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dimanche, 30 juillet 2017

J’ai la mémoire qui flanche…

Que je vous dise lectrices chéries.
Hier soir, Heure-Bleue et moi étions à la recherche de je ne sais quoi à propos de Jeanne Moreau.
Probablement son âge…
Je l’avais entendue il y a très longtemps chanter « La peau, Léon ».
Oui, je sais, la peau…
Inutile de vous dire que quand j’ai vu l’affiche du film « Le Journal d'une femme de chambre » juste en rentrant des vacances de pâques, je n’ai eu de cesse de voir ce film.
Je suis sûr que la plupart d’entre vous ne se rappelle pas  ces petits panneaux qui se balançaient, accrochés au plafond des rames de métro, ces « rames Sprague » avec les wagons verts de seconde classe et le wagon rouge de première classe.
C’est sur ces petits panneaux de tôle émaillée que l’on instruisait les foules des nouveautés de la vie parisienne à ne pas rater.
Là on y voyait une bottine à laçage serré.
Il m’a fallu attendre quelques années avant de le voir au « Champollion » qui parfois cessait la projection de « Kapo » pour d’autres films un peu plus gais, comme « Ma nuit chez Maud » ou « Lola » où Anouk Aimée était à tomber raide.
Je ne sais plus ce qui m’a touché le plus dans ce « Journal d’un femme de chambre », du trouble de Fernando Rey délaçant la bottine de Jeanne Moreau et jetant un regard ému sur les charmes dévoilés  ou le sourire éblouissant qu’elle lui adresse un moment.
Tout ce que je puis dire de Jeanne Moreau, à part qu’elle était belle et troublante, c’est que, comme pour Marlène Dietrich, on ne saura probablement jamais son âge avec précision.