imaginez le rédacteur en chef de l'Humanité expliquant à ses lecteurs "Sarkozy n'a vraiment rien compris au marxisme, la preuve, il ne l'applique pas à Neuilly ! ".
D'un autre côté, il semblerait aussi que nos trois faux-débatteurs, se soient quelque peu trompés de sujet.
Les supporters de leur parti les attendaient sur un projet de société, ils ont eu droit à un business-plan...

jeudi, 12 octobre 2006

Alphachymotrypsine

Hier votre serviteur avait rendez-vous chez un pneumologue.
Le chirurgien à qui j'avais fait l'honneur de m'éreinter avait, au détour de mes résultats de scanner -pardon, d'examen tomodensitométrique- décelé un mitage d'éponges plus connu sous le nom d'emphysème.
Soit...
L'éreinteur me fit donc une ordonnance m'engageant à consulter auprès d'un de ses confrères, extrêmement pointu à ses dires.
Soit...
Je pris donc le rendez-vous idoine et m'y rendis tout à l'heure.
Je regardai de plus près les coordonnées du ponte qui m'allait recevoir et restai soufflé (ce qui, pour un emphysémateux est risqué, convenez-en.) !
Mon épongeologue avait un patronyme peu gaulois, ça c'est la version "politically correct", en fait il avait carrément un nom rebeu ! Abdelkader X !

C'est dingue, non ?! Moi qui suis un bon Français, certes enjuivé paternellement, mais tout de même, je n'étais qu'un pauvre ingénieur alors que lui, un simple rebeu était docteur ! Spécialiste de surcroît !
Après m'être dit que vraiment, tout foutait le camp, il me fallut songer à mon entrevue avec ce que, en d'autres temps où je n'avais cure de la médecine, j'aurais appelé mon rastaquouère.
Fallait-il le saluer du déférent "Bonjour docteur !" avec l'humilité du patient devant La Science qui l'allait sauver, mettant dans sa poche, et son mouchoir par-dessus, les préjugés qui avaient fait la force de l'Empire Français ?
Allais-je opter pour le "Yo ! Abdel ! Total respect ! " articulé grassement et affecté d'un accent " 9-cube " à couper au couteau ?
Qui sait, peut-être penserait-il alors "Merde ! j'ai raté mon intégration ! "
Allais-je lancer la conversation sur un sirupeux "Finalement, quand on veut, on peut hein ? L'assimilation ça marche !" puis, emporté par un élan anti-racisto-scoutiste j'aurais entamé le couplet sur "les maghrebins qui ont soif d'intégration mais sont rejetés par les forces obscurantistes de la droite réactionnaire qui n'ont rien compris et ne voient pas dans le beur qui t'étouffe ton vélo l'appel au secours des jeunes des quartiers défavorisés."
Eh bien, rien de tout cela, figurez-vous que si ce médecin avait une matité qui ne devait rien aux UV de l'institut d'à côté, il avait en outre le visage avenant qui le faisait regarder comme un gâteau par Douce Moitié.
Tandis que j'en bavais de jalousie il me remonta le moral en m'assurant que je n'allais pas mourir demain.
Mais que je ne devais pas entretenir d'illusions fallacieuses, que mon emphysème, s'il n'était pas catastrophique, n'était pas dû à la flemme d'une enzyme au nom à trente-deux syllabes (voir le titre) mais à un abus de clopes...
Salaud de rebeu ! Toujours à vous culpabiliser...

lundi, 02 octobre 2006

On est plus fort que les Chinois !

Je viens de lire la dernière note d'une autre copine de blog. La copine dont une des filles veut faire l'actrice.
Et ne trouve à le faire que gratuitement...
Il semble que la société industrielle déborde sur le monde artistique.
Comme elle le faisait remarquer, c'est comme dans les entreprises, le stage non payé devient à la mode.
Son actrice de fille a été élue pour tenir le rôle principal d'un court-métrage.
Ce rôle, probablement intéressant sur le plan artistique, le sera beaucoup moins sur le plan financier.
Elle ne sera donc pas payée pour faire le plus beau métier du monde après princesse.
Le stage d'acteur pas payé, avec le stage gratos en entreprise, ça signe une nouvelle mode (lancée tout de même depuis quelques années), la mode de faire travailler les gens sans les payer du tout !

Quand on pense à ces ballots de Chinois qui vont payer (communisme oblige...) leurs ouvriers jusqu'à 15 centimes d'euro de l'heure !
Des idiots empêtrés dans l'idéal marxiste; généreux mais impraticable.
Ils seraient aussi malins que nos chefs d'entreprise et nos producteurs de cinéma, ils expliqueraient à leurs petites mains grassement payées que, finalement non, elles ne seront pas payées.
Après tout, il s'agit tout de même d'une formation longue.
Ces petites mains devraient même s'estimer heureuses qu'on ne leur facturât pas la formation...