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mercredi, 15 mars 2017

Une journée pleine de vis.

De rien Mab
Hier, avant que je ne m’échine à démonter les meubles en ruine de la cuisine et monter les meubles qui vont les remplacer, nous sommes sortis avec l’idée de tester le döner de l’autre côté de la passerelle.
Nous avons regardé.
Nous sommes ressortis.
La broche tournait paresseusement, ne parvenant pas à griller, ni même à cuire une viande triste.
Le personnel était aussi peu engageant que la viande et les clients tristes eux aussi.
Nous sommes entrés chez l’Italien un peu plus loin dans l’avenue.
Là, une femme avenante nous a accueillis et servis.
C’était bon mais la lumière de mes jours a tout de même noté que « pour les boulettes, Minou, il n’y a pas photo, les tiennes sont meilleures ! »
En me rengorgeant j’ai failli tacher mon pull de sauce tomate mais non, ça s’est bien passé.
En revenant tranquillement, nous sommes passés devant la boutique de télés.
La boutique qui a pour enseigne « Grundig » quand la voiture du boutiquier a pour enseigne « Philips ».
Le boutiquier a enfin fermé sa boutique.
Il a dépassé l’âge de la retraite depuis un moment mais préfère traîner dans sa boutique.
Quand nous sommes passés, il était en train d’y faire de menus travaux, peinture, enduit, etc.
J’ai dit à Heure-Bleue :
- T’as vu le mec de la boutique en face ?
- Je suis sûre que ce type s’emmerde chez lui…
Ça m’est alors revenu :
- Ben… T’as vu sa femme…
La lumière de mes jours eut l’occasion de la croiser.
Elle en a gardé le souvenir d’une femme qui avait tout pour effacer des dictionnaires le mot « concupiscence »…