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mercredi, 10 mai 2006

La bataille duraille...

Tous les jours je viens sur mon blog.
Personne n'est venu écrire à ma place...
Bande de flemmards, j'aimerais tant que quelqu'un vienne écrire un poème célèbrant ma finesse d'esprit.
Un sonnet bien tourné, dans le quel on retrouverait le parfum des vers et non l'odeur des pieds...

lundi, 24 avril 2006

j'ai...

Reconnaissez que "j'ai" est quand même plus court que "je suis paresseux" et dit sensiblement la même chose...
Pour tout vous dire, ce petit séjour dans un milieu pourtant très hospitalier m'a éreinté...
Sentant poindre une inquiétude légitime chez mes innombrables fans, je me jette sur mon clavier avec le manque d’ardeur qui sied à celui que l’idée même de glander épuise…

samedi, 08 avril 2006

On nous a bien eu...

Il y a quelque temps, sur un autre blog, j'avais commis une note sur notre dette publique, j'y écrivais, entre autres, qu'il ne fallait pas se tracasser, que nos bambins ne verraient pas, dès leur naissance, leur berceau tapissé de papier bleu.
Du strict point de vue de la position des créanciers -nous- et du débiteur -l'Etat-, c'était tout à fait vrai.
Seulement voilà, en ces temps troublés de la priorité financière sur toute autre considération, il semblerait que nos chères têtes blondes aient à supporter un fardeau pour le moins curieux: Celui de rembourser à d'autres l'argent que l'Etat a emprunté à leurs parents.
Au hasard de mes lectures, j'ai en effet appris que la puissance tutélaire censée veiller sur l'intérêt général, le nôtre en l'occurrence, avait renfloué, fort mal, ses caisses en vendant quasiment la moitié (~500 milliards d' €) de sa dette à des investisseurs étrangers.
Nos élites, toujours partantes pour boucher le trou d'aujourd'hui en creusant un plus grand trou pour demain, parodiant Louis XV, "Après moi, le déluge !" sont en passe de réussir un exploit mirifique: Nos enfants et petits-enfants devront rembourser à des fonds de pension étrangers des sommes empruntées de force à notre génération !
Tant que ça restait chez nous, on pouvait se dire en ricanant que l'Etat nous demandait de rembourser l'argent qu'il nous avait emprunté, maintenant, nous devrons, d'une façon ou d'une autre, rendre à d'autres ce qu'on nous a emprunté...
Une lueur d'espoir (?) toutefois subsiste, grâce au CPE, CNE et autres cogitations douteuses de ces mêmes élites, nous serons insolvables...

mercredi, 05 avril 2006

Déshonorée mais pas conten-en-te...

Monsieur Dominique Galouzeau de Villepin, vous êtes sans aucun doute un homme pas plus stupide qu'un autre.
Les évènements montrent toutefois que vous l'êtes au moins autant.
Vous avez aujourd'hui 53 ans, et, bien que sorti de l'ENA il y a 26 ans, votre connaissance des détails de la langue française laisse encore à désirer.
En effet, bien que vous ayez commis quelques opuscules, certains à la gloire de Napoléon (je les pense plutôt à votre gloire, mais bon), d'autres de poésie plutôt médiocre -n'est pas Lautréamont qui veut et est Mallarmé qui peut- , il semble que ces travaux ne vous aient pas appris ce que sont les faux-amis et autres contresens dont foisonne notre belle langue.
Si j'en crois la presse, bien informée en matière de coups de pied en vache, vous auriez dit quelque chose du genre "La France a besoin qu'on la prenne, ça la démange dans le bassin".
O.Giesbert prétend même dans son oeuvrette "La tragédie du Président" que vous seriez allé jusqu'à dire "La France a l'air à la ramasse. Mais observez la de près. Elle a les jambes écartées. Elle attend qu'on la baise: ça fait trop longtemps que personne ne l'a honorée."
Outre le côté neuf-trois du langage, il ressort de vos propos que vous confondez "honorer la France" et "baiser les Français".
Ce n'est pas à l'honneur de l'enseignement que vous avez reçu, mais manifestement pas assimilé, à moins que vos cours n'aient été dispensés dans une salle de garde...

mardi, 28 mars 2006

Après l'homme sandwich, l'homme yaourt...

Maaaâme Rose-Marie VAN LERBERGHE
Je vous écris de vive voix ce petit mot qui, je l'espère vous fera plaisir.

Suite à la visite (forcée) d'un de vos établissements qui, quelques décennies plutôt, faisaient l'admiration du monde entier, je me vois contraint de faire quelques remarques.
Je conçois bien, comme l'a dit celui qui était au gouvernement quand vous fûtes nommée, que "si la santé n'a pas de prix, les dépenses de santé, elles, ont un coût".
Vous êtes une femme intelligente, vous avez suivi une "formation supérieure", votre cursus est remarquable, vos études aussi, qui vous ont conduite à l'agrégation de philo, via Normale Sup, puis Sciences Po puis, l'ENA, études brillantes, certes, mais financées entre autres par mes impôts.
Néanmoins, un petit quelque chose me dérange dans votre approche de la santé publique, et surtout son but.
Votre CV, qui mentionne entre autres un passage chez Danone, semble vous avoir fait oublier que l'hôpital n'est pas une usine et que les gens qui vont s'y faire soigner ne sont pas des pots de yaourt dont on doit considérer avant tout les coûts de fabrication.
Vous semblez avoir oublié, de la même façon, que les gens qui y travaillent ne sont pas des tâcherons toujours trop chers et toujours trop nombreux.
Ces petits "détails", comme dit Le Pen, ne vous troublent pas, vous qui, probablement, bénéficierez de soins attentifs, entièrement financés par nos soins, si vous souffrez d'une quelconque affection.
Si tout se passe bien, vous irez vous faire soigner, aux frais de la Sécu bien sûr, à l'hôpital américain de Neuilly.
Bref, tout ceci pour vous dire qu'il serait sans doute plus judicieux que vous retourniez à vos yaourts et que, surtout, vous ne veniez plus "réformer" un système de santé qui fonctionne déjà mal grâce aux améliorations apportées par des gens qui pensent comme vous.
Si ce système fonctionne mal, rappelez-vous que c'est parce que des gens comme vous, obnubilés par la rentabilité, utilisent leur pouvoir pour le démanteler, comme si la santé publique devait être rentable...
Couper les financements pour diminuer les prélèvements de ceux qui ont déjà presque tout au détriment de ceux qui n’ont presque rien a déjà un petit quelque chose scandaleux.
Expliquer en sus que si les sous sont bouffés, c’est à cause de ces salauds de pauvres qui se paient le luxe d’être malade sans en avoir les moyens est franchement immonde.
Quand vous remarquez qu'un infarctus aigu "coûte à Beaujon ou à Henri Mondor 32% plus cher que la moyenne nationale ", manifestement ce que ça coûte au malade ne vous effleure pas.
Si je puis me le permettre, dans le but d'améliorer l'efficacité de notre système de santé, je vais vous donner une solution qui me paraît efficace:
Plutôt que soigner les gens en regardant combien ça coûte, regardez leur carte d'identité et faites comme un garagiste:
Trop vieux ? -> Laissez tomber la maintenance !
Traitement lourd ? -> Vérifier si le patient est pauvre ou chômeur, dans ces deux derniers cas pratiquez l'euthanasie.
Sinon, s'assurer que le patient fait partie d'une caste qui vaille le coup, si c'est un smicard, vu le nombre de chômeurs, il sera aisément remplacé, ça fera une économie et en plus ça améliorera les comptes des caisses de retraite.
Tout comme l’état rêve d’une cigarette sans tabac, sans fumée, sans cancer mais avec juste les taxes, vous rêvez d’une Sécu sans hôpitaux, sans personnel, sans malades, avec juste les cotisations.
Quelques années de ces pratiques feraient de la Sécu une entreprise florissante et tout à fait apte à réveiller l'appétit des investisseurs au point que les OPA seraient légion.
Votre rêve, non ?