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mardi, 20 février 2018

Paris gagné !

Mais non ! Ce ne sont pas les malfaisants qui me manquaient !
Même si en croiser de temps à autre ne me gêne pas plus que ça, sinon qu’aurais-je à vous raconter, lectrices chéries ?
Non, non, ce qui me manquait, ce ne sont ni l’odeur d’essence ni l’odeur d’égout qui sort parfois des grilles de la rue, ça, on le sent partout.
Ce qui me manquait, ce sont les gens, les rues et la lumière si particulière de Paris.
Celle qui change totalement selon que l’on est à l’ouest, l’est, le nord ou le sud.
Lectrices chéries, je suis presque sûr que peu d’entre vous n’avez remarqué combien la lumière peut être variée sur une surface aussi réduite.
Paris est une ville petite, comparée aux autres capitales européennes, seule La Haye est plus petite, et de très peu.
Malgré cela, Paris est une ville extrêmement variée.
Autant que Londres par exemple qui a besoin de quinze fois plus de km² pour être aussi variée.
Et puis, je vais vous dire, lectrices chéries, à part quelques pays de l’Est, je me suis promené dans quasiment tous les pays de l’hémisphère nord mais nulle part je n’ai trouvé de ville, sauf peut-être New-York, Berlin, Bruxelles, Londres ou Rome où un Parisien pourrait vivre.
Bon d’accord, on peut vivre ailleurs qu’à Paris, mais sauf les capitales européennes, franchement, vous voyez quoi, à part New-York et San-Francisco ?
Néanmoins, pour votre serviteur, aucune autre ville ne sera aussi riche en souvenirs, bons ou mauvais.
Aucune ne fera qu’en regardant un coin de rue sous un angle particulier ne me fera rater un battement de cœur.
Aucune ne me fera ressentir cette sensation de « gargoziau serré » devant certains bâtiments ni ne me fera revivre des promenades comme Paris.
Ceux qui n’ont jamais descendu la rue de la Montagne Sainte Geneviève, de Polytechnique au boulevard Saint Germain, ne peuvent pas savoir.
Pas plus que ceux qui n’ont jamais profité des bancs du Jardin des Plantes pour se foutre du regard oblique des passants honnêtes.
Jusqu’à présent, sauf rares éclipses, j’ai toujours été un usager de la RATP.
Si vous saviez combien je suis heureux de l’être redevenu avant d’être « un usagé de la RATP »…
Alors, dites-moi, lectrices chéries,  qu’est-ce qui aurait pu me forcer à vivre ailleurs qu’à Paris ?
Je vous en dirai plus quand le temps sera revenu du printemps à Paris.