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mercredi, 27 septembre 2023

Pourquoi tant de haine ?

Nous n’avons plus de connexion via la ligne qui nous coûte si cher à l’heure de fonctionnement.
Armé d’une volonté de fer, j’ai appelé le fournisseur de manque d’accès Internet.
C’est l’enfer !
Et ça se reproduit trop souvent à mon gré.
En plus je suis jaloux car notre voisin de palier dont la connexion fraîchement rétablie n’a pas tenu plus de vingt minutes.
Il a vu sa connexion de nouveau rétablie ce matin.
Il s’agit évidemment du même fournisseur…
J’ai donc rappelé le « service client », ce truc qui fait qu’on se demande rapidement « Mais qui est au service de qui ? »
J’ai pu constater qu’Alzheimer n’est toujours pas à l’œuvre dans ma cervelle car l’exercice m’a prouvé que je peux taper les trois caractères, les huit chiffres de mon numéro d’abonné et les quatre chiffres de mon « code secret » aussi bien que les seize chiffres de mon numéro de carte et le cryptogramme afférent, le tout sans regarder où que ce soit.
Et c’est bien utile car chaque échange avec le « service client » je dois fournir le précieux sésame…
Pourquoi tant d’échanges plutôt que le simple « Ma connexion est interrompue, nous serions ravis de la voir rétablie. Merci » eut dû suffire ?
Eh bien parce que quand le technicien censé passer hier après-midi n’est pas passé, ce qui entraîne un nouvel appel ça devient plus difficile.
Car c’est là que ça se gâte.
L’homme que j’ai eu bien du mal à avoir au téléphone hier soir, une heure après l’heure limite d’arrivée du technicien, me dit
- Nous devons attendre le « debriefing » du technicien pour vous donner une nouvelle heure de rendez-vous. 
- Et si votre technicien a décidé qu’il ne reviendrait pas ou qu’il a été renversé par une voiture ?
- Je suis obligé d’attendre le « débriefing » pour vous donner une autre date.
- Attendre combien de temps ?
- Je ne sais pas mais je promets de vous laisser un message dès ce soir si j’ai reçu son rapport…
Ce matin, un « SMS » me dit que le technicien n’a toujours pas envoyé le « debriefing ».
Je rappelle et le type me dit « Je suis obligé d’attendre. C’est la procédure »
Je tente d’argumenter :
- Il y a le feu dans votre cuisine la procédure vous dit « Prendre une casserole bleue, remplissez la d’eau et versez-la sur le feu », hélas, j’ai une casserole rouge, alors je laisse le feu se répandre ? 
- Je suis désolé, Monsieur mais nous sommes bloqués car on ne peut contourner la procédure…
C’est là que j’ai été d’accord avec cette histoire d’ennemi des Polytechniciens « La différence entre un Polytechnicien et un train ? Eh bien quand le train déraille, il s’arrête, lui… »
Vous pouvez mettre le nom de n’importe quelle Grande École, ça marche aussi, tous les ingénieurs l’ont racontée avec l’adaptation qui convient.
En attendant, quelqu’un est censé passer tout à l’heure…

lundi, 25 septembre 2023

Devoir de Lakevio du Goût N°172

Devoir de Lakevio du Goût_172.jpg

J’aime beaucoup cette toile de Van Gogh.
Je pense que vous aussi vous l’aimez.
Je suis sûr que vous avez quelque chose à en dire.
Ce serait bien si, en le disant vous y placiez ces dix mots :
Désert
Retraite
Solitude.
Automne
Réaction
Fauteuil
Épouse
Chagrin
Froid
Chemise
Bon, ce n’est qu’une suggestion mais ce serait vraiment chouette.

Ce n’est que le début de l’automne pourtant c’est ainsi. : J’ai
froid.
Ce n’est pas la température, non, j’ai froid à l’âme depuis qu’elle est morte.
Et non ! Non ! Mon
épouse n’est pas « partie », non je ne dirai pas « elle m’a quitté » ou  »elle a disparu ».
Déjà, la retraite nous avait rendus transparents et nous vivions dans un désert habité quelque étrange que put paraître l’expression.
Et là, celle avec qui j’ai vécu, mais ce qu’on appelle « vivre », pendant tant d’années est morte.
Les premiers jours je suis resté sans réaction, assommé.
Puis le chagrin est arrivé et m’a terrassé.
Pendant des jours je suis resté assis sur ma chaise, regardant « son » fauteuil.

Je suis resté comme ça
, dans les mêmes vêtements, sans dormir pendant des jours.
Ma chemise a commencé à puer, tout comme moi.
Alors je me suis levé de ma chaise et suis allé me laver.
J’ai ouvert l’armoire pour prendre des vêtement propres et j’ai senti.
Son parfum était toujours là, la rendant soudainement présente.
Et c’est là que c’est tombé sur mes épaules comme les larmes arrivaient.
Le poids soudain de la solitude m’a écrasé.
Et je mourrai écrasé, seul c’est sûr, mais surtout c’est sûr, dans pas longtemps…

samedi, 23 septembre 2023

On en apprend tout les jours...

Ce matin j’ai pensé à Adrienne.
Non qu’elle occupât spécialement mes pensées mais c’est elle à qui j’ai pensé en ouvrant mon navigateur.
À la lecture de mon écran je me suis d’abord demandé à quoi pouvait bien servir l’école que l’on fréquente pendant dix ans au minimum.
Puis, une pensée en entraînant une autre, je me suis demandé si Adrienne ne s’arrachait pas les cheveux dix fois par jour.
Que penser de l’efficacité de l’enseignement de sa langue maternelle quand les gens dont le métier est d’écrire malmènent avec une aisance remarquable les règles d’une grammaire qu’ils ont apprises pendant leurs huit premières années d’école ?
En France, on a manifestement obéi aux comptables du ministère de l’Éducation Nationale qui pensent plus à ce que coûte au pays l’éducation qu’à ce qu'elle lui apporte.
Comme partout, les « cost killers » travaillent efficacement et « kill » plus facilement l'avenir des gamins que les coûts qui seront induits par leur incurie...
Et pourquoi vous dis-je cela ce matin ?
Parce que mon écran affiche une image commentée de telle sorte que j’ai hésité entre un éclat de rire et une crise de larmes.
Jugez-en :

J ai lu ça.jpg

Et moi qui pensais que seules les juments mettaient bas...

vendredi, 22 septembre 2023

172ème Devoir de Lakevio du Goût

Devoir de Lakevio du Goût_172.jpg

J’aime beaucoup cette toile de Van Gogh.
Je pense que vous aussi vous l’aimez.
Je suis sûr que vous avez quelque chose à en dire.
Ce serait bien si, en le disant vous y placiez ces dix mots :
Désert
Retraite
Solitude.
Automne
Réaction
Fauteuil
Épouse
Chagrin
Froid
Chemise
Bon, ce n’est qu’une suggestion mais ce serait vraiment chouette.

jeudi, 21 septembre 2023

Le roi semeur...


Bon, je sais, mais honnêtement il sème le b... dans tout Paris.
Mais j’y pense d’un seul coup : Deux rois, ce n’est pas un peu trop pour « nouz’ot’ pov’sujets » ?
Vendredi dernier j’étais déjà revenu du Monop’ sous le soleil.
Plus bas dans la rue, j’avais alors été arrêté par quelques enfants qui regardaient une vitrine de mode masculine où un écran projetait l’image de quelques sportifs.
Plus exactement, j’en ai déduit qu’il s’agissait de sportifs car un gamin a dit « Ah ouais ! C’est Antoine Dupont ! Lui j’l’aime bien ! Tu l’as vu un peu hier ? »
Sa mère, bien plus gentille que moi, lui a dit « Oui mon chéri, moi aussi je l’aime bien, il a bien joué aussi ! »
Essayant de traverser la « micro foule » de quatre supporters, j’ai dit « Eh bien moi, Antoine Dupont, il m’a bien embêté hier ! »
Le gamin, curieux, m’a dit « Roahh ! Vous avez joué contre lui ? »
Vu que j’ai une musculature de phasme et un gabarit de faucheux, il n’y avait aucune chance que je le croise un jour, alors j’ai répondu honnêtement « Non, mais il m’a juste empêché de rentrer tranquillement chez moi… »
De fait la Place de la Concorde était interdite à cause d’une « Fan zone » pour aficionados de rugby qui empêchait toute circulation dans un rayon de dix-mille kilomètres autour de la place.
Le gamin a haussé les épaules, sa mère lui a dit « Laisse passer le monsieur mon chéri. »
J’ai donc pu cette fois rentrer tranquillement à la maison.
Hier soir, ce fut moins simple.
À dire vrai, ce fut épouvantable.
J’ai compris pourquoi on avait un jour coupé en deux un roi vivant…

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