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jeudi, 16 avril 2009

Restauration des valeurs, rupture,qu’y disait...

Il doit s'agir des valeurs boursières...
Il est probablement question de rupture du contrat passé entre l'état et les citoyens...
Comme d'habitude, les agissements de ceux chargés de défendre l'intérêt de tous me scandalise !
Certes, il y a des choses bien plus importantes dans la vie que les enfants maltraités par leurs parents, voire ceux qui sont victimes de sévices sexuels de la part de ces parents.
J'en veux pour preuve le report à une date ultérieure, en espérant que ce n'est pas sine die, de la loi visant à la protection des mineurs contre l'inceste pour laisser place à un second vote à l'Assemblée de la loi "Hadopi"...

Parmi ces choses bien plus importantes que la santé mentale et physique des enfants, on sait désormais qu'on peut compter la satisfaction de l'amour-propre de notre grand vizir et la protection du pré carré financier des majors.


Nous sommes donc très heureux d'apprendre que les petites filles et petits garçons victimes des agissements de leurs proches pourront continuer à se dépatouiller seuls avec les dégâts physiques et surtout psychologiques causés par l'amour un peu trop envahissant et quelque peu dévoyé d’un des membres de leur famille.

Faut ce qu'il faut, on ne va tout de même pas confondre les résultats comptables de l'industrie du disque avec la santé mentale des quelque deux millions de victimes de l'inceste en France.

Enfin, du moment que notre grand chef à tous est consolé de sa vexation…
Enfin, du moment que la marge sur les CD est préservée...

Qui a parlé de l’intérêt général ?
Qui a osé faire remarquer que le but de la loi est d’abord la protection des plus faibles ?

Hein, qui ?

vendredi, 10 avril 2009

Les hommes sont stupides.

Au point de saboter leur intérêt…
Le bus 26 - Nation-Gare Saint-Lazare via rue des Pyrénées, Jaurès, Stalingrad - est un bon exercice de typologie des groupes. Il faut et il suffit de parcourir suffisamment de stations pour se convaincre que s’ils marquent des buts, c’est contre leur camp.
Les jeunes gens sont, en la matière, particulièrement efficaces et conservateurs.
Vous n’êtes pas, au moins en région parisienne, sans avoir remarqué l’arrivée du printemps.
Printemps qui habituellement couvre les jeunes gens et les arbres de boutons et découvre les jeunes filles de leurs pelures hivernales.
Eh bien, cette année, dans mon coin, malgré le ciel bleu et un soleil éclatant, ces demoiselles restent obstinément en pantalon et la chemise boutonnée jusqu’au cou.
J’en étais aussi surpris que marri et me perdais en conjectures quand un parcours de quelques stations sur la ligne 26 me fournit la réponse attendue et qui justifie le titre de cette superbe note…
Il m’a suffi d’entendre des adolescents porter des jugements aussi stupides et hâtifs que définitifs sur le sexe opposé pour entrevoir le pourquoi de ma frustration esthétique : Il apparut en effet que pour « qu’une fille ait une réputation », mauvaise bien entendu, il faut et il suffit qu’elle porte une jupe.
Dans cet accoutrement, au mieux « elle se montre », au pire c’est « une pute ». Le dernier qualificatif se transforme en « une sale pute » si elle ne porte pas de leggings sous la jupe car « elle manque de respect » et que « si elles se font niquer elles l’ont bien cherché ».
Essayer de leur faire comprendre que ce sont eux qui manquent du plus élémentaire respect envers celles qui risquent bien de leur donner leurs enfants et partager leur vie leur semble une approche extra-terrestre des relations entre filles et garçons.
Les filles, à leur tour, les enferment dans leur rôle de petits machos à ne pas exciter en évitant de leur montrer trop de peau. Il faut les entendre dire des garçons « si tu viens en jupe, ils te regardent comme une pute », « ces salauds ils te matent », « si tu passes trop près j’te dis pas ».

Les unes, maltraitées qu’elles sont, sont devenues trop craintives pour apprendre à utiliser leurs armes
Les uns sont trop stupides pour savoir que regarder sous les jupes des filles est un sport vieux comme le monde mais doit être pratiqué discrètement et en silence.

De plus, regarder sous les jupes des filles c’est, à mon sens, la moindre des politesses…

dimanche, 05 avril 2009

Gone with the wind...

Non, je ne vais pas parler de grève, ni de scanner.
Ni du remplaçant de J.M.Sylvestre qui, comme d'habitude, après avoir fait le tour de tous les malheurs qui nous frappent, nous propose, toujours comme d'habitude, de nous serrer la ceinture, mais en dépensant les sous qu'on n'a pas pour relancer l'économie et redorer le bilan des banques.
Non, aujourd'hui je vais parler d'un problème absolument dramatique: La supériorité de la cinquantaine sur la prime jeunesse dans le mécanisme de la séduction chez les people.
La lecture du « Elle » de Douce Moitié m'en apprend de belles sur la dure condition des people de cinquante ans et plus qui ne sont ni ménagères ni mâles.
Figurez vous que, contrairement à la ménagère de plus de 50 ans qui, elle, doit négocier avec son statut de « va de la gueule » dans les campagnes de promotion, ses bouffées de chaleur, ses risques de maladies cardio-vasculaires et sa future ostéoporose, eh bien la people de plus de cinquante ans doit affronter des vérités bien plus cruelles.
L'examen de l'article de « Elle » qui traite de la chose montre avec une désarmante cruauté l'effet de quelques dizaines ou centaines de millions de dollars sur le grain de la peau, la décontraction face au quotidien et l'acquisition de quelques préceptes d'élégance.
Michelle Pfeiffer est certes une très jolie femme mais sa vie semble un enfer de gymnastique, de soins esthétiques, de chirurgie du même tonneau, de « cardio-training » et autres médications, douces ou non.
En fait, je ne suis pas sûr qu'elle soit plus séduisante à cinquante ans qu'à vingt ans, en revanche elle fait sûrement beaucoup plus d'efforts pour l'être.
Mettez côte à côte une vue de la même dans « Falling in love again » (1979) et dans « Chéri » (2009, vous verrez sans doute ce que je veux dire.
J’en suis ravi et je lui souhaite tout le bonheur voulu mais, à la lecture de sa réflexion sur la « libération de la cinquantaine », je ne peux m’empêcher de penser -in petto pour ne pas la vexer- qu’elle eût dû s’y prendre quelques décennies auparavant pour vanter le mérite suivant : « La cinquantaine, c’est le temps de la liberté ».
Personnellement, j’aurais plutôt dit ça de la vingtaine ou de la trentaine, mais bon…
Peut-être était-elle nonne et s’est recyclée dans le cinéma après une crise de foi, mais pour sortir une énormité pareille, elle souffre manifestement d’un manque d’information criant.
Je ne prétends pas, loin de là, que le sexe perd tout son attrait au delà de cinquante ans et que l’on devient cacochyme le jour de son cinquantième anniversaire, mais la première nana venue, pour peu qu’elle s’exprime un peu crûment, vous dira que « un pied de 30 ans, c’est quand même aut’chose ! »
D’autres, ont heureusement une vue un peu plus rationnelle de la chose, et surtout plus conforme à ce que vivent généralement les femmes (et les hommes...).
Feue ma grand’mère -sur la plénitude sexuelle de laquelle je n’aurais pas risqué un kopek- à propos de celles qui prétendent que « chaque âge a ses plaisirs », disait tout de même, « Ouaip, même bien raccommodé, ça ne vaut pas le neuf. »

la belle en 1979pfeiffer_20.jpg














Et en 2008i_could_never_be_your_woman_01.jpg


vendredi, 03 avril 2009

Il est jaloux comme un pied...

Vous le reconnaissez ?

stalko.jpg

Il semblait jaloux d’Obama parce que ce dernier était accueilli comme
kennedy_rede2.jpg

Il y a photo…

(Jamais entendu parler de pied jaloux ?)

mercredi, 01 avril 2009

Les maux pour le dire…

Le hors-sujet, bâtard à chasser de toutes les classes, du CP au DEA devient une discipline obligée dès que l’on s’attaque aux choses sérieuses.
Je veux dire par là, dès que l’on s’essaie aux sphères supérieures des classes de l’ENA, de Sciences Po ou de Normale Sup.
Ca ne marche guère que là, parce que si vous essayez de faire un circuit intégré ou un moteur d'avion en digressant sur les mérites comparés du degré Réaumur et du degré Celsius vous allez pointer vite fait à l'ANPE, pardon "Le Pôle Emploi" (ce qui signifie clairement qu'il n'y a pas de boulot).
D’ailleurs, mon petit assemblage de composants électroniques causeur dans ma cuisine est une source toujours renouvelée de cet exercice du « hors-sujet » dont le synonyme le plus connu est « langue de bois », allez savoir pourquoi…
Dès qu’on pose une question quelconque à l’un de ces anciens élèves des vénérables institutions précitées et que j’entends « Eh bien, je répondrai très simplement que, etc… » je me dis illico « Aïe ! Ca commence mal… »
On ne dira jamais ça de notre petit énervé qui lui, utilise un parler de camelot, simple, voire simpliste, et compréhensible par tous ceux qui ont dépassé le niveau du CE1.
Mais pas forcément ceux qui ont atteint la licence…
Cela dit, il faut admettre que la tendance jargonneuse et méprisante devrait valoir quelques baffes à quelques uns, j’en veux pour preuve ce qui sortit du haut-parleur de mon assemblage de semi-conducteurs etc… (je m'entraîne au cas où France Inter me demanderait une explication simple sur l'antériorité de la poule sur l'oeuf à une heure de grande écoute).
Donc, un leader syndical que j'ai entendu l’autre soir dans mon poste qui me truque les nouvelles du monde, répondait (est-ce si sûr ?) à une question d'un employé sur le point de se faire virer lors du prochain plan « social » en vue dans sa boîte - j’adore le côté social de ce genre de plan, bon, en même temps (comme disent les djeun’s trendy), on ne peut pas dire crûment « plan foireux ».
L'employé en question me semblait être un homme pas jeune, il était employé à la réception des colis dans une PME, pas hyper pointu en langage ENArque.
Le « syndicaliste resté au plus près de la classe ouvrière » lui sortit sans se démonter que «il fallait faire face à une profonde modification paradigmatique de la relation employé-employeur due aux nouveaux défis posés par l’ampleur de la crise économique actuellement vécue par une frange de la population déjà fragilisée par le déséquilibre du rapport capital-travail à l'œuvre depuis 30 ans » ouf !
Si, après ça, le futur chômeur ne se sent pas rassuré sur son avenir, il y a de quoi désespérer des cadors en communication qui peuplent les cabinets.