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vendredi, 10 février 2017

L’adieu aux charmes.

Avec les gosses, il y a des hauts.
Il y a des bas.
Parfois ils sont collants.
Ouais, bon, je sais…
Ces temps-ci, ce sont des bas.
Ma cervelle est comme ça aussi, à l’étiage, alors je ne sais pas quoi vous dire.
Comme Heure-Bleue qui finit par déteindre sur moi, je me demande si mon blog n’arrive pas au bord du ravin dans lequel il va disparaître.
Je pensais à ça ce matin en me rappelant un bout de conversation avec la lumière de mes jours de laquelle il ressortait que comme d’habitude nous ne nous comprenons pas.
Je venais de lire dans le bouquin qui m’aide à dormir ces temps-ci « le problème avec vous les féministes, est que votre idée de l’égalité c’est adopter les défauts des hommes que vous méprisez. »
J’aurais mieux fait de garder pour moi l’idée que ce n’était pas entièrement faux pour certaines féministes.
Je pensais à celles qui se soucient moins de l’égalité entre les femmes et les hommes qu’exterminer ces derniers.
M’était hélas sorti de l’esprit que nous nous étions déjà écharpé à propos de féminisme quand je lui avais fait remarquer qu’il ne fallait quand même pas non plus oublier que les fils étaient aussi élevés par leur mère.
J’ai donc commis l’erreur de dire à Heure-Bleue « je viens de lire ça, ça ne me paraît pas dénué de fondement eu égard à certaines féministes ».
C’est là que je me suis souvenu trop tard que le silence est d’or…
Après quelques échanges desquels il ressortait que j’étais hypermachiste et qu’elle avait élevé l’Ours toute seule parce que je n’étais jamais là et que l’égalité des salaires était encore un rêve et qu’elle faisait la cuisine, etc. 
Je n’ai rien dit pour la cuisine ni sur ce qui faisait que je n’étais jamais là.
Je me suis retourné pour continuer mon bouquin histoire de ne pas insister sur le fait que la lumière de mes jours m’avais dit au moins cent fois que quand une femme atteignait une position ou un salaire habituellement masculin, c’est qu’elle était devenue aussi féroce, arriviste et machiste qu’un homme.
Bref, qu’elle ne valait pas plus cher qu’un homme.
C’est pour ça que malgré les années elle me surprend comme si je venais de la croiser.
Peut-être que nous n’avons pas sombré dans l’ennui de la routine parce qu’elle est aussi incohérente que moi…