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dimanche, 04 juin 2023

C’est une histoire sans faim…

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« Dieu m’est témoin » que je n’ai pas de goût pour les supermarchés et autres suppôts de la « grande distribution ».
Mais au moins on y est globalement traité de façon égalitaire.
Mal mais tous pareillement et équitablement.
« Pourquoi-t-est-ce que je vous cause de ça » béruriéé-je ce matin, décidé à ce que ce matin soit un matin où je peste ?
Parce que la préparation du petit-déjeuner de la lumière de mes jours m’en a une fois de plus convaincu et que je sais qu’on peut acheter le pain de la photo, rassis d’avance.
Il est quasiment impossible d’être servi correctement dans une boutique si on y est inconnu.
J’ai eu la preuve hier encore qu’être un client anonyme parce que la personne qui sert n’est pas celle qui vous a servi samedi dernier est la porte ouverte à l’arnaque.
Nous sommes donc entrés hier dans une boulangerie où je vais régulièrement le samedi pour y acheter ce « pain au levain » qui est bon et se garde deux jours sans se transformer en chêne massif.
Las… La dame qui m’a servi m’a tendu « le quart de boule au levain d’un kilo » déjà tranché et emballé.
Ma figure s’est un peu allongée et j’ai demandé « Il est de quand votre pain ? »
On m’a juré « mais de tout de suite, Monsieur ? Il tout frais vous savez ! »
J’ai encore demandé « Mais de quand ? »
Hélas, Heure-Bleue, habituellement plus combative est intervenue en disant « Tu chougnes pourquoi, là ? »
La vendeuse, enfin soulagée, lui a assuré qu’évidemment c’était tout juste si elle ne s’était pas brûlée en emballant le pain.
Pendant qu’Heure-Bleue papotait ensuite avec la patronne de la boulangerie et que chacune plaignait l’autre de la maigreur de la retraite de l’une et la probable future maigreur de la retraite de l’autre, drame commun du « petit commerçant », j’ai acquiescé prudemment aux propos des deux, sachant ce qu’il en coûte à l’imprudent qui contredit deux femmes.
Puis nous sommes revenus à la maison, heureux de notre promenade.
Comme toujours elle devait durer une heure et en a duré à peu près trois.
Ce matin, petit déjeuner, donc…
La lumière de mes jours a mordu dans « ce pain tout frais pendant au moins deux jours ».
Elle a dit « ben dis donc ! Son pain est déjà bien rassis ! »
J’ai dit « Ah la s… !!! J’avais raison ! On ne peut pas entrer dans une boutique de façon anonyme sans que le réflexe du boutiquier soit de te refiler la m… invendable à un client connu ! »
Au moins, chez Auchouf, on nous vend de la m… mais ils vendent la même à tout le monde et on le sait.
Ben ouais, c’est ça aussi le « petit commerce ».
Je suis toujours surpris d’y voir tant de « bons chrétiens » dont le premier soin est d’oublier « Tu ne mentiras point » et « Tu ne voleras point »…
Dans cette affaire, j’ai toujours l’impression d’être le nunuche des « Béatitudes », celui dont il est dit « Heureux êtes-vous si l’on vous insulte, si l’on vous persécute et si l’on vous calomnie de toutes manières à cause de moi.
Soyez dans la joie et l’allégresse, car votre récompense sera grande dans les cieux. »
Ben voyons…

samedi, 03 juin 2023

Nuar c'est nuaaaar..

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Il n'y a plus d'espoir...
Ouais, bon, je sais...
Hier, j’ai pris le RER !
Ouais ! J’ai fait ça !
J’allais chez un copain dépanner un amplificateur et comme c’est une bécane « qui pèse un âne mort », il valait mieux aller chez lui qui dispose d’un tas d’appareils que je lui envie.
Des outils à mesurer les courants, les tensions, les résistances, les formes d’onde, le contenu harmonique ajouté par un appareil, etc.
Bref des trucs que si je les ramène à la maison, Heure-Bleue se fera un plaisir de m’aider à mettre mes valises sur le palier…
Et me voici donc dans le RER, d’abord à arpenter des milliards de marches car il semblerait que dès que j’arrive à une station dont les rames sont quasiment au centre de la Terre, tous les escalators sont en panne.
Puis, arrivant épuisé sur un banc, je dois attendre près de vingt minutes la rame qui doit m’amener au diable chez cet ami qui vit dans une chouette maison au milieu des arbres et des piafs qui « cuicuitent à plein bec ».
Enfin assis dans la rame, je prends mon bouquin car il y a à peu près une demi-heure de trajet.
Hélas, ma voisine n’attendait que le départ de la rame pour se lancer dans une conversation dont je n’entends évidemment que la moitié.
Je suis tombé sur « une star » !
En réalité, pour ce que j’ai entendu, sur « un mannequin bas » ce qui m’a laissé perplexe.
L’explication est arrivée quelques instants plus tard : Il s’agit d’une personne, généralement une femme, au bassin que l’on souhaite le plus accueillant possible pour qu’elle présente de façon attrayante des « sous-vêtements bas ».
Des culottes, quoi…
De fait, elle est bien fichue.
Du moins de corps car la suite ma paraît moins tentante.
« Tu te rends compte ? Il m’a refusé aussi les sous-tifs, ce con ! »
Puis, « Oui oui, c’est ça, ce connard d’Issou a été passé « cadre », ce connard ! »
Elle ajoute, après certainement une phrase de son interlocutrice « Mais tu te rends compte ? Il est « cadre » ! Un Noir ! Bon d’accord il a les diplômes mais quand même, il est Noir ! »
J’ai compris d’un coup pourquoi elle était « mannequin bas » et pas quelque chose de plus haut…
Je suis descendu avant elle.
C’est dommage, elle parlait si fort que je n’ai pas pu lire une phrase de mon bouquin mais j’aurais au moins compris pourquoi l’élimination du racisme n’avançait pas très vite.
Moins que le RER en tout cas…

vendredi, 02 juin 2023

164ème Devoir de Lakevio du Goût

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Encore un tableau de Jackie Knott.
Si vous avez déjà vu ici cette œuvre, mille excuses.
Mais que voulez-vous, elle me plaît, alors hein…
Cette Américaine qui fit plein de choses n’ayant rien à voir avec la peinture, « l’US Air Force » n’ayant que peu de rapport avec l’art pictural, est passée par ici.
Elle s’est promenée à Montmartre.
Elle y a vu quelqu’un dans ce jardin connu même des Chinois.
Mais ce quelqu’un, qui est-il ?
À quoi pense-t-il ?
On verra bien lundi ce que vous en pensez…

mercredi, 31 mai 2023

Civilisation qu'y disaient !

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Une information entendue ce matin, une des plus surprenante que j’ai entendue depuis longtemps.
« Figurez-vous » comme disait ma mère, qu’un type au raisonnement étrange certes mais entretenant ce rapport névrotique au pognon qui semble frapper nombre de nos congénères, a eu ce que j’hésite à appeler une idée.
Et quelle idée !
Se rendant compte que nombre d’adeptes du surf n’avaient pas le temps d’aller jusqu’à l’océan pour satisfaire leur passion, il a eu l’idée de faire construire une « piscine à vague » de neuf mille mètres cubes et capable de faire des vague de près de deux mètres.
Et où ça ?
À Castets !
Cela dit, je dois admettre honnêtement que construire un truc pareil à une vingtaine de kilomètres de la mer, à mi-chemin de Bayonne et Mimizan ne peut venir que d’un cerveau malade.
Dans un coin où la sécheresse frappe durement depuis des années, mobiliser le volume d’eau douce de près de quatre piscines olympiques pour que quelques couillons qui ont la flemme d’aller jusqu’à l’océan Atlantique tout près a quelque chose de surréaliste.
Mais, moi qui ne suis jamais à court d’idées idiotes, ça m’en a donné une.
Une idée qui pourrait nous sortir, la lumière de mes jours et moi, du lot peu enviable du commun des mortels.
Un lot fait de frustrations, un monde d’où notre souhait somme toute raisonnable de vivre sans compter est banni.
J’ai pensé à tous ces gens qui souhaitent connaître l’ivresse des sommets et sont hélas cantonnés à la platitude des plaines de la Brie ou de la Beauce.
Pour sortir de leur frustration ces amoureux de l’alpinisme et bien entendu en retirer un revenu aussi élevé que possible sans m’user les mains en quelque façon que ce soit à manier un outil autre que la « tchatche », j’ai pensé à trouver des investisseurs pour financer la construction en vrai béton d’une copie à l’échelle « 1 » du Mont Blanc.
Après tout, ce n’est pas plus stupide ni moins polluant et dispendieux inutilement que la machine à imiter l’océan juste à côté de l’océan…
Bref, on vit une époque formidable…

mardi, 30 mai 2023

L’étoffe des héros.

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J’ai assisté hier en revenant de promenade à un haut fait d’armes de notre maréchaussée parisienne.
Pas la peine d'aller au cinéma, le spectacle est dans le rue...
Si vous êtes français ou française, vous savez sûrement qu’il se commet chaque année un cambriolage toutes les deux minutes et demie, un vol avec violence toutes les dix minutes, un vol quelconque (pick-pocket, vol à la tire, vol à l’étalage, etc.) chaque minute.
Il est évident que dans ces conditions où la propriété privée tend à être un concept philosophique plus qu’une réalité patrimoniale, la maréchaussée devait frapper un grand coup, histoire de montrer que le porteur de chaussette à clous servait à autre chose qu’à surveiller le domicile d’un ministre, jeter une grenade à la figure d’un type pas d’accord pour une retraite trop tardive ou emmerder un type qui va au boulot sous prétexte qu’il n’a pas le « faciès  gaulois ».
Il fut donc diligenté une offensive imparable contre la délinquance qui sévit aux arrêts de bus.
Trois policiers, équipés d’un gilet pare-balle, d’une bombe lacrymogène et d’un « tonfa » ont rempli une mission particulièrement périlleuse.
Il fallait bien ces trois agents, grands, forts et baraqués pour venir à bout du délinquant que je sais récidiviste car nous attendons souvent à cet arrêt le bus qui nous ramènera chez nous et qu’il exerce sa coupable, délictueuse et dangereuse activité contre « l’abribus ».
L’assaut fut soudain.
Le délinquant eut tout juste le temps de mettre dans un petit carton ses quelques bottes de ciboulette, de coriandre, de menthe ainsi que ses trois mangues et quatre bananes.
Hélas, il ne put préserver son étal qui fut sous nos yeux brisé en quatre morceaux.
Cette planchette d’aggloméré de dix millimètres d’épaisseur et d’un quart de mètre carré, posée sur deux cartons constituait le siège social d’une entreprise illégale et probablement dangereuse vu la rapidité mise à le détruire.
Un doute malgré tout m’étreint.
Je suis sûr que le type, ce bandit, dit « le guinn’dou aux herbes », bronzé mais pas autant que le « karlouche aux fruits » de la place Pereire, ne payait aucune des taxes et redevances  normalement dues à Mon Trésor pour toute activité commerciale.
Si ça se trouve, « le riche cible de la gauche », c’est lui !
On reprochait au gouvernement de ne pas taxer les gens qui font fortune et ne paient pas l’impôt au taux que l’on serait en droit d’exiger ?
C’est fait !
Le bras de la loi venait enfin de s’abattre sur un de ces coupables d’égoïsme qui ne se soucient que de leur fortune, sourds qu’ils sont à la faim du peuple !
Nos trois héros, roulant des épaules, sont remontés fièrement dans leur voiture.
Ça rassure quand même de se sentir un citoyen protégé…