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dimanche, 17 mai 2009

Je voulais faire mièvre, désormais...

Je regarde "Inspecteur Lewis" at the TV.

C'est délicieusement précieux, emprunté et même, à certains moments, paraît oeuvrer pour l'élévation de la culture dans l'auditorat aussi dominical que vespéral du dimanche.

Las ! Une remarque fout tout en l'air.
Shakespeare sombre sur le champ.

Shylok est ramené illico à son rang d'usurier .

Un traducteur qui veut faire du genre fait en sorte qu'on nous assène "Voire même"...

Je vais me coucher...

lundi, 11 mai 2009

Cette histoire n'a que trop d'urée...

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Ma lilliputienne néphrologue a décidé, lors de ma dernière visite, il y a peu, que je devais absolument recouvrer une tension de gamin de quatorze ans et le taux de cholestérol d'un nourrisson.

Elle a donc doublé les doses d'inhibiteurs d'angiotensine et de statines dans l'espoir de rajeunir d'une quinzaine d'années des taux déjà proches de ceux d'un gamin de moins de trente ans.

Résultat des courses: réveil nocturne avec sensations bizarres, gênant pour quelqu'un qui s'endormait comme une bûche et n'ouvrait l'oeil que huit heures plus tard, frais comme un gardon.
Maintenant je suis frais comme le gardon qui vient de déserter le bocal de Karmara...
Victime "d'hypotension orthostatique" à cause de l'anti-hypertenseur, de crampes à cause de l'anti-cholestérol, ces deux machins à dose trop élevée.

J'arrête là sinon je vais appeler au secours et bientôt faire comme les vieux qui s'échangent des marques de médicaments.

C'était à mon tour de geindre...

dimanche, 10 mai 2009

"Liberté, Inégalité, Précarité".

Il faudrait bien que quelqu'un lui apprenne la différence entre "apprécier l'aisance" (et ne pas s'en vanter...) et "aimer le fric".

Si un autre pouvait aussi lui apprendre la différence entre l'exercice du pouvoir et l'autoritarisme, ce serait bien aussi.
Ce type est extrêmement mal élevé et, comme un malheur n'arrive jamais seul, il est censé nous représenter.

Dans son entourage, il y a bien quelques personnes bien élevées, manque de chance, elles sont vulgaires.
Dans leur action, dans leurs propos et parfois dans leur mise...

Sauf celle de la culture, mais elle n'est que stupide avec une voix agréable...

Bref, dans leur ensemble, ceux qui nous représentent mettent l'accent sur ce que les Français peuvent avoir de pire.
L'arrogance, la délation, le manque de coeur, la cupidité, la soif de pouvoir, l'exercice personnel de ce pouvoir, le racisme à peine déguisé, le mépris de l'étranger.

Bref, notre devise semble être redevenue, avec tout ce qui va avec, "Travail, Famille, Patrie".

Je pense qu'il est inutile de remarquer, au détour de ce que nous distillent les media, que, quand le verdict populaire d'un procès d'assises ne correspond pas aux souhaits du modèle répressif ambiant, le parquet fait appel.

Inutile aussi de remarquer que quand un juge est saisi d'une plainte qui risque de nuire à un potentat indéfendable et pillard mais tellement copain avec nozélites, le même parquet s'oppose avec force et efficacité à la plainte.
Pas la peine de s'étendre sur le fait que quand une loi est rejetée par le Parlement, on représente la loi jusqu'à ce que le résultat soit conforme aux souhaits d'un exécutif qui nous explique que les pouvoirs du Parlement sont augmentés...

On n'épiloguera pas non plus sur le fait que lorsqu'une information déplaît, l'informateur est traîné devant un juge avec célérité, vertu  inconnue jusqu'alors de la justice...

 

Bref, quand il sera riche, car il le deviendra, il n'aura de la richesse que l'argent...

De qui parlais-je, déjà ?

mercredi, 29 avril 2009

La mauvaise foi est le moteur du langage..

J'ouvre mon navigateur Internet, et je tombe en arrêt devant ce titre révélateur sur "Yahoo Infos":

" Le pape exprime ses regrets vis a vis de la conduite déplorable de l'Eglise envers les Indiens du Canada. "

Après avoir hurlé "Ségolène ! Sors du corps de Benoît XVI !" je m'apprêtais à lire le détail de cette conduite déplorable, envisageant des récits torrides, tels ceux qui relatent la conception de l'amour du prochain des prélats Etats-Uniens.
Cette conception qui donne un sens si particulier, assez mal vu par la justice et qui coûte un oeil au clergé américain, au conseil donné par leur Seigneur Jésus-Christ à ses disciples, "Laissez venir à moi les petits enfants"...
Je me monte donc le bourrichon, rêvant déjà d'un récit pornographique gratuit.
Espoir hélas tué net par la promesse de Gascon de Douce-Moitié " Je me mets à repasser si tu nettoies la lampe opaline de ta mère ".
Promesse jamais tenue, si j'en crois la hauteur aussi impressionnante que constante de la pile de linge à repasser...
Diplomatiquement disposé à éviter une chamaillerie stérile qui se terminerait immanquablement par ma défaite (aucune arme n'est efficace contre la mauvaise foi) et une soirée gâchée, je suis mis à la tâche assignée à votre serviteur par Douce Moitié: Nettoyer cette fichue opaline.
Le plus difficile ne fut pas de trouver un chiffon, mais un chiffon qui ne fut pas imprégné d'encaustique (on se demande pourquoi, le plancher étant désespérément salopé par le chat à peine ciré, le plancher, pas le chat).
Dès la chemise à peine usée sacrifiée, l'alcool ménager sorti, le tabouret placé sous l'opaline, je m'y plaçai en position du penseur, face à un choix cornélien: fracture du col du fémur ou dispute avec Douce Moitié ?
Fûté comme vous me connaissez, je me suis collé à ce nettoyage...

A ma première remarque sur la couleur jaunâtre prise par le chiffon lors de ces travaux forcés il me fut répondu, avec la conviction de Frédéric Lefebvre défendant l'indéfendable:
"Quand tu fumais c'était ton tabac, maintenant c'est ta cuisine !"
Du coup je me suis assis, je n'ai même pas eu la force de soupirer...

lundi, 27 avril 2009

Toute vérité n'est pas bonne à dire, ni à entendre...

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L'interprétation élargie des textes par la maréchaussée de Saint Germain en Laye (les mésaventures d'une conseillère d'éducation sont relatées ici) m'a rétrospectivement fichu la trouille.
Jugez-en:
En ces temps reculés où la police et l'économie étaient plus clémentes, Douce Moitié, Ours et moi habitions dans un de ces ghettos où les seuls yeux marrons acceptables sont ceux des chevaux de course et où les petites filles vaquaient en uniforme "jupe plissée bleu-marine, socquettes blanches et ballerines noires à bride".
Un soir d'hiver, passant sur le quai qui borde l'île des Impressionnistes en revenant du travail et passant récupérer Heure-Bleue dans la librairie où elle officiait, j'eus bien du mal, comme tous les soirs, à éviter le tas de gamins en VTT qui circulent sans plus de lumière que de souci du code de la route.
Après avoir mis la voiture au parking, je remontai tranquillement à pieds en direction de la librairie quand je vis un policier aligner consciencieusement la voiture d'une connaissance.
Ce fut le départ d'une discussion surréaliste que j'entamai comme suit :
- Vous feriez mieux de surveiller les gamins qui circulent sans lumière sur le quai au lieu de verbaliser le type qui va chercher son pain et ne dérange personne.
- Monsieur ! Veuillez présenter les papiers du véhicule !
- Il n'en est pas question !
- Veuillez je vous prie présenter les papiers du véhicule ou je serai dans l'obligation de vous dresser procès verbal !
- Non, monsieur, il n'en est pas question ! De quoi serais-je coupable selon vous ?
- Eh bien monsieur vous allez devoir me suivre au commissariat !
- Sans problème, je vous suis, mais vous allez vous rendre célèbre...
Là, un éclair de doute traversa son oeil de ruminant...
- Et pourquoi ça monsieur ?
- Je suppose que votre commissaire n'a pas l'habitude de voir appréhender un piéton pour défaut de permis...
- Aaaahhh... La voiture... ce n'est...
- Non, elle n'est pas à moi.
- Bon, ça va pour cette fois mais n'y revenez pas...

J'imagine que si la chose était survenue en ces temps sécuritaires d'aujourd'hui, on aurait vu votre serviteur promptement jeté à terre, un énorme croquenot appuyé sur le crâne et une énorme chaussette à clous sur le dos pour éviter toute rebellion.
Rebellion dont il serait sans aucun doute accusé, assortie du délit d'outrage...