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vendredi, 03 août 2012

A quoi rêvent les jeunes filles.

 

Meuh non, je ne vais pas vous la jouer Alfred de Musset.
Je veux seulement vous poser la question, lectrices chéries.

Emiliacelina remarquait –moqueusement je dois dire- que j’avais « les yeux plus gros que le ventre », me rappelant une vieille dame qui, elle, disait des jeunes gens « ils ont plus de désirs que de moyens ».

Alors, maintenant que je vous ai dévoilé le secret des garçons, qui veulent être chacun « le plus fort du monde » et « avoir toutes les filles du monde », j’aimerais bien savoir le secret des filles.
Veulent-elles être « la plus féroce du monde » ?
La lutte semble sévère et le podium plein à craquer si j’en juge à la connaissance exhaustive qu’ont les garçons de l’expérience dite « du rateau » et ses célèbres synonymes tels « le vent » ou « la veste »…
En tout cas même les plus « dessalées » ne semblent pas concourir à la place de la plus efficace Messaline.
Alors, quel est le secret que vous nous cachez si bien ?
Et pourquoi nous le cachez-vous ?

J’attends vos réponses, que dis-je vos aveux !

jeudi, 02 août 2012

Finalement, je ne vais pas me convertir…

L'athéisme, grâce à sa liberté de pensée, offre en effet des possibilités intéressantes dans l'étude comportementale de ses congénères.
Tandis qu'une version quelque peu dévoyée de l’islam ouvre quant à elle un champ étonnamment étendu de mon domaine de recherche de prédilection.
Bon, un détail un peu épineux reste néanmoins à régler.
Vous vous en souvenez certainement,  j’ai abordé le sujet il y a peu.
Je veux parler de la répugnance d’Heure-Bleue à prêter des affaires.
Et pourquoi diable cette répugnance interviendrait-elle après une période de sommeil de mon travail de recherche de plusieurs décennies ?
Eh bien voilà, il y a peu, très peu, avant-hier en fait, j’ai entendu à la radio une information qui, sur le coup, m’a scandalisé.
Puis, en y réfléchissant, je me suis dit que ça m’ouvrait des horizons insoupçonnés.

Il y était question d’un jeune couple, du nord du Mali, lapidé à mort pour avoir pratiqué le câlin hors mariage.

Revenons donc à l’extension du domaine de recherche et à cette version dévoyée de l’islam.

Une étude bêtement arithmétique montre que le nombre de sujets d’étude vient d’un seul coup de croître de façon extraordinaire.
Surtout pour peu qu’on lui prête la malsaine curiosité définie selon les critères du salafisme.
Il y a en ce bas monde environ sept milliards d’êtres humains.
Soit environ trois milliards et demi de filles.
Il y a environ un milliard de musulmans.
Soit environ cinq cent millions de filles.
Selon nos fondus du bon dieu, il reste environ trois milliards de filles « impures », « infidèles » et bonnes pour rôtir en enfer.
Quand elles ne sont pas carrément traitées de filles de joie !
Un rêve de mâle insatiable : la fille de joie gratos, à condition d’user de diplomatie bien sûr.
Il faut bien sûr écarter de la population étudiée celles dont le métier consiste à arpenter les trottoirs, la neutralité du résultat risquant d'être faussée par la présence du mécanisme du profit dans l'expérience.

De ces trois milliards de sujets d’étude on peut retirer environ un tiers car elles ne sont pas encore nubiles.
Un autre dixième sera extrait du vivier pour cause de fragilité osseuse et articulaire trop marquée, voire de ce gâtisme qui fait oublier les connaissances élémentaires en la matière…
Il reste donc un terrain d’étude représentant environ un milliard et huit cent millions de sujets.
Vous vous rendez-compte ? Près de deux milliards de filles sont tout juste bonnes, selon les salafistes, à servir à satisfaire la curiosité de votre serviteur.
Il me faut néanmoins avouer que je ne sais pas ce qui serait usé d’abord.
Ma santé ou la patience d’Heure-Bleue ?
(Heure-Bleue, pas de commentaire SVP, ni sur ma santé, ni sur ta patience...)
Je refuse d’envisager la situation où le sujet de l’expérience refuserait de s’y soumettre évidemment.
Comment pourrait-on résister à mon charme légendaire…
Une question se fait jour néanmoins dans mon cerveau encombré par des théories constamment échafaudées : Ne serait-il pas temps que votre serviteur grandisse ?
Il y a tout de même belle lurette que j’ai passé cet âge bizarre chez les garçons, où on est le garçon le plus fort du monde et où peut posséder toutes les filles du monde.

Mais bon, vous savez toutes, mes lectrices chéries, que les hommes seront toujours de petits garçons…

mardi, 31 juillet 2012

Histoire d’amours

A la demande d’une blogueuse normande –que je ne voudrais pas laisser dans l’ignorance de l’état de mes recherches- , je persiste un peu dans mon travail d’ethnologue spécialisé en « psycho-physiologie appliquée ».

 

A la lumière de mes récentes notes et de leurs commentaires, un schéma semble émerger.

Quel que soit l’âge de mes lectrices chéries et de mes lecteurs –que j’aime bien, certes, mais moins que mes lectrices chéries- on dirait bien que tout le monde a l’œil sur ce qui se passe « en face ».
Contrairement à ce qui se passe à l’école –où justement ça devrait-, la soif de savoir semble inextinguible et la curiosité insatiable.
Avec une différence -qui n'est pas que physiologique- entre les filles et les garçons qui est constante depuis l’enfance.
Pour les garçons, les filles ont plein de rêves.
Pour les filles, les garçons ont plein de mains…

 

Aujourd’hui encore, Heure-Bleue, à qui je viens de lire ce préambule finement observateur, remarque platement  que « ça n’a pas changé, je rêve toujours que tu ranges tes affaires et tu as toujours plein de mains… ».
Je ne la savais pas si pragmatique, elle a de temps à autre des atteintes de ce genre qui me surprennent à chaque fois.

Cela dit, les filles ne semblent pas si pures dans leurs intentions que leurs paroles voudraient le faire croire.
J’ai fort heureusement pu constater que les filles souhaitaient par moment qu’un garçon ait plus de deux mains…

D’ailleurs une blogueuse -celle dont je parle au début de cette note- semble me trouver trop pudique, ce qui tend à prouver que les rêves des filles ne sont pas toujours innocents.
Du moins pas aussi innocents qu'elles le prétendent auprès des garçons...
Peut-être que les filles ont plein de rêves.
Et que ces rêves sont pleins de mains de garçon, allez savoir…
Mais ne croyez pas que les garçons n'ont que des mains, ils ont aussi -mais non, bande de...Vous ne pensez vraiment qu'à ça !- plein de rêves.
Les garçons rêvent que les filles rêvent qu’ils ont plein de mains !
Finalement, l'amour semble être d'abord affaire de mains et de rêves...
On ne rêve guère que de caresses.

samedi, 28 juillet 2012

Finalement...

Elles sont quand même très fortes.
Ce n'est pas par le bout du nez qu'elles nous mènent...

La preuve...

 

hihihi!.JPG

 

vendredi, 27 juillet 2012

Le voyageur indiscret...

Cette façon de raconter mon enfance et une partie de mon adolescence -vous ne croyiez tout de même pas que j'allais tout vous raconter !- me fait un curieux effet.
J’ose espérer qu’il ne s’agit pas de schizophrénie…
Pour tout dire j’ai l’impression parfois d’être un voyageur dans mon propre cerveau.

Et même que ce voyageur est un voyeur particulièrement indiscret, sachant tout ce que je veux garder pour moi, même ce que j’éprouvais au moment où j’ai vécu les choses.
On s’aperçoit avec stupeur que finalement on n’oublie pas grand’ chose des évènements qui marquent notre prime jeunesse.
La mécanique du souvenir fonctionne de façon curieuse.
En ces temps « ante pilule », il fallait recourir à des négociations particulièrement délicates à mener  pour arriver à ses fins.
Ce qui, pour beaucoup de garçons de ma génération –quoiqu’ils racontent-, limitait sévèrement le nombre de petites camarades d’accord pour ce qui est connu sous le nom désormais fameux de « câlin avec tout ».
Sans parler de l’infernal trio « Collant-Panty-Culotte ».
Tout garçon un peu soucieux d'efficacité se serait armé d’un démonte-pneu plutôt que de bisous…
Mais, grands dieux ! Que d’amours nous avons vécues !
Et ces amours sont toutes là, coincées dans un recoin de l’esprit, prêtes à venir à la lumière dès que l’occasion se présentera.
Si une grande partie des images s’estompe, sauf, bien entendu celles sans intérêt et surtout celles qu’on voudrait oublier, d’autres sens restituent ces souvenirs extraordinairement vivaces.
Il y a même, j’en suis sûr, un sens inconnu pour ça.
Celui qui vous restitue le côté impalpable de l’atmosphère qui régnait  quand les évènements qui vous ont marqué sont arrivés.
Ce côté impalpable est là, il vous revient et vous fait battre le cœur comme si vous aviez quitté la classe de quatrième le jour même...
A chaque fois que je vous ai raconté un de mes -nombreuses- amours (vicelard, le coup d'amour masculin au singulier et féminin au pluriel...), j’ai toujours été surpris de me rappeler la sensation de toucher l’autre.
Je la ressens alors au bout des doigts avec tant de précision...

De chacune je me rappelle beaucoup de choses, le côté soyeux de la peau, la voix pas toujours aussi tendre qu’espéré – les filles sont des monstres sans cœur mais avec un habillage des poumons si joli…-.
Il est étrange de se rappeler aussi bien le goût de ses lèvres alors que le souvenir de son visage a tendance à s’estomper.
Pourtant, de ce visage je me souviens, non des yeux mais du regard, du mouvement des cheveux.
Tout est encore caché là, intact, la douceur de sa peau effleurée, son odeur -un mélange léger de savon agrémenté d’une trace d’eau de Cologne-, la tiédeur de son souffle.
Sur le coup –mais non, pas « ça » bande de…-,  même l’état lamentable de mon cœur dont j’espérais qu’il serait assez solide pour résister à ces traitements inhumains me revenait .
Tout, de cette sensation de creux à l’estomac à la liesse qui s'empare de moi d’un coup.
De ses chuchotements qui me ravissent, de la voix que l’on perd, de son…

Fin de la période « fleur bleue ».