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mercredi, 06 juillet 2016

Homme de l’être…

À propos de clafoutis, je tiens à rappeler à mes lectrices chéries un dernier point qui a son importance.
Bien sûr, les noyaux… Bien sûr, le goût des cerises en est renforcé…
Mais c’est après m’être livré in petto à une comparaison entre le prix d’une couronne et celui d’une livre de cerises que je me suis mis à dénoyauter.
À part ça, Heure-Bleue et moi sommes allés place de la Bourse à notre rendez-vous avec une amie.
Le café que nous avions choisi était bondé, seules quelques places dans un sous-sol sans fenêtre avec vue sur l’entrée des toilettes étaient disponibles.
Alors nous sommes repartis, papotant de tout, surtout de rien, vers les Folies Bergères.
N’y passant habituellement que le soir, nous n’avions pas remarqué que le bas-relief qui en surplombe l’entrée, tout comme l’auvent, avaient été redécorés de couleurs vives.
Le bas-relief, doré à souhait, était devenu un pur chef-d’œuvre de « l’esthétique pied-noir ».
Notre amie avait même pensé un instant à l’esthétique portugaise.
Mais ça doit être une détestation atavique d’humain d’origine espagnole et ça ne pouvait pas car il manquait le « bleu layette » que le Lusitanien semble affectionner pour les murs.
Puis, à la surprise générale, enfin la mienne, c’est Heure-Bleue qui nous a amené chez le Turc de la rue des Petites-Écuries.
Oui, c’est elle ! Je le jure !
Du coup je soupçonne chez elle une inclination pour ce garçon évidemment brun, mal rasé et au teint mat.
Nous avons ensuite fait découvrir à L. les passages qui conduisent de Cadet à la rue Vivienne. Du passage Verdeau qui devient passage Jouffroy à celui des Variétés en passant par celui des Panoramas nous sommes arrivés à la rue Vivienne.
Je me suis rappelé que nous avons vu « Soldat bleu » qu’un soir à la télévision il y a quelques années. Et encore pas en entier…
J’avais commencé par lui proposer d’aller voir « Soldat bleu ».
Nous avons fini par nous retrouver avec l’Ours.
On ne dira jamais assez les dangers du cinéma…
Après un passage par une « boutique à shtuyot » nous nous sommes arrêtés devant l’armurerie proche de la société où j’ai une jour croisé Heure-Bleue.
J’ai alors rappelé à L. qu’elle avait demandé où trouver un aérosol genre « Lady Defender ».
Nous sommes donc entrés dans l’armurerie où aussitôt un type massif du genre à faire une tuerie de masse dans une école américaine a dit « Ah ! Moi alors là ! Avec moi, pas de discussion, en cas d’agression, c’est deux balles en pleine tête ! Ouais ! ».
J’ai dit à L. « ne la mets pas dans ton sac, t’as vu le temps que mets Heure-Bleu à trouver son téléphone ? Le mec se sera tiré avec ton sac ou il t’aura estourbie… »
Une dame plus calme lui a dit à peu près la même chose et de la mettre dans sa poche.
L. a donc acheté une mini-bombe au poivre pour sa fille.
Je lui ai dit de mettre la bombe surtout dans le bon sens dans son jean car en la glissant à l'envers, elle allait se vider dans une poche au contact de l’aine et ça allait avoir des conséquences cuisantes…
On a passé une super journée mais il y a tant à en dire que j’en reparlerai une autre fois.
Nous avons fini par un autre café dans la galerie Vivienne, en face « Legrand, Filles & Fils » et nous sommes arrivés à la maison à neuf heures passées…