lundi, 03 décembre 2007
Piochages du jour...
Beigbeder sur France Inter:
"Je suis en relation avec Sonatrach ...(NDB*: les pétroles algériens ) pour étudier l'opportunité de mettre en place un groupe de travail qui regardera les possibilités d'envisager une collaboration pour"
Autant dire que des résultats ne sont pas prévus dans un avenir proche.
On sent bien là que c'est un collaborateur (encore un !) de Nicolas, il a les tics adéquats: En parler c'est comme si c'était fait.
"Chef de projet de ma carrière" qui s'est invitée sur mon blog je ne sais comment écrit:
"I like to be in America
OK by me in America
Ah oui, j'ai eu des frissons pendant plusieurs chansons, j'ai sursauté de peur frayeur émotion quand Chino a tiré, j'ai versé ma larme et ai eu ma gorge serrée quand Maria a pleuré son amoureux"
Elle est certainement allée au Châtelet.
C'est sans aucun doute très bien
Seulement voilà, Nathalie Wood est morte, Georges Chakiris ne va pas tarder à lâcher la rampe et moi je ne me sens pas très bien.
Malheureusement (?) mon enfant tu ne connaîtras jamais l'émotion que pouvait ressentir un gamin de 1963 faisant la queue au cinéma "Le Triomphe" sur les Champs Elysées pour voir "Ze Film". Ni la fierté de sortir de "Lido Musique" (oui, il y avait encore des disquaires à cette époque reculée où eBay ne recyclait pas en douce les jouets au plomb refusés par l'UE) avec sous le bras le 33T rouge vif qui allait se faire bouffer le sillon sur un Teppaz (cet engin était redoutable pour les disques...).
* NDB = Note Du Bloggeur
11:00 | Commentaires (11)
dimanche, 02 décembre 2007
Nobel ?
Heure-Bleue vient d'inventer le corollaire du théorème du "petit pull-over juif".
Vous savez tous je pense ce qu'est "le petit pull-over juif".
Malgré toutes les théories échafaudées pour donner à ce postulat le statut envié de théorème, ce ne fut jamais fait !
Heure-Bleue vient d'établir ici-même hier soir la démonstration qui rend irréfutable un théorème : son corollaire.
Le théorème est ainsi défini:
Le petit pull-over Juif est le pull-over qu'elle met à son fils quand la mère juive a froid.
Suite à la célèbration familiale et solennelle du neuvième mois de la Merveille, Heure-Bleue, les capacités intellectuelles décuplées par un arrosage (intensif) au Gewurztraminer, nous pondit le corollaire attendu depuis des siècles.
Le corollaire pourrait s'énoncer ainsi:
Le petit pull-over juif est le pull-over qu'elle retire à sa petite-fille quand la grand'mère juive a trop chaud.
Un prix Nobel serait bienvenu pour récompenser cette brillante contribution à la théorisation du fonctionnement familial.
13:30 | Commentaires (8)
mercredi, 28 novembre 2007
Bien chef ! Z'êtes un bon chef, chef !
M'ados, immortelle auteur (non, je n'écrirai pas "auteure" !) de ce demi-sonnet (eh ho ! et les deux dernières strophes, Josée Maria de Hérésia ! Hein ? Elles sont où ?)
Ca devait arriver... Le Goût se met au vers...
Heure-Bleue ne suffit plus à passer tes humeurs,
Il te faut, autrement, exprimer tes malheurs!
Or, de l'alexandrin tu te révèles expert...
J'attends impatiemment ton prochain coup de maître:
Un sonnet sur Fillon, une ode à Sarkozy
Qui, à pied par la Chine, a traversé l'Asie,
Un pamphlet ravageur où tu les envoies paître...
Bien chef ! Tout de suite chef !
Il me semble évident, dès la mise en demeure
Que je me doive mettre au boulot sans tarder...
Pour l'ode à Sarkozy, allez vous rhabiller !
Lui faire un compliment ? Il vaut mieux que je meure !
Quant à son faire valoir, le ministre Fillon,
Il serait bien venu qu'au lieu de l'encenser
Pour le remercier de chaque jour glander
Je lui tourne un sonnet pour le traiter de con !
Je ne céderai pas à cette tentation
De lui mettre le pied où il a le croupion
Le risque est assez grand de frapper bien trop fort
Le siège qu'il croit être celui de sa pensée.
Je lui dirais plutôt "Foin de billevesées !
Allez fais ton boulot, fais enfin un effort ! "
En fait je n'ai pas de mérite à écrire aisément ce genre de truc.
C'est un des effets pervers de l'enseignement des lettres au lycée dans les sixties, quand il est dispensé par un cinglé qui, au prétexte d'un mouchage bruyant, vous collait "Dix sonnets sur les trompettes de Jericho, monsieur ! C'est pour occuper sainement votre jeudi matin !".
Et pas question de glisser insidieusement un vers de Racine, Corneille, Molière ou Musset. Ce salaud à la connaissance encyclopédique le reconnaissait immédiatement et vous collait illico " Dix sonnets sur les méfaits du plagiat !" pour le jeudi suivant, au cas où vous n'auriez pas su quoi faire...
C'est sûr que ça donne un vocabulaire plus étendu que regarder TF1.
16:15 | Commentaires (15)
lundi, 26 novembre 2007
Poète, prends ton luth !
Et mets toi au boulot...
Comme je me désespère du manque de succès de mon blog (pourtant merveilleusement écrit, plein d'humour, d'à propos, où la qualité du fond le dispute à la beauté de la forme et tout et tout), d’aucuns me font remarquer deux choses:
- Il faut commenter, mais ne pas faire que ça.
- Il faut écrire des notes.
Car d’aucuns expliquent longuement que:
- Si on commente, ça fait "grimper" les blogs commentés.
- Si on n'écrit pas de notes, on s'enfonce dans la couche sédimentaire qui tapisse le fond de Blogspirit (concrétion de mauvaises langues qui n'ont pas eu l'heur de faire rire avec leurs méchancetés).
Voltaire ne me connaissait pas quand il a écrit
"Dieux ! pourquoi mon pays n'est-il plus la patrie
Et de la gloire et des talents ? "
Il a dû penser à Sarkozy...
D’humeur poète, je décide de vous régaler d’un sonnet.
Bref, il faut s'y mettre. D’abord s'essayer à l'alexandrin.
Alexandrin du matin, chagrin:
Pauvre petit oiseau qui tète encore sa mère,
Ne t'en vas pas tout seul, pieds nus dans le ruisseau.
Du point de vue de la métrique, qualité de la césure, etc., c'est au point. Quelques détails bassement matériels nuisent néanmoins à la crédibilité du propos qui devrait me hisser au niveau d'un Rimbaud.
Après un essorage neuronal qui me laisse comme après une discussion avec un commissaire politique, je persiste dans l'alexandrin.
Alexandrin du soir, désespoir:
Mais qui sont ces andouilles, qui sur le Web m’agacent,
Tels des écrivaillons, de médiocres auteurs.
Ils bourrent nos écrans de leurs tristes humeurs,
Mais s'aperçoivent ils comme ils sont dégueulasses ?
Il serait bon qu’enfin, comme tout un chacun,
Ils se mettent au moins à écrire en français.
C’est au point que leurs mots dont nous faisons les frais,
Nous déchirent les yeux de leurs propos de Huns.
N’y voyez pas l'envie, ni le propos acide,
N'y voyez pas non plus le bon mot qui trucide.
Rien que la vérité, en un mot comme en mille !
Cela seul doit guider le bloggeur impétrant,
Pour ne pas se vautrer comme le premier gland
Et dire au premier post: Je l'ai mis dans le mille !
Et attention, avec les rimes croisées et tout ! Pas le truc d'apprenti !
Ce sonnet sonne, non ?
17:20 | Commentaires (14)
mercredi, 21 novembre 2007
Comment...
Un je ne sais quoi chez lui me fait penser à Talleyrand, sauf que chez lui, c'est le cerveau qui boite...
De Talleyrand il n'aura guère que le côté "plein de vices et de corruption".
De Talleyrand il n'aura jamais le côté "Homme des Lumières fidèle à la France, soucieux d'harmonie et de raison"...
- Comment a-t-on pu confondre un discours d'homme d'état avec le bagout d'un camelot ? (j'allais écrire "représentant en aspirateurs" mais j'ai eu peur d'une plainte pour diffamation du Syndicats des Vendeurs Représentants Placiers...)
- Comment a-t-on pu confondre à ce point une vision politique avec ces diatribes de comptoir ?
- Comment ce type qui s'accorde une augmentation de 12.000 € mensuels pour 50H hebdomadaires d'agitation stérile ose-t-il nous proposer de travailler plus pour arriver à 12.000 € annuels ?
- Comment ce type coupable du "paquet fiscal" qui favorise ceux qui ont presque tout ose-t-il nous parler d'équité ?
- Comment cet ami de ceux qui sont plus habitués à être payés qu'à travailler ose-t-il parler de "la valeur travail" à ceux qui sont plus habitués à travailler qu'à être payés ?
- Comment ce représentant d'une minorité et qu'il favorise outrageusement peut-il prétendre représenter tous les Français ?
- Comment ce type qui confond l'ambition et l'arrivisme ose-t-il nous parler de savoir-faire alors qu'il ne connaît que le "faire-savoir" ?
- Comment ce petit con arrogant ose-t-il nous menacer du haut (!) de son absence de projet ?
- Comment a-t-on pu l'élire ?
Bref, "quelque part" comme disent les psys, il me fait un peu honte.
Heureusement il part en Chine samedi.
Méfiance, il est peut-être parti recruter des cheminots plus dociles et moins chers...
10:00 | Commentaires (15)