mardi, 09 septembre 2008
Ne faites pas confiance à la mécanique...
Vous avez remarqué ?
L'armée russe a conservé des défauts de fonctionnement pourtant évidents depuis la naissance de l'Armée Rouge.
Parmi ceux-ci, outre une tendance au bizutage mortel et aux mauvais traitements du bidasse un peu moins blond ou simplement trop gentil, un problème patent est certainement lié au mauvais fonctionnement des boîtes de vitesses, principalement la marche arrière.
A chaque fois qu'un problème se pose, quel qu'il soit, le même défaut se manifeste sur le char russe:
Il lui faut deux heures pour arriver sur les lieux et vingt ans pour en repartir...
07:47 | Commentaires (6)
dimanche, 07 septembre 2008
Dis donc, Fanfan ! Tu te prends pour qui ? T'aurais pas chopé le melon ?
Ca ne te dérange pas que je te tutoie ? Tu sais ce que c'est le peuple, tout de suite familier avec les puissants. Tu leur dis bonjour un jour, ils te tapent sur le ventre le lendemain...
Une fois admis le tutoiement de rigueur entre pairs , juste un petit rappel à l'ordre des choses.
Qu'est-ce qui t'autorise à me parler sur ce ton quand je demande quelques précisions sur ce que tu fais ?
Tu n'aurais pas, par hasard, un peu oublié que c'est aussi avec mon blé de contribuable que tu es arrivé là où tu es et que c'est encore avec mon blé de contribuable que tu bouffes ?.
Enfin, quand je dis "mon blé", je veux dire le pognon de tous les contribuables..
Enfin, quand je dis "de tous les contribuables", je veux dire de tous les contribuables sauf ceux qui sont les plus riches et que tu sembles servir avec une obséquiosité qui te déshonore, et avec le blé de ceux qui n'en ont que peu...
Ote moi d'un doute, Fanfan, quand tu me dis "Le gouvernement décide des fonctions des hauts fonctionnaires et ne rend pas de comptes sur ces questions" tu ne me prendrais pas carrément pour un va-de-la-gueule tout juste bon à te financer et à t'obéir ?
T'aurais pas oublié, enivré par la bagnole de fonction avec chauffeur, obnubilé par l'hôtel particulier et les menus avantages octroyés par la République, que tu es au service du peuple et pas l'inverse ?
Je me dois néanmoins de te rappeler un détail de l'Histoire, qui, je l'espère, te ramènera à une plus juste conception des choses: Un certain nombre de lascars dans ton genre se sont arrogés des droits que ne leur avait pas donnés le peuple.
Au bout d'un temps plus ou mons long, ça c'est toujours mal terminé.
Avec relance du commerce des hallebardes, ces outils si pratiques pour y planter les têtes qui ont trop grossi.
Je dois aussi te rappeler autre chose: c'est normalement à toi de me cirer les pompes, et pas l'inverse.
C'est avec les voix de pauvres types dans mon genre que tu es là où tu es.
Alors, tu fais ton boulot, et si possible bien, au lieu de nous la jouer "c'est moi que je suis le général des avions et que je fais ce que je veux" (au risque de fâcher ton boss, celui qui se la joue "c'est moi le chef du monde et que je commande à toute la Terre ").
Sinon, au détour d'une élection, si ces abrutis du PS veulent bien aussi faire le leur, de boulot, tu risques d'aller, sinon pointer aux ASSEDIC, au moins retourner au sein de ton adminstration de tutelle en attendant de trouver une bonne occasion de retourner ta veste pour goûter de nouveau aux ors de la République.
N'oublie pas, comme le PS en ce moment, que si on se la joue "j'aime le peuple mais je méprise le populo" ça finit galère.
Comme on dit dans la haute " Je suis votre serviteur, Monsieur, pas votre domestique"...
Si avec ça je ne suis pas la première ligne du fichier EDVIGE, c'est que vraiment, depuis Fouché tout s'est écroulé...
17:10 | Commentaires (7)
mercredi, 03 septembre 2008
Pfff...C'est dur.
Aujourd'hui j'ai décidé de me plaindre.
Après m'être échiné au moins 1/4 d'heure il y a quelques mois à concocter un sonnet qui devait détrôner José Maria de Hérédia. Au moins le faire tomber de son temple (celui qui est en ruine au haut du promontoire) ou à le virer de son nid (comme le gerfaut de base).
Eh bien je m'aperçois, ô rage, ô désespoir, que "on" s'est planté grave !
("on" ce sont ceux qui m'expliquent tout ce qu'il faut faire pour avoir un blog à succès, genre "t'écris un poème", "tu dis du mal de Mme Dati" et "surtout tu n'oublies pas de faire de la lèche en commentant chez les autres")
De commentaires élogieux par centaines, point.
De hausse significative dans les statistiques, genre 544312 visiteurs uniques par jour, que pouic.
De bagarres pour me lire, avec engorgement du serveur à la clef, que dalle.
J'ai donc décidé, d'un commun accord avec moi-même, de continuer comme avant.
C'est à dire d'écrire quand j'en ai envie, de me ficher comme d'une guigne d'un succès plus volatil que ma future retraite.
De continuer à lire et commenter les blogs que j'aime.
Le seul truc que j'ai oublié, c'est de dire du mal des blogs que je déteste. Mais comme je tombe dessus par hasard, que je n'y commente point (sauf parfois) et n'y retourne pas (sauf quand ils sont vraiment stupides, je m'y sens intelligent pour pas cher)...
Au fait, quelqu'un sait il qui a engrossé Mme le Garde des Sots ? Ca, c'est important !
09:00 | Commentaires (13)
lundi, 01 septembre 2008
Savent même pas compter et ça nous donne des leçons...
La note d'Heure-Bleue racontant nos aventures auto-caissières chez d'Artagnan me fait pointer du doigt la stupidité d'une réaction hâtive inspirée par la cupidité. Ces andouilles ne se sont manifestement pas rendu compte que remplacer dix caissières à mi-temps par cinq vigiles à plein temps pour éviter que le client se tire sans verser sa thune à la bécane n'était pas rentable.
Obnubilés, que dis-je, hypnotisés par le discours ambiant sur le coût du salarié et la fainéantise de l'employé qui, selon eux, ne fait rien que glander s'il n'y a pas de chef pour le fouetter, ils ne se sont même pas aperçus que le client moyen met quatre à six fois plus de temps à passer ses achats devant le scanner que la caissière de base.
Sans compter la romance serinée par la bécane à casquer: "passez votre achat devant le scanner... Huile d'olive vierge...six euros douze cents..." etc. jusqu'à épuisement du caddy (et du client...).
Bref, dans le meilleur des cas, c'est à dire celui ou un client ne plante pas le système en jetant sa boîte de Ronron sur le plateau du scanner tout en mettant son cabas sur le plateau de dépose des achats, une bécane à casquer a une productivité dérisoire.
En outre, si vous achetez des légumes, il vous faudra balayer six écrans avant de trouver et cliquer sur la tomate adéquate. Inutile de décrire les dégâts sur une productivité déjà minable quand une majorité de clients dépourvue d'ordinateur et d'Internet se précipitera dans la boutique pour y nourrir sa petite famille.
Récapitulons:
- Moins dix caissières à mi-temps.
- Plus cinq vigiles à plein temps.
- Plus cinq bécanes à casquer.
- Un encaissement au lieu de quatre à six dans le même intervalle de temps.
- Des bécanes à casquer qui n'acceptent pas les chèques, donc, embauche de deux caissières qui auront à traiter des queues de boucherie moscovite à l'époque Brejnev.
Le bilan est-il réellement positif ou les boutiquiers se sont-ils fait gruger ?
Sans compter un autre bilan, autrement lourd celui-là:
- Quand les quelques usines qui restent fabriqueront avec des machines des objets que, faute d'argent, on ne pourra pas acheter.
- Quand les boutiques encaisseront avec des machines.
Qui aura encore les sous pour faire tourner les distributeurs de billets qui remplacent les guichetières des banques ?
Bref, à part servir de cible à ceux qui nous traitent de fainéants et nous remplacent par des machines, à quoi servirons nous ?
10:47 | Commentaires (5)
samedi, 30 août 2008
L'amour en 1/4 d'heure.
En furetant sur le Net, ceci m'a fait saisir d'un coup le gouffre qui sépare ma génération de celle de nos enfants.
Il y était question, non pas d'amour, mais de la pratique d'icelui. Installé dans mes certitudes d'un autre âge, mais malgré tout pas complètement borné, je me suis empressé de cliquer sur le lien proposé, avide d'en apprendre le plus et le plus vite possible sur la façon de s'y prendre.
Premier enseignement, il est certainement très difficile d'arriver à ses fins. Surtout quand on est pris d'un fou-rire irrépressible...
Elevé dans l'obscurantisme le plus complet en la matière, nourri au lait de Mme de Lafayette, qui n'est pas UHT, j'ai été sidéré d'apprendre qu'on pouvait, en 15 minutes, devenir un empereur de la couverture, voire un monarque du plumard. Il suffisait de se poser les bonnes questions au départ. Même là, la loi du flux tendu s'imposait (pas de remarques graveleuses, SVP).
On n'y apprend, entre autres, que le câlin n'est pas une gymnastique, surtout pour les filles. Les garçons, eux, pensant uniquement avec le petit bout de leur...lorgnette, peuvent se contenter d'y voir un sport.
Faute d'une lecture attentive des Evangiles dans lesquelles on conte les mésaventures d'une certaine Marie, on est aussi obligé de préciser aux filles que la virginité ne protège pas d'une grossesse.
On peut y lire, à propos des préservatifs que "Si les filles veulent s'entraîner, elles peuvent prendre des objets tels un concombre ou un manche à balai. Si ça ne marche pas, c'est que le préservatif est à l'envers. ". Il ne leur est même pas venu à l'idée que le balai pouvait aussi être à l'envers, ce qui rend la manoeuvre peu aisée. Sans compter que si l'on ne prête pas l'attention voulue on peut ne pas remarquer qu'il s'agit de leçon de pose préservatifs et la confusion peut faire penser à une leçon d’initiation au sex-toy à bas prix…
On nous dit aussi "ne vous pressez pas !" alors qu'on attend que ça !!!
Pour ce que je me rappelle, le plus dur était la très, vraiment très longue séance de négociations...
Il faut dire qu'avant 1968, une jeune fille n'était pas quelqu'un.
C'était une forteresse !
Les générations suivantes ont échappé au trio maudit "culotte + collant + panty". Un truc infernal, des garçons plus soucieux d'efficacité que de tendresse se seraient armés d'un démonte-pneu. Et surtout, si l'on ne risquait pas grand' chose qui ne se règle avec des antibiotiques (« chais pas ce qui se passe, mais ça brûûûleee »), les suites pouvaient être dramatiques (ben...euh...maman, ça te dirait d'être grand-mère ?). Bref, c'était beaucoup moins simple qu'aujourd'hui. On vit une époque formidable, où, pour tout connaître l'amour, il suffit d'une ligne ADSL.
Mais il y avait quand même des avantages: L'objet de nos convoitises portait des jupes. Aaahhh la jupe...Autre chose que le jean's, bon, ce dernier donne une idée plus précise du contenu mais élimine efficacement, trop efficacement, la part de rêve, moteur principal de la quête. La jupe, elle, avec ce qu'elle laissait entrevoir nous poussait à inventer des stratagèmes infernaux pour en savoir plus.
Regarder sous les jupes des filles est resté, à mon sens, la moindre des politesses...
18:18 | Commentaires (8)