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mardi, 15 août 2017

« Touche pas à la femme blanche ! »

Vous savez quoi ?
Une fois de plus.
Heure-Bleue, avec qui je me crois tout permis me jette à la face alors que je passe derrière elle « Touche pas à la femme blanche ! »
C’est probablement la quatre-cent-dix-huit-mille-neuf-cent-seizième fois depuis 1974, date de sortie du film de Ferreri.
Pourquoi est-il resté dans nos échanges ?
Eh bien, d’abord Heure-Bleue est blanche.
Elle est aujourd’hui blanche mais quand le film fut tourné, elle était très blanche.
Très pâle même, avec cette… Bref, je vous ai déjà parlé de cette peau.
Le film lui-même, fut tourné près de chez nous, dans le trou énorme qui faillit engloutir Saint Eustache et allait donner naissance au Forum des Halles.
Marcello Mastroianni regardait (et pas que, d’après les suites) une Catherine Deneuve magnifiquement diaphane.
Tout était donc idéalement fait pour que j’entendisse régulièrement pendant des décennies ce fameux « Touche pas à la femme blanche ! »
Souvent même, comme aujourd’hui par exemple, l’idée affleure à peine la surface de mon esprit en voyant la lumière de mes jours en tenue légère qu’elle sait.
Elle me tourne le dos, je passe, je la caresse du regard, en douce.
Et j’entends « Touche pas à la femme blanche ! »
Je me pose deux questions.
Comment sait-elle ?
Puis, que se passerait-il si d’un coup je cessais de penser à ce à quoi je pense quand je la vois peu vêtue.
Comment prendrait-elle l’inanité de me jeter « Touche pas à la femme blanche ! » alors que justement je n’y pense pas ?
Je me le demande.
Mais bon, tant que je pense, que je passe sans un mot et que j’entends « Touche pas à la femme blanche ! » tout va bien…
Il sera temps d’y penser quand je n’y penserai plus…