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mercredi, 03 octobre 2018

Et des fois c’est l’inverse.

Intéressé au premier chef par la chose, je partageais avec Heure-Bleue souvente constatation : Les mates et les mats ont une fortes propension à se coller dans les bras de clairs et de claires.
J’en eus la preuve hier.
Après avoir fait notre plein mensuel chez Clooney et bu un café près de l’Opéra, nous sommes repartis, traînant d’un pas décontracté vers notre chez nous.
Nous avons pris le 95 pour le reste du chemin car la lumière de mes jours, trompée par le thermomètre de la pharmacie du coin avait pris soin de mettre une pelure un peu plus épaisse que d’habitude.
Hélas, les dix-sept degrés affichés se sont révélés trop torrides pour elle, elle s’est mise à avoir trop chaud.
Égoïste comme d’habitude, j’ai pensé « c’est râpé pour le collage cette nuit… »
Descendus du bus, nous nous sommes arrêtés au « mini-market » de la place pour y prendre de quoi dîner.
C’est en sortant que j’ai vérifié une fois de plus que les clairs et les mats sont attirés de façon quasi irrésistible.
Deux enfants de dix à douze ans remontaient la rue côte à côte en parlant doucement.
Lui était un petit blond à la peau claire et aux yeux bleus, le sac à dos accroché lâchement à une épaule.
Elle était une petite Chinoise, mate aux cheveux noirs et aux yeux noirs.
Je les ai laissé passer devant moi.
Il lui a demandé timidement « Et moi, tu m’aimes bien ? »
Elle s’est contentée de le regarder.
Gentiment, vraiment très gentiment.
Eh oui, c’est ça qui fait marcher le monde…