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mardi, 06 février 2018

Les années font des confits denses…

En plus il neige…
Il ne manquait plus que ça !
Ce matin déjà, ça a commencé bizarrement.
J’ai mis une lame neuve dans mon rasoir.
J’ai étalé consciencieusement de la mousse sur mon visage.
Il y eut un mieux immédiat : Ça masque assez bien l’outrage des ans sur ma figure.
J’admire la magie de cette noisette bleu foncé posée sur ma main qui se transforme en un blanc éblouissant rien qu’à l’étaler sur mon visage.
Ça me rajeunit d’environ…
Deux heures…
Contrairement à Jézabel je n’ai pas « cet éclat emprunté dont elle eut soin de peindre et d’orner son visage pour réparer des ans l’irréparable outrage ».
Alors évidemment, la lame neuve met en évidence ce fameux outrage.
Les malheurs de la lame ont hélas entamé ma fierté.
Enfin, la peau de mon visage.
J’ai compris sur l’instant pourquoi les femmes ne se rasaient pas.
Je suis sûr que la nature ne les a pas pourvues de barbe pour préserver leur amour-propre.
Histoire d’éviter que l’épreuve du rasage ne souligne le passage des années plus que le passage de la lame…
Oui lectrices chéries, les années passant, la peau perd cette fermeté qui permet au rasoir de passer sans créer de ces plis qui arrêtent la lame encore mieux que le poil.
Au départ, on a l’impression que la peau est restée douce.
Un peu de réflexion bat en brèche cette idiotie d’un optimisme béat.
Quand j’y pense, c’est un peu comme la lotte défraîchie.
On croit qu’il s’agit de douceur alors qu’il n’est question que de mollesse.
C’est épouvantable !
Du coup, le commentaire de « Sophie qui n’a pas de blog » me ramène cruellement à une dure réalité.
Hélas, « Sophie qui n’a pas de blog », il est tout à fait vrai que j’aime le marivaudage.
Trois fois hélas, « Sophie qui n’a pas de blog », le miroir de la salle de bains me le dit clairement : « Laisse tomber le marivaudage, Le Goût ! Tu n’auras plus jamais aucune chance que ça marche ! »
Comme « j’écris à haute voix », Heure-Bleue me jette à la figure à l’instant :
- En plus Minou, je te conseille vivement de ne même pas tenter !
Tout m’est interdit désormais, si ce n’est par le temps, c’est par la lumière de mes jours.
Que vais-je devenir ?
Si quelqu’un dit « Vieux ! » je le gifle !