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lundi, 06 novembre 2023

Devoir de Lakevio du Goût No176

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Je suis passé de Anne-Françoise Coulomy et ses portes dont on se demande toujours où elles mènent à Fernando Saenz Perdrosa et ses attentes d’un train qui mènera je ne sais où pour rejoindre je ne sais quoi ou échapper à je ne sais qui.
C’est toute l’histoire du « Je ne sais quoi et le presque rien ».
A vous, et à moi, de jouer d’ici lundi…


Et voilà…
Je m’en vais.
Je ne sais pas si je suis soulagée ou désolée.
Je ne sais même pas qui a plaqué l’autre.
Le pire ? Je ne sais pas s’il s’agit tout bêtement d’étiolement ou de la montée d’une sorte de « haine à fleurets mouchetés », cette détestation qui naît de frustrations à petites touches de plus en plus difficilement supportées.
De ces petites touches qui chez les gens violents finit par amener au meurtre de l’un par l’autre.
Il m’agaçait mais peu de minutes après je l’aimais.
Il était parfois à deux doigts de me jeter une assiette à la figure, je le voyais bien.
Puis, soudainement il fondait.
Tout cela était touchant.
Au début…
Après, ma foi, plutôt que me toucher, ça me douchait…
Et je suis sûre que lui aussi était douché plus souvent que touché.
La musiquette d’une publicité me passe par la tête malgré le crachin qui me mouille le visage.
« Tout passe, tout lasse, sauf les glaces… »
Même lui m’a passé.
Notre histoire aurait pu « tenir » au moins une journée de plus si, alors que, couchés,  je me suis rapprochée de lui après une brève dispute.
S’il m’avait posé la main sur la hanche comme il le faisait pour être sûr de ma présence près de lui, nous aurions gagné vingt-quatre heures.
Mais non, il s’est tourné et éloigné de moi.
C’était déjà arrivé mais là, la ficelle a cassé.
Il dormait encore quand je me suis levée.
Après être passée par la salle de bains, j’ai rassemblé quelques affaires dans ce sac de voyage qui m’avait plu dès la vitrine du maroquinier.
J’ai pris un chéquier, le mien, dans le tiroir du meuble du salon et je suis partie.
J’avais fait attention de ne pas claquer la porte, c’était inutile, je n’étais pas en colère.
C’était comme si je quittais un hôtel après une mission professionnelle, sans passion ni regret.
Et maintenant je regarde approcher le train dans le crachin.
Je me sens comme à la fin de « 2001 a space Odyssey » où le héros se dit « Bah… J’aurais bien une idée… »

vendredi, 03 novembre 2023

176ème Devoir de Lakevio du Goût

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Après Anne-Françoise Coulomy et ses portes dont on se demande toujours où elles mènent ou ce qu'elles cachent, voici Fernando Saenz Perdrosa et ses attentes d’un train qui mènera je ne sais où pour rejoindre je ne sais quoi ou échapper à je ne sais qui.
C’est toute l’histoire de « Le je ne sais quoi et le presque rien ».
A vous, et à moi, de jouer d’ici lundi…

lundi, 30 octobre 2023

Devoir de Lakevio du Goût N° 175

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Vous avez vu le temps qu’il fait ?
Je suis que vous avez, comme moi, plein de choses a dire sur ‘l’automne.
Sans allez jusqu’à citer « Ô bruit doux de la plie par terre et sur les toits », si vous parliez quand même de « ce cœur qui s’ennuie »
et de ce que suscite chez vous cette ambiance si particulière de l’automne, cette saison à la fois triste et belle ?

Ce jardin est à quelques arrêts de bus de chez moi, il est beau en toutes saisons mais je l’aime en automne.
Il a vu les premiers pas de Merveille, la naissance de nombreuses bestioles et vient de perdre la moitié d’un arbre plus que centenaire.
Il y eut deux cygnes noirs.
L’un fut attrapé et tué par on ne sait qui.
L’autre, contredisant la bluette qui voulait que le survivant du couple se laissât mourir de chagrin, finit par mourir non de chagrin mais de vieillesse et gras comme un chanoine…
La photo est récente, elle a quelques jours.
On y voit la tristesse qui se dégage du lieu en ce temps d’automne et cette statue que remarquent peu de gens au centre de ce petit lac.
Cette statue de béton qui surveille de façon très lâche les canards, oies et poules d’eau, est une digne représentante de « l’art fasciste ».
Ce faux promontoire de béton sur lequel se tiennent quelques rapaces me donne des envies iconoclastes.
Quant à l’eau, elle est maintenant sale et les poissons qui la peuplaient ont disparu cet été, sans doute mis à l’abri dans une eau plus fraîche, la laissant charrier au gré du vent les rares feuilles qui osent tomber d’arbres trompés par un temps trop longtemps estival…
Cet automne me désole.
C’est un automne triste, simplement triste, sans poésie, sans cette sensation  mélancolique ni cette impression d’avoir le cœur étreint d’une émotion venue de je ne sais où qui me saisit chaque automne à Paris quand le temps s’assombrit mais reste doux.
À moins que ce ne soit les années qui finissent par user la sensibilité à des choses qui me transportaient et aujourd’hui ne soulèvent chez moi qu’un vague regret de choses définitivement enfuies…
Ça m’amène à me demander « Est-ce que l’âme s’use ? »

dimanche, 29 octobre 2023

Le NYSE s'affole ! L'action de l'orviétan s'envole !

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C’est dingue !
Je viens de lire Adrienne ce matin et elle m’a rappelé ma mère et son tablier.
Ma mère avait depuis sa cinquantième année des rhumatismes.
Elle s’est souvenue des recommandations de sa mère, qui avait déjà un bon siècle de retard sur le monde et qui disait « le marron d’Inde, ma fille, ça supprime les rhumatismes »
Ma mère qui pourtant regardait les mains de sa mère, aurait dû se douter à les voir que c’était un remède meilleur pour le moral que pour les articulations.
Hormis le vieux monsieur dont parle Adrienne ce matin, ma mère restait la dernière personne que j’ai connue mettant un marron dans sa poche pour lutter contre les rhumatismes !
Ça n’a jamais marché mais elle n’en a jamais démordu.
Ma mère est morte avec l’entendement dévasté mais aussi avec les doigts terriblement déformés par des rhumatismes que le marron d’Inde n’a jamais empêchés ni calmés…
Elle est morte en 2005 avec des rhumatismes qui lui ont déformé les doigts et des marrons qui lui ont déformé les poches de tablier pendant plus de trente ans...
Bon, ça coûte moins cher à la Sécurité Sociale que les retouches au botox mal faites qui défigurent des gamines de dix-huit ou vingt ans qui n’en avaient aucun besoin.
Et puis, le marron d’Inde reste gratuit dans les allées…
Faisons toutefois confiance à « La loi du marché » qui voit fleurir les petits flacons de jus de bourgeon de marron d’Inde à cent-soixante €uros le kg.
On dirait bien que le marché le plus rentable du monde reste celui de l’orviétan…

samedi, 28 octobre 2023

175 ème Devoir de Lakevio du Goût.

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Vous avez vu le temps qu’il fait ?
Je suis que vous avez, comme moi, plein de choses a dire sur ‘l’automne.
Sans aller jusqu’à tartiner sur « Ô bruit doux de la pluie par terre et sur les toits », si vous parliez quand même de « ce cœur qui s’ennuie » et de ce que suscite chez vous cette ambiance si particulière de l’automne, cette saison à la fois triste et belle ?