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jeudi, 09 février 2017

Scène de la vie familiale.

Hier matin, enfin matin tardif…
Après la douche de Merveille, les occupations d’Heure-Bleue et après ma douche,  Merveille m’a convié à « jouer à l’école ».
Ecole dont elle est évidemment la maîtresse.
Une maîtresse du genre des fondus qui m’ont enseigné dans mon enfance, vous voyez le genre.
Bon, j’ai eu un bisou de la maîtresse parce que je suis son meilleur élève.
Après quoi je me suis mis à chanter, car je devais préparer mes deux litres de thé quotidiens, « Dis ! T’as vu mon thé Lipton ? Non j’ai vu monter persooonnneeee !!! »
Merveille a haussé les épaules en me traitant à mots à peine couverts de débile léger d’inventer des trucs pareils.
Je lui ai fait alors écouter le chef d’œuvre qui aurait dû faire fusiller Annie Cordy en 1969 : « dis t’as vu Monte-Carlo ».
Après que Merveille m’a dit « c’est bon, tu peux éteindre papy, vraiment quand t’étais petit ils faisaient des chansons débiles », je suis parti vers « la cuisine américaine ouverte », ce recoin imbécile loin de la fenêtre qui fait qu’un filet de merlan parfume la maison entière pour deux mois.
J’ai dit alors :
- Bon, Merveille, je vais faire mon thé…
- Monter qui ?
M’a-t-elle dit en souriant avec l’air de se foutre de moi…
Et on s’étonne qu’il y ait des enfants martyrs…
Je me dis parfois que le concept de maltraitance n’a pas été inventé pour les chiens.
Non ?