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lundi, 20 novembre 2023

Devoir de Lakevio du Goût No178

Devoir de Lakevio du Goût_178.jpg

Mais que diable a vu soudain cette femme issue de l’imagination d’Aldo Balding ?
Ce peintre dont je vous ai déjà proposé quelques toiles a un faible pour les gens, les femmes, les hommes, leurs intérêts les uns pour les autres.
Mais là, qu’a donc attiré l’attention de cette femme ?
Vous aurez une idée d’ici lundi j’en suis sûr.


Pourtant j’avais tout bien fait.
Je l’avais priée de rester dans le séjour avec notre invité et de « jouer à la maîtresse de maison ».
Puis, une fois mon travail terminé, j’avais passé la tête dans le séjour et j’avais dit « À table ! »
J’avais alors amené un par un les plats.
D’abord les « bricks à l’œuf et au thon ».
Les « bricks » avalés et les doigts essuyés je suis allé chercher le reste.
Le couscous.
Un couscous que j’espérais aussi bon que celui que faisait mon père.
Un instant plus tard, elle s’est levée, disant « je vais chercher de l’eau, parce qu’un Sidi Brahim à 15°, c’est quand même rude ! »
Elle a ouvert la poste de la cuisine et c’est là qu’elle a eu cet air à la fois malheureux et scandalisé.
Le premier instant de surprise passé, l’orage est tombé.
Sans prêter attention à la présence de notre invité elle m’a disputé !
Mais disputé !!!
Bon sang, quel « remontage de bretelles » !
Bon, d’accord, j’avais laissé un peu de désordre dans la cuisine, mais franchement, est-ce que ça méritait ça ?
Peut-être qu’après avoir ramassé la petite boîte de concentré de tomate j’aurais dû essuyer le chapelet de petites taches rouges qui constellait la porte un placard et le carrelage de la cuisine.
Mais j’étais déjà occupé à verser l’huile dans la gamelle où devait cuire le collier d’agneau.
Essayer ces taches m’est sorti de l’idée quand les morceaux de collier sont tombés dans l’huile qui a éclaboussé un autre endroit du carrelage et le mur du côté gauche.
J’ai dû me dépêcher de poser les légumes sur le buffet pour m’essuyer la main éclaboussée par l’huile bouillante.
Les épluchures se sont alors éparpillées par terre.
Mais bon, j’ai réussi à faire cuire les légumes et la viande.
C’est à peine si un peu de semoule est tombée par terre.
J’ai goûté.
C’était très bon.
Alors j’ai apporté les plats dans le séjour.
J’avais complètement oublié de ranger le désordre de la cuisine.
Mais après tout, c’était son travail à elle, non ?
Bon, je n’aurais peut-être pas dû ajouter « Eh ! Le ménage, c’est le boulot de qui ? C’est qui la femme ici ? »
L’assiette est passée tout près de ma tête et m’a semé plein de couscous et de sauce sur les épaules en heurtant le mur.
Alors je suis retourné à la cuisine et ai pris le balai et la serpillère…
Franchement, les femmes, c’est plus c’que c’était !
C’était mieux avant.

vendredi, 17 novembre 2023

178ème devoir de Lakvio du Goût.

Devoir de Lakevio du Goût_178.jpg

Mais que diable a vu soudain cette femme issue de l’imagination d’Aldo Balding ?
Ce peintre dont je vous ai déjà proposé quelques toiles a un faible pour les gens, les femmes, les hommes, leurs intérêts les uns pour les autres.
Mais là, qu’a donc attiré l’attention de cette femme ?
Vous aurez une idée d’ici lundi j’en suis sûr.

lundi, 13 novembre 2023

Devoir de Lakevio du Goût No 177

devoir de Lakevio du Gout_177.jpeg

Je sais bien que j’ai déjà, à moins que ce ne soit Lakevio soi-même, proposé ce sujet à votre imagination.
Mais cette toile de Marc Chalmé m’amène toujours à des supputations.
J’espère qu’il en ira de même pour vous et que vous donnerez libre cours à vote idée, fussent-elles farfelues.


Je l’ai regardée descendre lentement l’escalier.
Elle n’avait passé que cette robe légère qui la déshabillait si bien.
De son pas silencieux, elle flottait d’une marche à la suivante sans même donner l’impression d’un contact quelconque entre son pied et la marche, pas même le petit tapotement de pieds nus auquel je m’attendais.
Comment faisait-elle donc pour donner cette impression d’apesanteur lorsqu’elle se mouvait ?
Encore deux marches dans l’ombre.
Plus qu’une marche.

J’attendais ces genoux qui m’affolaient.
J’attendais de ce rayon de soleil qu’il éclairât la face intérieure de son genou droit.
Je savais que ce serait le droit, j’en avais encore le toucher sous les doigts.
Je savais aussi que la lumière du soleil se réfléchirait sur ce genou légèrement relevé et éclairerait l’intérieur de la robe ainsi échancrée.
J’attendais de cette dernière marche qu’elle la franchît.
J’attendais ce que dévoilerait la lumière douce du reflet.
J’attendais cette lumière d’après-midi automnal, elle m’en dirait bien plus sur sa peau que la nudité crue.
J’attendais que, descendant ces dernières marches, elle levât sa main qui se mettrait, comme toujours à voleter au-dessus de la rampe sans même s’y réellement tenir.
J’avais préparé du café.
J’étais sûr qu’elle en voudrait une tasse.
Je savais aussi que dès qu’elle aurait posé son livre sur la table, je souhaiterais qu’elle ne s’attable pas.
Sans même en être conscient, je lui ai pris la main.
J’espérais qu’elle sourirait et me serrerait les doigts.
J’espérais que nous remonterions cet escalier.

C’est l’escalier de l’après-midi.
Celui qui mène au paradis, même quand on le descend…
Elle ne vient plus...
Et si elle ne voulait plus le remonter ?
Et si elle ne le descendait plus jamais ?
Et si même elle ne venait plus jamais ?
Savez-vous ce qu’est la peur ?
Moi je le sais…

vendredi, 10 novembre 2023

177ème Devoir de Lakevio du Goût

devoir de Lakevio du Gout_177.jpeg

Je sais bien que j’ai déjà, à moins que ce ne soit Lakevio soi-même, proposé ce sujet à votre imagination.
Mais cette toile de Marc Chalmé m’amène toujours à des supputations.
J’espère qu’il en ira de même pour vous et que vous donnerez libre cours à vote idée, fussent elles farfelues.

jeudi, 09 novembre 2023

Un dernier ver pour la route...

Vous savez bien que je n’ai qu’un goût modéré pour la visite des tombes des uns ou des autres.
La Toussaint était proche et, comme d’habitude, je ne suis allé me recueillir sur la tombe de personne.
Je pars du principe que tant que quelqu’un pensera à ceux qui me manquent, ils ne seront pas vraiment morts.
Ainsi, ma mère se levant et disant « Au bateau… » ou mon père comptant sur une machine pour respirer qui ne l’aida qu’à expirer, font que je pense à eux assez souvent pour qu’ils ne soient pas vraiment morts.
Seul l’État Civil et le Trésor Public en sont convaincus…
Mais malgré tout, un cimetière garde mon affection car il est petit, charmant, pentu, riche en arbres qui n’ont rien à y faire et surtout installé dans un quartier que j’aime d’autant plus qu’il a vu passer la plus grande partie de ma jeunesse.
Je vous parle là du cimetière Saint-Vincent, il est si chouette qu’au printemps il vous donnerait presque envie de mourir.
On y trouve les sépultures de gens connus, comme Utrillo, Arthur Honegger ou Marcel Aymé.
Certaines tombes sont démesurées si on considère la taille qu’avaient ceux qui y ont établi leur dernière demeure, comme celle de « Michou ».
D’autres, dont je vous donne la photo font preuve de cet humour décalé que j’aime.
Regardez les.
Vous y verrez quelque chose de drôle j’en suis sûr…

20210923_154704.jpg

Ou bien

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Eh oui, comme tout le monde elle était née poupon...