samedi, 20 octobre 2007
Tout fout le camp...
Cecilia s'en va...
Nicolas prend Laporte...
10:04 | Commentaires (6)
vendredi, 19 octobre 2007
Un régime vraiment spécial...
Mercredi, comme prévu, je devais aller chercher les clichés et le compte-rendu du radiologue pour les déposer en personne à la consultation.
Avant la dernière modification "du process de parcours hospitalier" comme ils disent (on se demande en quelle langue) c'était plus simple.
Aujourd'hui, c'est comme avant, sauf que les problèmes ont été déplacés.
Vous faites la même chose qu'auparavant mais vous devez aller chercher vous-mêmes les clichés et le compte-rendu dans un autre endroit prévu à cet effet mais plus loin encore qu'avant.
La différence essentielle est que le cliché est égaré pareil, mais ailleurs.
La dame revient donc au bout d'un quart d'heure, avec les clichés.
Elle les sort de l'enveloppe, les regarde, lit le compte-rendu, les remet dans l'enveloppe.
Puis me tend l'enveloppe, l'air compatissant.
- Boooon... Eh bien ! Bonne chance pour demain !
Là, je dois dire que j'ai senti une main de fer, mais dans un gant de barbelé, me tordre l'estomac.
- C'est si mauvais que ça ?
Elle me regarde, interrogative, et comprend brusquement.
- Mais non, mais non, c'est pas ça ! C'est que demain c'est la grève, alors pour venir ça va pas être drôle pour vous !
Il y a des jours où la grève des transports vous donne un moral d'acier...
12:42 | Commentaires (9)
mercredi, 17 octobre 2007
Un dimanche à la campagne.
Les dimanches à la campagne c'est très bien. Surtout quand ça tombe un mardi.
Savoir qu'on va passer la journée à se balader avec ses hôtes, à manger une cuisine préparée par d'autres et rentrer le soir en ne s'étant donné que la peine de s'être levé le matin alors que tous les autres sont en train de s'échiner à gagner vos retraites est un plaisir d'épicurien.
J'ai eu très peur lundi soir car, d'expérience, la campagne est un truc assez inquiétant, sans Louvre, sans immeubles où que se portent les regards.
De mauvaises langues comme Heure-Bleue vont jusqu'à prétendre que c'est plein de bêtes inconnues alors qu'en fait il n'y a guère qu'en été que c'est plein de bestioles qui ne songent qu'à nous pomper deux litres de sang par nuit, tandis que les dîners dans le jardin permettent à des papillons de nuit imprudents de se noyer dans votre assiette de soupe.
Le midi, en été, c'est mieux, les guêpes essaient de vous voler votre viande et à peine chassées cherchent à boire votre vin.
Bref, à peine sorti de Paris, l'aventure guette le promeneur inconscient. Dans Paris, il y a aussi des bêtes mais la diversité biologique est réduite. A part les puces et les poux dans les transports, parfois quelques zyvas, on ne risque pas grand'chose.
Tandis qu'à la campagne...
18:10 | Commentaires (12)
dimanche, 14 octobre 2007
Je ne voudrais pas avoir l'air de dire du mal, mais...
Une question me taraude depuis ma lecture aussi quotidienne que régulière et parfois horrifiée des blogs.
J'ose à peine la poser.
Et puis je me dis que l'avenir de nos chères têtes blondes est en jeu.
J'ai entendu à la télévision quelqu'un s'émouvoir (chochote va...) de l'orthographe étourdissante de certains CV et courriels.
J'y ai entendu également une blonde tentant le plus sérieusement du monde de justifier ses libertés par " on est pressé alors on va pas perd' du temps à se d'mander si y faut un "s" ou pas ! ".
Je me demande donc, in petto, en moi-même, et personnellement si, dans les IUFM il n'y a pas ce genre de blonde pour corriger les (à mon avis très, voire trop, rares) épreuves écrites où les principales victimes ne sont pas les aspirants impétrants mais l'orthographe et la grammaire.
Et je me le demande car je sais qu'il y a nombre d'instits et profs qui tiennent un blog.
Et que je lis ces blogs.
Alors je me tortille.
Je me tords les mains.
Je me dandine, un tantinet gêné.
J'ai peur de froisser.
Mais finalement je me lance, la question la voici:
Peut-on vraiment être enseignant, surtout dans les petites classes de la communale, avec une orthographe pareille ?!
11:30 | Commentaires (14)
samedi, 13 octobre 2007
Comment l'esprit vient aux femmes.
Contrairement à ce qu'on pourrait penser, on peut, même tardivement, faire preuve de discernement quand on se rend compte que son mariage est une erreur.
J'en veux pour preuve la disparition d'une femme de premier plan. Non, elle n'est pas morte, elle a seulement disparu des media.
La télé ne nous la montre plus, la presse n'écrit pas sur elle, la radio n'en parle plus.
Enfin presque car son absence commence à peser et les explications à devenir délicates.
Rassurez-vous, il ne s'agit pas de l'absence selon Théophile Gautier (Ma belle amie est morte je pleurerai toujours; Sous la tombe elle emporte, mon âme et mes amours; etc...) il s'agit seulement de se tirer des pattes d'un homme peu recommandable, à l'insulte facile, au caractère aussi imprévisible que tyrannique. Des mauvaises langues vont jusqu'à prétendre qu'un commissariat aurait refusé la plainte de la belle au prétexte de retombées administratives probables.
La dame, donc, a disparu de nos sens depuis trois semaines, aux dires d'un journal étranger elle se terrerait dans un hôtel de luxe (j'espère que ce n'est pas à mes frais sans que j'en sois averti) de la rive gauche d'un lac qui fut réputé pour ses perches et l'est aujourd'hui pour sa pollution.
De mon point de vue, il eut mieux valu que disparût l'insupportable mari.
Lui, il va falloir attendre cinq ans avant de s'en séparer..
Sauf en cas de violence et de mauvais traitements, bien sûr...
11:55 | Commentaires (8)