mardi, 05 décembre 2023
Écrit vain…
À dire vrai, le bruit doux de la pluie par terre et sur les toits commence à me taper sur les nerfs.
Non que je n’aime pas la pluie, ça change un peu après les étés de neuf mois que nous vivons depuis quelques années.
Cela dit, j’aimerais quand même pouvoir aller chercher à manger sans me faire doucher.
Bon, je dis « manger » alors que je devrais dire « traîner ».
Flâner de boutique en boutique, trouver un bouquin ou deux alors que j’ai encore quatre ou cinq livres à lire de mon côté du lit.
Je vous raconte tous ces petits moments de vie pour plusieurs raisons.
Évidemment, il y a les cailloux habituels qui se glissent dans les chaussures de la vie mais c’est le lot commun.
Une autre chose me pousse à vous en causer.
J’ai entendu Amélie Nothomb parler de son métier et des obligations auxquelles elle se pliait « pour ses lecteurs ».
Je n’ai lu qu’un livre d’elle, Heure-Bleue aussi mais pas le même…
J’ai retiré néanmoins de cette interview une leçon qui m’était sortie de l’esprit en même temps que ma connexion Internet.
Cette leçon s’appelle « le sens du devoir » ou « la discipline » selon qu’on veut faire sérieux ou simplement ne pas se laisser aller à la facilité « genre une ligne pleine de fautes de grammaire ou d'orthographe sur FB ».
Donc, écrire une page chaque jour, histoire de réviser son français et tenter de maintenir à flot une cervelle qui tourne petit à petit en sauce blanche.
Ça paraît simple mais ça ne l’est pas tant que ça.
D’autant qu’avoir l’esprit primesautier alors que ce p… de bruit doux de la pluie par terre et sur les toits me donne envie de me jeter dans la Seine.
D’ailleurs, si je ne devais pas attendre le 84 sous la pluie, descendre rue Royale, traverser sous la pluie la place de la Concorde, monter sur la rambarde du pont de la Concorde et me jeter au risque de me faire mal en arrivant dans une eau glacée.
Il semble donc que toute tentative d’échapper à la dureté de la vie soit une épreuve aussi difficile que la dureté de la vie elle-même.
Mais bon, au moins j’aurais écrit la page du jour.
09:43 | Commentaires (7)
dimanche, 03 décembre 2023
Pas d'Internet pour miss Blandish...
Le monde va mal !
Tout se ligue contre le pauvre être humain que je suis !
Mon Internet se traîne lamentablement, comme si j’avais un « modem 56k » de 1990.
Nous n’avons qu’un vague accès au « Web » grâce a mon smartphone, hélas un appareil « 4G ».
Et ça, c’est un scandale !
Quand je pense que la lumière de mes jours et moi avons été vaccinés trois fois contre le Covid-19 et que, contrairement à tout ce que nous a dit le Web de 2021 à maintenant, on ne nous a pas injecté la « 5G » en même temps !
Bref, au moins on ne nous a pas tués, contrairement à d’autres craintes qui couraient sur les réseaux sociaux.
Nous ne sommes donc pas non plus tombés aux mains des politiciens pédophiles d’une cryptocratie dite « État profond ».
Bon, ça c’est peut-être parce que nous ne connaissons pas de politiciens et que nous n’intéressons plus les pédophiles depuis longtemps…
Et ça me gêne.
Non que je sois intéressé par la pédophilie mais parce que quand j’étais en âge d'intéresser les pédophiles, je ne savais même pas que j’avais des genoux et un dos.
Je n'avais mal nulle part.
16:28 | Commentaires (4)
vendredi, 01 décembre 2023
Pas de devoir
Navré, lectrices et lecteurs chéris mais le web téléphonique est trop pénible à utiliser.
Le devoir de Lakevio du Goût N°180 sera donné la semaine prochaine si le Net est rétabli correctement
Ma patience est infinie, mais ce Net de mince vient de prouver aux physiciens de France et de Navarre que même l'infini a des limites.
Bises à tous.
16:17 | Commentaires (8)
lundi, 27 novembre 2023
Devoir de Lakevio du Goût N°179
Cette toile de Richard Tuschman me fait penser à Hopper.
Une histoire probablement mal partie et tout de même partie mais pour mal finir…
Lui aussi a peint de portes beaucoup de portes, d’escalier et de gens qui attendent ou regrettent.
Mais vous ?
Raconteriez vous une histoire qui comme l’a écrit « Patriiiick !!! » commencerait par
« Vous habitez près d’ici ? Lui avais-je demandé. »
Et qui finirait par « Mais cet épisode était de peu d’importance dans le monde si dur et si incompréhensible où nous vivions depuis quelque temps. ».
Oui, comme ça ce serait chouette pour un lundi d’automne »
« Vous habitez près d’ici ? » Lui avais-je demandé, sans doute traversée par un moment d’idiotie.
À moins que ce ne soit par un moment de désarroi dû à la solitude que je vivais depuis quelque temps.
Allez savoir…
Il habitait effectivement près d’ici, un de ces immeubles de rapport près de la place de Clichy, un peu lépreux mais habitables.
On ne peut pas parler d’appartement, ni même de studio.
C’était une chambre dans laquelle il n’était pas question de cuisiner quoi que ce soit.
À part dormir, on pouvait y boire un apéritif accompagné de quelques amuse-gueule.
Je l’avais suivi et, bien qu’il fût courtois et ne me plût pas particulièrement, il avait assez de conversation pour m’amuser et calmer mon ennui.
Si bien que disparut rapidement la vague crainte que j’avais de parler à un inconnu.
Mais là, suivre ainsi un homme que je ne connaissais que pour avoir bu un café en sa compagnie…
Bien que coutumière de gestes irréfléchis, je n’aurais pas pensé le suivre chez lui.
Hélas il était plus adroit en paroles qu’en gestes…
Il avait beau se donner des airs, se prendre pour un empereur de la couverture, la seule chose qu’il partageait avec Napoléon était « la promptitude d’oiseau » que reprochait justement Joséphine à son empereur.
Au moins ce ne fut pas long.
Et ce goujat, comme s’il avait peur de sortir sali de l’affaire, passa tant de temps devant le lavabo que, dans un élan de prudence je remis ma robe et mes chaussures.
Il m’était soudain venu à l’esprit qu’il lui viendrait peut-être l’idée de recommencer.
J’attendis donc qu’il soit complètement habillé avant d’aller à mon tour dans le cabinet de toilette.
Parfois ça se passe bien, du moins agréablement mais là le seul avantage que j’en ai tiré fut la brièveté de la chose…
Mais cet épisode était de peu d’importance dans le monde si dur et si incompréhensible où nous vivions depuis quelque temps.
10:22 | Commentaires (26)
samedi, 25 novembre 2023
Devoir de Lakevio du Goût No179
Cette toile de Richard Tuschman me fait penser à Hopper.
Une histoire probablement mal partie et tout de même partie mais pour mal finir…
Lui aussi a peint de portes beaucoup de portes, d’escalier et de gens qui attendent ou regrettent.
Mais vous ?
Raconteriez vous une histoire qui comme l’a écrit « Patriiiick !!! » commencerait par
« Vous habitez près d’ici ? Lui avais-je demandé. »
Et qui finirait par « Mais cet épisode était de peu d’importance dans le monde si dur et si incompréhensible où nous vivions depuis quelque temps. ».
Oui, comme ça ce serait chouette pour un lundi d’automne.
PS : Si vous saviez comme c'est agaçant de poster sur un blog avec un Internet boiteux et aléatoire...
11:35 | Commentaires (13)