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lundi, 25 septembre 2017

 Tuileries...

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Que les Tuileries sont belles sous le soleil d’automne !
Il fait frais mais pour une fois, ça me va.
Rien que l’idée de traîner les pieds dans les feuilles mortes de l’allée de Diane me ravit.
Et puis, les Tuileries…
Toutes ces allées, mille fois arpentées, mille fois parcourues.
Toutes ces fois arpentées, le désespoir accroché à l’âme.
Toutes ces fois parcourues, l’allégresse accrochée à la gorge.
Quand vous vous sentez si malheureux que ça vous étrangle.
Que vous n’osez plus dire un mot de peur d’éclater en sanglots.
Quand vous vous sentez si heureux que ça vous serre la gorge.
Que vous ne pouvez plus dire un mot, de peur de dire une bêtise qui va tout gâcher.
Dans cette lumière d’automne qui dore les feuilles et les allées, me vient une question.
Pourquoi parle-t-on toujours du cœur alors que ce n’est jamais là que ça se passe ?
Plus j’y pense, plus je me demande pourquoi c’est toujours la gorge ou le ventre qui semblent être les seuls aptes à transformer les sentiments en sensations…
Et je ne le sais toujours pas.
Mais d’aussi loin que je me souvienne, ce fut toujours ce que j’ai ressenti.
Des fois c’était bien.
Des fois c’était douloureux.
Mais toujours à l’automne.
Toujours dans ces grands jardins que sont les Tuileries, le Jardin des Plantes ou le Sacré-Cœur.
C’est peut-être bien à cause des bancs ou des chaises…