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lundi, 04 septembre 2023

Devoir de Lakevio du Goût N°169

Devoir de Lakevio du Gout_169.jpg

Je sais bien, lectrices chéries et lecteurs chéris aussi mais pas pareil, que l’automne arrive et que vous n’êtes pas tous des Parisiens forcenés.
Il m’a semblé judicieux de vous rappeler combien cette saison est belle.
Je suis persuadé que vous saurez l’écrire bien mieux que je ne saurais le faire.
Même si je suis sûr que l’automne n’est nulle part aussi beau que sur le Quai des Orfèvres, oui là où on poursuit si activement le criminel et l’assassin.
J’admets qu’il est aussi merveilleux assis sur un banc du Jardin des Plantes ou le Jardin du Sacré Cœur.
Il l’est sûrement ailleurs mais dites-moi lundi comme il est beau chez vous.

Vous savez quoi ?
Ce soleil couchant sur le Quai des Orfèvres a une couleur d’automne.
Mais pas la couleur d’automne que j’aime, cette couleur d’automne un peu mélancolique .
Mais si, vous savez bien, quand la température est douce, le ciel nuageux et qu’un petit vent balaie ce quai.
Je le connais bien ce quai, j’ai vécu pas très loin.
Les matins d’automne étaient parfois frais, très frais même, alors je descendais rapidement la rue du Temple, passais devant l’Hôtel de Ville, empruntais le pont d’Arcole et traversais la Seine pour aller à la fac.
Il arrivait parfois que l’après-midi soit libre de cours, la température clémente et que le loisir de rêver m’était accordé.
Quand le temps s’y prêtait et que le soleil n’était caché que par quelques nuages qui traversaient paresseusement le ciel, je descendais alors sur le quai jusqu’à l’un de ces bancs verts qui n’attendaient que moi.
Je m’asseyais sur un banc juste sous un arbre, dans une flaque de soleil.
J’étendais mes jambes et fermais les yeux, profitant de la douceur du moment.
Quad un nuage passait, je sentais alors la fraîcheur de l’air et j’attendais.
Lorsque le nuage avait suffisamment avancé, je sentais passer la vaguelette de tiédeur me caresser le visage.
Ces instants sont restés là, vissés à ma mémoire et reviennent quasiment chaque automne…
Si par hasard, un instant de « vague à l’âme » me saisit, je n’ai qu’à repenser à l’automne sur un quai de la Seine et le monde semble aller mieux.
C’est magique, non ?
Le plus magique reste que le printemps me fait le même effet.
Autant sur les quais de la Seine que dans les allées du Jardin des plantes, les escaliers de la Butte ou le Jardin du Sacré Cœur.
C’est bien la preuve que j’étais né pour glander, je m’en allais le nez au vent…
(Mais non, pas « les poings dans mes poches crevées », pfff… )

vendredi, 01 septembre 2023

169ème devoir de Lakevio du Goût.

Devoir de Lakevio du Gout_169.jpg

Je sais bien, lectrices chéries et lecteurs chéris aussi mais pas pareil, que l’automne arrive et que vous n’êtes pas tous des Parisiens forcenés.
Il m’a semblé judicieux de vous rappeler combien cette saison est belle.
Je suis persuadé que vous saurez l’écrire bien mieux que je ne saurais le faire.
Même si je suis sûr que l’automne n’est nulle part aussi beau que sur le Quai des Orfèvres, oui là où on poursuit si activement le criminel et l’assassin.
J’admets qu’il est aussi merveilleux assis sur un banc du Jardin des Plantes ou le Jardin du Sacré Cœur.
Il l’est sûrement ailleurs mais dites-moi lundi comme il est beau chez vous.

mardi, 29 août 2023

Une intelligence vraiment artificielle…

flou idiot.jpg

 

C’est à ça que j’ai reconnu le travail d’une « IA ».
Je ne disputerai pas du mot « Intelligence », seulement de la preuve que celle-là est vraiment artificielle.
La lumière de mes jours me posait une question sur une sculpture que nous avions vue et prise en photo il y a au moins deux ans si ce n’est trois.
En venant de Montmartre, nous avions rejoint la rue Lamarck en passant par la rue Eugène Carrière.
Il y a au numéro 21 de cette rue, une sculpture en ciment et entièrement habillée de mosaïque. Elle représente un homme se penchant à une fenêtre du rez-de-chaussée et accoudé à un rebord de l’immeuble.
Et quel rapport avec une « intelligence artificielle » ? Me demandez-vous, avides de savoir.
La lumière de mes jours me demandait donc comment s’appelait la rue où cette sculpture décorait la rue.
Le nom m’étant sorti de la tête, je suis allé chez G.. Maps chercher la rue.
Et c’est là que je me suis aperçu que « l’IA » est plus artificielle qu’intelligente.
La caméra de G… a pris la photo de l’immeuble et, comme ce devait être soit fastidieux, soit pire encore, coûter cher de « flouter » les visages que la caméra portraiturait, on confia à cette fameuse « IA » le soin de « flouter » tout visage apparaissant sur l’image.
Le résultat est évidemment que la statue apparaît clairement mais que son visage était flou.
Je me suis alors aperçu que le droit à l’image est inscrit, non plus dans le marbre de la loi mais dans le ciment des sculptures…
La photo prise par votre serviteur est là :

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vendredi, 25 août 2023

L’étoffe des zéros…

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Nous avons une journée distrayante.
Je ne sais pas si la lumière de mes jours vous en a déjà parlé mais nous avons un voisin fou.
Un bricoleur de tout sauf de génie et assez peu doué.
Nous avions pris l’habitude de l’appeler « le scieur », avec parfois l’altération de la prononciation qui renseigne sur l’effet qu’il produit sur le voisinage.
Il s’était rendu célèbre en se lançant dans des travaux de plomberie qui avaient dévasté l’appartement de son malchanceux voisin du dessous…
Ma confiance dans ses talents de « scieur au trait », ça c’est un vrai métier, avait été salement émoussée après qu’il eut pratiqué la découpe permettant de placer notre plaque de cuisson qui restera donc de travers jusqu’à notre mort ou celle de la plaque.
De loin en loin, il « peaufinait » sa réputation de touche-à-tout hélas maladroit à coups d’erreurs d’appréciation et de bruits gênants pour le voisinage.
Aujourd’hui, inquiété par une odeur de fumée et des cris du voisinage, je suis allé voir l’origine du charivari.
Comme supputé chaque fois qu’un truc embêtant arrive dans l’environnement immédiat, notre « scieur » était à l’origine du vacarme ambiant.
Cette fois, il avait amélioré son score.
Une puanteur innommable se répandait dans la cour, un brouillard « à couper au couteau » empêchait la circulation.
La fumée faisait tousser le quartier et m’a poussé à prudemment fermer toutes les fenêtres de l’appartement.
Je reconnus l’odeur de certains produit plastiques et de produits chimiques normalement indisponibles aux particuliers.
La première inspection un peu sérieuse de son « appartement-atelier-décharge » aurait dû le faire classer dans la « catégorie Seveso » !
Cet imbécile s’est retrouvé dans l’ambulance des pompiers les deux bras bandés.
Comme tout gamin décidé à faire une ânerie, il avait évidemment attendu que sa femme soit sortie pour faire ses bêtises.
Bref, notre andouille locale « a foutu le rif à son gourbi ».
Nous avons passé l’après-midi au bistrot en face, contemplé le travail des pompiers et de la maréchaussée, fait plus ample connaissance avec les voisins, bu quelques cafés.
Puis nous sommes partis faire des courses après avoir ouverts les fenêtres.
Quand nous sommes revenus, la rue voisine se remplissait des restes calcinés retirés de l’appartement de notre « docteur Folamour » dont nul ne sait où lui et sa moitié dormiront désormais…

mercredi, 23 août 2023

My name is Bond, James Bond, de Bayonne…

Pff…
Ouais, moi aussi...

non genré.jpg

Mercy à « Getty images » de me conforter dans ce classicisme qui fait que si vous ne changez jamais de style de vêtements, vous êtes super à la mode tous les dix ans...
Une question me taraude…
Enfin, une… Des millions de questions !
J’ai entendu il y a peu une émission sur « le rose », cette couleur dont j’ai soudain appris qu’elle était « genrée ».
Je n’ai même pas sursauté, habitué que je suis à la série de clichés qui, j’en suis sûr, allait suivre.
Elle suivit.
La suite ne fut pas moins étrange.
J’ai cru discerner dans le discours ambiant que nous sommes une espèce invasive et plutôt « nombriliste », ce que toute personne sensée et attentive a constaté depuis longtemps.
Hélas, ce ne fut pas tout.
La tendance du jour était, comme depuis quelque temps, qu’un être humain est surtout défini non par ce qu’il est ou ce qu’il fait de sa vie mais par ce qu’il fait dans le huis-clos de sa chambre.
Ce qu’il fait avec qui et comment mais en évitant les « connotation genrées ».
Et c’est là que ça coince.
Comment voulez-vous entretenir des relations claires avec quiconque s’il est inconvenant de constater qu’une femme est plutôt de sexe féminin et un homme de sexe masculin, quel que soit l’intérêt qu’il ou elle porte au sexe, que ce soit le même que le sien ou non.
Jusqu’aujourd’hui je pensais que ce que les unes et les autres font de la chose ne regardait qu’eux du moment que les deux sont d’accord sur la façon de jouer.
Hélas, ce n’est pas si simple.
Il nous faut être casés, uns et unes, dans des cases d’où le genre est banni.
Cette idée est certainement née dans la cervelle de quelqu’un dont la langue comporte trois genres dont le masculin, le féminin et le neutre et qui oublie que nombre de langues ne comportent que deux genres, le masculin et le féminin.
Ces genres étant attribués au gré des millénaires, l’idée de les changer pour des raisons idéologiques me semble issue d’une pensée voisine de celle de « Big Brother » ou d’un manque de jugeote affligeant.
Ça me semble d’autant plus stupide que si les genres et ce qui y est attaché n’étaient que notre création, il est peu probable que nous serions aujourd’hui huit milliards…
Va-t-on sous peu dans les livres de zoologie ne plus utiliser les mots « le lièvre » et « la hase », « le cheval » et « la jument » manifestement trop genrés ?
S’apercevoir avec stupeur que l’homme est mâle, la femme femelle et que l’Homme désigne l’espèce ne sera-t-il pas bientôt un blasphème au nom du dieu « asexe » ?
Tenter la suppression du genre et du sexe alors qu’en réalité tout nos discours ne parlent que de ça, que toute réflexion semble être ramenée au sexe et à ce que l’on fait de celui qui nous est attribué par la nature ou que l’on s’est fait attribuer par la chimie et la chirurgie me paraît curieux.
Les mêmes reprochant aux unes et aux autres de « ne penser qu’à ça ».
D’où cette note sans queue ni tête mais écrite parce qu’il faut bien un peu de discipline.