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samedi, 13 mai 2017

L’amour de moy s’y est enclose…

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Hier, pour compenser le manque d’asperges causé par ma sensibilité au ton sur lequel on me parle, la lumière de mes jours s’est offert un bouquet de pivoines.
Un magnifique bouquet de pivoines roses qui, quoique discret exhalaient un parfum délicieux.
C’est en en admirant le pétale délicat que j’ai su, et il était temps, pourquoi j’aime tant les peaux claires.
Pas seulement claires, non, celles qui justement sont comme le pétale de la pivoine rose.
Celles qui sont diaphanes.
Mon dieu, la diaphanéité de certaines peaux…
Elles ont toujours eu pour moi quelque chose de plus que toutes les autres peaux.
Vous savez bien, lectrices chéries, que beaucoup de peaux prennent tout leur éclat en plein soleil ou simplement dès que le temps est lumineux.
Peu savent, j’en suis sûr, que ces peaux diaphanes, si fines qu’on les dirait faites de pétale de pivoine ou de certaines roses, ont une caractéristique merveilleuse.
Leur éclat reste intact, voire est rehaussé et rendu plus attirant encore quand le temps est incertain.
Quand la lumière est diffuse, le ciel nuageux, leur diaphanéité vous donne envie de les toucher, rien que pour être sûr qu’elles ont la douceur du rêve.
Bon, avec les pivoines, il faut éviter, c’est extrêmement fragile.
Avec les femmes aussi.
Il faut au moins avoir la permission.
J’ai heureusement la chance insigne que la lumière de mes jours a cette peau.
Il y a même des moments où ça l’embête.
Si je m’écoutais, elle ne pourrait même pas plier la nappe ni faire quoi que ce soit d’autre.
Heureusement, je me rappelle les marques que laissait ma barbe sur sa peau.
Et je n’ai pas envie de sentir la marque de sa main sur ma joue.
Oui, elle est comme ça, la lumière de mes jours.
La surprise lui fait souvent cet effet là.
Comme celle du chat endormi qu’on vient de toucher par inadvertance.
Cela dit, relativisons tout de même.
Si le tas de linge à repasser ne diminue pas, c’est surtout parce qu’elle regarde plus attentivement la série censée lui donner du cœur à l’ouvrage que parce que je la dérange.
Vous ne vous rendez pas compte, lectrices chéries ce qu’est vivre soumis la tentation permanente de caresser des pétales de pivoine…