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jeudi, 07 février 2008

Neuf mois d'incubation...

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Avant hier, je cherchais une information sur Internet, je ne l'ai pas trouvée.
En revanche, j'en ai trouvé une qui ne laisse pas d'être inquiétante pour l'avenir de notre beau pays.
Il existe une maladie inflammatoire dont une des propriétés les plus évidentes est qu'elle finit, au bout de quelque temps, par faire tousser ceux qui en sont atteints. Elle peut néanmoins atteindre n'importe quel organe, dont le cerveau.
Les plus versés dans l'Art d'Esculape auront reconnu cette affection, elle porte un nom qui rappellera à tous le vecteur qui lui a donné son nom: la sarcoïdose.!
En effet, il semblerait, à écouter tousser les députés de la majorité et les maires de même étiquette, qu'une épidémie de grande ampleur ait frappé les soutiens de plus en plus faibles -la maladie, sans doute - de notre président...

vendredi, 01 février 2008

Nous devrions avoir honte ! Crier au scandale !

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Nous restons désespérément muets devant un retour à la justice de l'Ancien Régime.
Madame le Garde des Sceaux, atteinte de folie répressive, a décidé de s'asseoir sur au moins deux principes du droit prévalant dans une démocratie:
- La non rétroactivité des lois.
- L'impossibilité d'emprisonner sans jugement.
Je suis assourdi par le silence du monde politique devant ce qu'il faut bien appeler une forfaiture. Seuls Elisabeth Guigou et Robert Badinter se sont élevés devant une loi qui s'asseoit sur les principes fondateurs du droit français.
L'institutionnalisation du déni de justice, ainsi que la modification du code pénal à chaque fait divers ou mouvement d'opinion, est devenue une activité à plein temps.
Où est passé l'esprit d'une justice qui prétendait jusqu'à présent "mieux vaut un coupable libre qu'un innocent emprisonné" ?
Que je sache -et n'importe quel juriste le confirmera- un coupable ayant payé sa dette est un innocent, c'est le principe même de la présomption d'innocence qui vient donc d'être tué avec cette loi.
On vient là d'instituer la présomption de culpabilité, à quand les tribunaux d'exception ?
On en est à éjecter les rédacteurs de journaux pour crime de lèse-présidence, à quand les jugements expéditifs pour délit d'opinion ?
Cette loi scélérate, loi dite de "la rétention de sûreté" vient d'être adoptée au Sénat selon la "procédure d'urgence". Cette procédure qui permet au gouvernement de s'asseoir sur un débat parlementaire toujours risqué, ses propres troupes étant parfois moins réactionnaires que prévu.
Déjà, avec ce texte, l'Assemblée Nationale avait été renvoyée à ses chères études par le Conseil Constitutionnel au prétexte futile que l'emprisonnement ad vitam aeternam y est proscrit et que la réroactivité des lois n'est pas bien vue par la Constitution .
En la matière, un précédent fâcheux, l'affaire des Sections Spéciales, avait déjà entaché durablement l'honneur de la magistrature et du gouvernement de Vichy lors de la deuxième guerre mondiale, notre gouvernement actuel vient donc de se glisser dans les pas de Pierre Pucheu et Rachida Dati dans ceux de Joseph Barthélemy pour satisfaire leurs électeurs du Front National, toujours prompts à passer par les armes leurs détracteurs sans s'embarrasser de détails comme les droits de la défense et autres bêtises de "droit-de-l'hommiste".
Les promoteurs de cette loi dite de "la rétention de sûreté" s'étaient déjà assis sur l'avis du Conseil Constitutionnel, il y a gros à parier qu'ils feront de même sur le prochain avis du Conseil Constitutionnel -qui ne manquera pas de récidiver- de même que sur la probable condamnation de la France par la Commission Européenne des Droits de l'Homme. Mais bon, les municipales seront passées...
Nous allons alors nous retrouver avec des gens que l'on maintiendra en prison à l'expiration de leur peine au prétexte d'un délit qu'ils pourraient peut-être commettre si on les laissait sortir.
De plus, alors que, selon la Constitution, nul ne peut être détenu sans jugement, on va maintenir des gens en prison parce que certains en auront décidé ainsi sans que la Constitution les y autorise, la loi de Lynch sans la pendaison, en somme...
Mieux encore, les matons devrons désormais expliquer à des gens qui viennent de passer 15 ans en taule que, ben non, ils ne vont pas sortir bien qu'ils aient été jugés avant la loi en question, celle-ci s'appliquera quand même parce que bon, peut-être bien que les lois ne sont pas rétroactives mais qu'elle s'en tape et pis d'abord ils ne peuvent pas sortir parce qu'en fait ils ne sont pas coupables puisqu'en fait ils sont fous.
Je souhaite bien du plaisir aux personnels des prisons quand ils vont devoir faire part aux détenus libérables des dernières lubies législatives d'un gouvernement prêt à tout pour satisfaire la frange la plus réactionnaire de son électorat, ça sent déjà le matelas brûlé et le maton otagisé...
Comment appelle-t-on un gouvernement qui se fout de la Constitution ? Qui décide que la justice devra être expéditive à défaut d'être efficace ?
Quand le Conseil Constitutionnel rejette un projet de loi, comment appelle-t-on un gouvernement qui s'en tape ?
Quand les victimes deviennent le prétexte de lois à but électoral, la vraie victime, c'est la justice.
Elle n'est plus que la légalisation et le bras armé de la vengeance.

mardi, 29 janvier 2008

paradoxes

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C'est décidé.
Je vais fonder un parti anti-capitaliste.
Oui, un de plus...
Mais le mien sera consacré à la défense de la plèbe, des va-de-la-gueules, les vrais, les traders, pas les directoires de banque.
J'ai déjà trouvé le nom, pas un truc fatigant, non, un truc gentil.
Le Parti Ouvrier Unifié Français. Le POUF.
Un parti sur lequel les travailleurs pourront se reposer.
On en a bien besoin. Encore que...
Regardez ce trader, Kerviel, on a tout dit sur lui. Tout et son contraire. Les tenants français d'un capitalisme féroce se sont même déjugés au moins deux fois:
La première quand, à grands cris et effrayés par l'ampleur du trou, ils ont réclamé, d'abord des sous, puis des lois ! Oui ! Ils ont réclamé des lois pour limiter la spéculation...
La seconde quand ils ont osé affirmer que machin, l'indélicat qui engage la totalité des fonds de la boîte à l'insu du plein gré de son boss et de la chambre de compensation (nous prendraient pas pour des andouilles, des fois ?). En effet, contrairement à ce qu'affirmaient jusqu'à présent nos fameux capitalistes craintifs et moutonniers, notre "trader sans scrupule" aurait, aux dires de certains, été stressé et surmené.
Le salarié français, d'après les mêmes lecteurs assidus du Figaro, est habituellement tiraillé entre sa flemme, ses RTT et ses vacances, quand ce ne sont pas les viaducs entre week-ends et jours fériés. Il lui arriverait même parfois, de se rendre au travail, mais uniquement pour faire grève !
Donc, vous avez bien lu, un salarié français était surmené ! Il était même stressé !
Avouez qu'il était temps qu'un parti prenne soin de lui, j'ai nommé le POUF.
Un vrai parti, dont au moins on ne sera pas surpris que sa direction s'asseye dessus.
C'est vrai, ça il n'y a pas de raison pour que seule la direction du PS s'asseye sur le parti...

jeudi, 24 janvier 2008

Attali ou Attila ?

Mr Attali est un très brillant résultat de l'éducation à la française, intellectuel de haut vol, il passa de Janson de Sailly à Polytechnique en survolant tous ses petits camarades grâce à une intelligence remarquable et une vie aisée dans son XVI ème arrondissement.
Puis, après l'ENA, il put enfin, comme Alain Minc, se consacrer à ce qu'il sait faire de mieux: donner des conseils pour fort cher à des gouvernants qui n'avaient pas besoin de ça pour nous gruger régulièrement.
Après avoir prétendu être de gauche, voilà qu'il prétend aujourd'hui nous expliquer comment l'application stricte de l'ultralibéralisme va être bonne pour nous !
Venant de quelqu'un que la sensation de faim ne tenaillait que peu avant l'heure des repas et qui n'a jamais vraiment eu besoin de gagner sa vie, trouver qu'il faut administrer des potions amères aux autres et leur recommander de travailler plus durement pour gagner moins et de façon plus risquée a un côté un peu scandaleux.
Que Nicolas Sarkozy nous propose des remèdes comme ça, soit, c'est un homme de droite, mais Mr Attali ?
Il n'était pas censé être socialiste ?
Il n'était pas, normalement, dévolu à la défense des plus mal lotis ?
Aurait-il, comme le Lang moyen, le Besson d'occasion ou le Kouchner de base été plus attaché aux ors de la République qu'à des convictions politiques ?
Bref, comme l'avait remarqué Souvarine à propos d'autres politiciens de gauche: "Quand une prostituée change de trottoir, elle ne change pas de métier."...

mardi, 22 janvier 2008

Encore une Reine importée...

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Les lectures rosbifophones de mes relations me font parfois découvrir des choses fort éclairantes, dont celle-ci.

On y apprend que notre quasi aphone Carla est prête, ce que nous savions, à se donner à notre Nicolas national.
Notre président est bling-bling est-il devenu digne d'un don ? ( !)

Vous y constaterez donc qu’à défaut d’être fidèle à une femme, notre Président est fidèle à un genre de femme.
Principalement à celles qui se font un point d’honneur à n’être pas françaises.
On peut (et c’est heureux, ça rend le monde varié) n’être pas français. On peut aussi, si on est xénophobe et stupide, constater avec effarement et effroi que l’humanité comporte environ 95% d’étrangers.
Néanmoins, si on est en position de se trouver première dame d’un bled quelconque, il est assez bien vu de ne pas cracher sur le pays que son futur époux dirige.
Ca fait un peu future reine qui méprise ses sujets.
Un survol de l’Histoire de France montre qu’on en a raccourci pour moins que ça.

Ca risque de coûter cher en termes de confiance dans les dirigeants.
Elle n’est déjà pas, ces derniers temps, au top…