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jeudi, 21 septembre 2023

Le roi semeur...


Bon, je sais, mais honnêtement il sème le b... dans tout Paris.
Mais j’y pense d’un seul coup : Deux rois, ce n’est pas un peu trop pour « nouz’ot’ pov’sujets » ?
Vendredi dernier j’étais déjà revenu du Monop’ sous le soleil.
Plus bas dans la rue, j’avais alors été arrêté par quelques enfants qui regardaient une vitrine de mode masculine où un écran projetait l’image de quelques sportifs.
Plus exactement, j’en ai déduit qu’il s’agissait de sportifs car un gamin a dit « Ah ouais ! C’est Antoine Dupont ! Lui j’l’aime bien ! Tu l’as vu un peu hier ? »
Sa mère, bien plus gentille que moi, lui a dit « Oui mon chéri, moi aussi je l’aime bien, il a bien joué aussi ! »
Essayant de traverser la « micro foule » de quatre supporters, j’ai dit « Eh bien moi, Antoine Dupont, il m’a bien embêté hier ! »
Le gamin, curieux, m’a dit « Roahh ! Vous avez joué contre lui ? »
Vu que j’ai une musculature de phasme et un gabarit de faucheux, il n’y avait aucune chance que je le croise un jour, alors j’ai répondu honnêtement « Non, mais il m’a juste empêché de rentrer tranquillement chez moi… »
De fait la Place de la Concorde était interdite à cause d’une « Fan zone » pour aficionados de rugby qui empêchait toute circulation dans un rayon de dix-mille kilomètres autour de la place.
Le gamin a haussé les épaules, sa mère lui a dit « Laisse passer le monsieur mon chéri. »
J’ai donc pu cette fois rentrer tranquillement à la maison.
Hier soir, ce fut moins simple.
À dire vrai, ce fut épouvantable.
J’ai compris pourquoi on avait un jour coupé en deux un roi vivant…

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lundi, 18 septembre 2023

Devoir de Lakevio du Goût No171

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Je connais bien ce genre de situation où un homme en caleçon cherche ou regarde quelque chose.
Et pour cause…
Mais vous ?
Qu’avez-vous à en dire ?
Cette toile de Madame Ambre Lia-Kloppel vous inspire-t-elle ?
Vous rappelle-t-elle quelque chose ?
À moi oui et je vous dirai quoi lundi.
Et j’espère bien que vous aurez quelque chose à raconter aussi…

Je le savais !
Tous les matins, depuis des années, c’est la même chose.
Je vais dans la salle de bains tandis qu’il erre en caleçon dans le séjour, faisant semblant d’avoir froid pour que je serre dans mes bras.
« Pour me réchauffer ! » prétend-il.
Comme si je ne le connaissais pas !
Vous connaissez beaucoup d’hommes en caleçon qui demandent à une femme quasi déshabillée de le serrer dans leurs bras « pour le réchauffer », vous ?
Alors je hausse les épaules, je lève les yeux au ciel et m’en vais, mes vêtements sous le bras, dans la salle de bains.
Mais je le connais, je sais qu’après avoir ramassé et lavé les bols du petit-déjeuner, il va venir, l’air de rien.
Ce fieffé hypocrite va entrer dans la salle de bains alors que je suis sous la douche !
Il va me sourire niaisement, l’air de dire « Oh pardon ! Je ne savais pas ! Excuse-moi… »
Comme si, tous les matins, j’allais dans la salle de bains me mettre nue juste pour voir un type se pointer et me regarder l’air bête et intéressé.
Genre « Je n’ai jamais vu nue la femme avec qui je vis depuis des années ! »
Les moments où il n’a pas fait ça ?
Quand il n’était pas là, occupé ailleurs par son travail…
Sinon, je n’aurai pas connu un matin où il n’est pas venu me regarder.
Bon, honnêtement, s’il ne venait pas je serais inquiète.
Ce n’est pas que l’idée qui aille traîner dans une autre salle de bains, je sais bien qu’après des années avec la même femme, il serait bien embêté s’il devait essayer avec une autre femme.
Non, ce n’est pas ça, c’est que je n’aime pas qu’on chamboule mes habitudes…

dimanche, 17 septembre 2023

Mon dieu quel malheur d’être un « boomer »…

Après avoir été ponctionnés par les uns et les autres, quasiment réduits à quia par des « économies » qui ressemblent à s’y méprendre à de la spoliation, nous voilà accusés d’être responsables de tout sans pourtant avoir eu un autre pouvoir de changer les choses que notre bulletin de vote.
Hélas, comme avait déjà remarqué Coluche « Si voter changeait la vie, il y a longtemps que ce serait interdit ».
Qu’a-t-on raconté à ceux qui trouvent que les « baby-boomers » aujourd’hui à la retraite, « touchent tout ça à ne rien faire !!! », comme Heure-Bleue et moi l’avons entendu dire par une connaissance dont l’air surpris et vaguement scandalisé de la connaissance en question nous a un peu soufflés.

Je n’ai pas trop su si on nous accusait de trouer les finances du pays au lieu d’être occupé à être mort comme tout bon retraité ou bien si on nous accusait de bénéficier indûment des cotisations que nous avions versées sans discuter pour nourrir nos parents et les siens.
Sans parler de celles versées à la CAF et la Sécu pour soigner et nourrir notre accusatrice…
Qu’a-t-on réussi à faire croire à ces gens de la génération de nos enfants pour qu’ils soient persuadés que nous sommes coupables de la désindustrialisation du pays ?
Pour oublier qu’ils épousent les vues de ceux qui ont exporté le travail pour ne pas verser les cotisations qui pourtant les protègent ?

Comment peut-on croire que le numérique –et je sais de quoi je parle- va créer assez d’emplois ?
Qui peut croire qu’un pays peut vivre quand seuls sont au travail ceux qui sont devant  un écran les doigts sur un clavier ?
Bien sûr, il faut des ingénieurs et des banquiers.
Mais il faut surtout des politiques et pas que la politique ne devienne comme c’est le cas une affaire de comptables inconscients.
Pour avoir passé des décennies dans l’industrie –ce qui fait que « nous touchons tout ça à ne rien faire »…- je suis bien placé pour savoir que les bureaux d’ingénieurs et « cad’ sups » seraient de sacrés foutoirs s’il n’y avait les équipes de « femmes de ménage », qui passent avant l’ouverture de la boîte.
Bref, je ne sais pas comment a été élevée la génération de nos enfants pour qu’ils nous reprochent à mots de moins en moins couverts de n’être pas morts ou à tout le moins de ne pas être sans abri.
Je me demande surtout comment ils ont été instruits pour savoir si bien résoudre un problème de comptabilité et si mal un problème de société…
Si, comme on tente de nous le faire croire, l’économie était une science, vous pensez sérieusement qu’il y aurait des autorités aux avis aussi opposés que Milton Friedman, James Tobin ?
Sans parler chez nous de cadors de la discipline comme Dominique Seux et Thomas Piketty, feu Daniel Cohen et
Élie Cohen.
Tous ces gens sont des économistes de renom et la moitié de ceux nommés n’est pas d’accord avec l’autre moitié.
Et ceux dont on applique les théories sont évidemment ceux qui donnent raison aux financiers et à ceux qui trouvent perpétuellement que ceux qui gagnent le moins gagnent toujours trop.
Comment ces gens pensent-ils pour avoir créé un système où l’homme coûte toujours trop cher quand il produit et n’est jamais assez riche quand il consomme ?
Pour le paraphraser « Chez ces gens là, Monsieur, on ne vit pas Monsieur, on compte »…
Et apparemment on compte assez mal...

samedi, 16 septembre 2023

171ème Devoir de Lakevio du Goût.

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Je connais bien ce genre de situation où un homme en caleçon cherche ou regarde quelque chose.
Et pour cause...
Mais vous ?
Qu’avez-vous à en dire ?
Cette toile de Madame Ambre Lia-Kloppel vous inspire-t-elle ?
Vous rappelle-t-elle quelque chose ?
À moi oui et je vous dirai quoi lundi.
Et j’espère bien que vous aurez quelque chose à raconter aussi…

lundi, 11 septembre 2023

Devoir de Lakevio du Goût N°170.

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Aujourd’hui, histoire de rester dans « l’air du temps » comme disait Nina Ricci, la température me semble un bon sujet de conversation.
J’ai donc repris « Le crabe aux pinces d’or » d’Hergé et en ai tiré cette image pour en faire le sujet du devoir.
Canicule donc il y a.
Comme vous vous en doutez, Heure-Bleue hésite entre la mort et la fusion.
Mais vous ?
Comment vivez-vous, comment survivez-vous à ces températures qui donnent une idée des conditions de travail des ouvriers de la sidérurgie.
Vous serez lues et lus lundi sans aucun doute, et avec intérêt…


Cette image me rappelle quelque chose.
Évidemment « Le crabe aux pinces d’or » mais surtout une visite dans le désert du Neguev pour aller visiter la maison de David Ben Gourion, celui qui s’est fait avoir au moment de signer la déclaration d’indépendance…
Je dois avouer que c’est un endroit où l’absence d’acariens facilite grandement la qualité de la respiration et où l’absence d’une population pleine de gens, de bagnoles, de maisons et de disputes aide à ressentir une sensation de paix, qu’elle soit intérieure ou  extérieure.
Bon, honnêtement, il manque souvent un petit quelque chose : L’ombre…
Ce  détail mis à part, il faut avouer qu’on croise parfois de petits endroits où quelques arbres « déplumés » qui ressemblent à « l’arbre du berger » sous lesquels quelqu’un, on ne saura jamais qui, a mis un banc et même une table.
Heure-Bleue et moi nous sommes arrêtés dans un de ces abris, pour y profiter du silence et du calme, ces choses qui manquent le plus à Tel-Aviv.
Je ne vous conterai pas la bibliothèque du « vieux lion », riche d’ouvrages qu’il lut jusqu’à la fin de sa vie, ouvrages écrits en au moins quatre alphabets et une douzaine de langues.
C’est à ce genre de détail qu’on comprend tout l’intérêt de la fuite permanente pour sauver sa vie et sa famille : On apprend plein de langues différentes ce qui finit par être utile.
La preuve, il est devenu chef d’état…
Quant à Heure-Bleue, contrairement à ce qui advient avec la canicule parisienne, elle respire bien et a seulement chaud.
Alors que ces jours-ci, la température et l’humidité ambiantes la font fondre et pester abondamment…
Pas de doute, le désert est par moment plein d’avantages…