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dimanche, 04 août 2019

Tag à la récré…

Je fais partie des « désignés volontaires » par Ambre-Neige
Quatre emplois que vous avez faits dans votre vie.
- Vendeur de hifi pendant les vacances scolaires.
- Monteur de kits électroniques pour « maladroits du fer à souder ».
- Ingénieur.
- Libraire du samedi matin.
 
Quatre films que vous regarderiez encore et encore.
- Broadway Danny Rose.
- Il était une fois dans l’Ouest.
- Les damnés.
- Portier de nuit.

Quatre lieux où vous êtes allé(e) en vacances.
- Pétra.
- Rhodes.
- New-York.
- Venise.

Quatre endroits où vous avez vécu.
Pfiouuu…
- Paris.
- Bruxelles.
- Portland (Or.)
- Tel-Aviv

Quatre choses que vous faites chaque fois que vous allez sur le net.
- Pester après les publicités envahissantes.
- Lire et écrire des mails.
- Vous lire et vous laisser des commentaires.
- Trouver des informations sur des sujets divers.

Quatre endroits où vous aimeriez être en ce moment.
- Trouville.
- Venise.
- Berlin.
- Londres.

Quatre personnes à qui vous allez refiler le bébé :
Liv-Fourmi, Emilia-Celina, Juliette, Adrienne et les autres…

vendredi, 02 août 2019

Le moucheron.

devoir de lakevio.png

Ce matin, j’ai remonté mon clavier qui, vous pouvez le constater de visu, fonctionne parfaitement.
Je peux donc vous proposer avec ce clavier comme neuf, le « devoir de Lakevio du Goût ».
Cette toile de Matteo Massagrande me rappelle quelque chose.
Mais à vous ? Qu’inspire-t-elle ?
Et si vous le disiez lundi ?
Mais pourquoi diable, vous demandez-vous, a-t-il donc remonté son clavier ?
Eh bien, hier juste à la fin du dîner, tandis qu’Heure-Bleue finissait son verre j’ai posé le mien devant mon écran.
Il m’arrive de faire ce genre de chose car j’ai une mémoire de piaf.
De piaf genre colibri évidemment.
J’ai débarrassé la table pendant que la lumière de mes jours regardait Télérama pour tenter d’y trouver quelque chose à regarder.
Elle a trouvé.
Un film franco-portugais qui se laisse regarder.
Plus exactement que j’aurais dû regarder avec un peu plus d’attention…
Oui lectrices chéries, j’aurais dû.
Au lieu de quoi, je contemplai la page blanche de mon écran vide à la recherche du sujet du « devoir de Lakevio du Goût ».
Un détail remuant attira mon attention.
Un minuscule moucheron avait le culot d’errer sur ma page blanche !
Du geste auguste du semeur, je balayai d’une main magistrale le moucheron.
Et mon verre… Dont le maigre contenu échappa à mon gosier avide pour arriver dans mon clavier.
Non ! Pas « sur mon clavier » mais bel et bien « dans mon clavier ».
Au lieu de regarder le film je démontai donc mon clavier sous les remarques ironiques d’Heure-Bleue, lavai à grande eau les touches et passai une partie du film dans la cuisine, le sèche-cheveu à la main.
Mais j’ai tout de même réussi à voir un grand bout de ce film.
Je vais donc pouvoir maintenant m’occuper de ce fichu « auto-devoir de Lakevio » que j’ai eu l’idée malencontreuse de vous proposer un jour où je réfléchissais encore moins que d’habitude…

jeudi, 01 août 2019

Lumière d'août...

12 Rue_du_Renard.jpg

Chères lectrices chéries,
Je vous écris de vive voix ce petit mot pour vous dire que les vacances se passent bien.
Ma monitrice est très gentille et des fois elle me fait des bisous.
Surtout quand le directeur de la colo ne regarde pas car il est très jaloux.
Lundi, avec d’autres petites filles, nous sommes allés à la plage.
Mais à Paris, pas à Tanger où seules les grandes filles sont envoyées.
Parfois aussi les petits garçons mais juste quand ils sont très mignons.
En revenant j’ai vu une jolie maison.
Dessus, exactement comme dans le livre « Les trois mousquetaires »  il est écrit « Un pour tous, tous pour un ».
C’est juste à côté de l’Hôtel de Ville de Paris, rue du Renard.
C’est très beau comme maison pour un syndicat.
Surtout que d’habitude, j’entends toujours dire « Les syndicats c’est des trucs de pauvres ! »
Mais là c’est celui des épiciers.
Je vous l’écris parce que je trouve que l’épicerie à bien baissé.

siège Auchan.jpg

Parce que j’ai vu le siège social d’une grosse épicerie, « Auchan » ça s’appelle.
Eh ben c’est beaucoup moins beau que le syndicat des épiciers d’avant.
C’est même moche.
Ma monitrice elle veut pas que je dise « moche », justement parce que c’est moche.
Moi je le dis quand même parce que c’est vrai.
Regardez les photos : Il n’y a pas photo !
On a fini par rendre les autres petites filles à leurs parents.
Les vraies vacances vont enfin commencer.
Je les passerai avec ma monitrice.
Ce sera chouette.

mercredi, 31 juillet 2019

Un parfum de Poison...

mygale-blue-980.jpg

Vous savez quoi, lectrices chéries ?
P’tite Sœur à six ans aujourd’hui.
Je sais déjà que :
- Il lui faut un cadeau d’anniversaire toutes les deux heures, un peu comme les biberons quand elle était bébé.
- Elle ne veut pas aller à la « grande école ».
- Elle ne veut pas manger.
Sauf comme les piafs et Merveille, c'est-à-dire souvent.
D’ailleurs, après avoir tourné la tête devant un « œuf à la coque » pour l’une et le dîner pour l’autre, elles ont bouffé le pain du petit déjeuner au lit avant de dormir…
- Il lui faut tenir la main de papy sauf quand on traverse la rue.
Non qu’elle traverse les rues toute seule mais parce qu’elle ne me fait pas confiance.
Elle préfère donner la main à mamie qui est très prudente, elle, quand il s’agit de faire traverser l’avenue des Champs Elysées.
Il est vrai que j’entretiens avec les passages piétons et les feux de circulation, des relations assez décontractées.
Mais bon, je n’ai encore fait esquinter aucune de ces deux petites.
Subsiste une question tout de même : Où prennent-elles toute cette énergie alors qu’elle ne font que « pignocher » dans leur assiette ?
Je me pose la même question à propos des moineaux qui ne font que picorer et bougent tout le temps…
Dimanche, nous étions confiants, l’Ours les a amenées peu après midi.
Nous nous sommes contentés d’aller sur la Butte chercher du pain que nous n’avons pas trouvé et de leur offrir un « petit quatre heures » qui aurait sauvé le Yemen de la famine et m’a permis d’éclaircir le point délicat de la source d’énergie.
Lundi, nous les avons emmenées à « Paris Plage ».
Nous sommes revenus, les pieds usés jusqu’à la malléole, rétrécis de huit centimètres au bas mot.
Vous croyez qu’elles auraient opté pour le repos et les mots croisés ?
Non…
Hier nous les avons emmenées au Palais de la Découverte voir l’exposition « Poison »
Ça les a passionnées.
Au point que je me demande si elles n’ont quelques comptes à régler dans leur coin…
Elles dorment bien.
Quatre à six kilomètres de marche par jour, ça aide.
Enfin… Aujourd’hui « c’est la quille ! »
Nous les ramenons chez l’Ours et JJF.
Nous venons avec les cadeaux de tous les anniversaires du mois de juillet, le 23, le 26 et le 31, tous fêtés le jour de l’anniversaire de P’tite Soeur.
Pas de cuisine à faire, mon fils fait ça très bien.
Heure-Bleue va me surveiller pour m’éviter des excès.
Ce sera bien j’en suis sûr…

lundi, 29 juillet 2019

Voici des roses, Blanche...

place blanche.jpg

Je ne me rappelle pas exactement combien de fois je suis passé devant le « Moulin Rouge ».
Des dizaines de fois, sans doute plus…
Ça semble beaucoup mais si on songe au nombre d’années que l’on passe dans un « lycée de garçons » et que le chemin qui va de ce « lycée de garçons » à un autre lycée, un « lycée de jeunes filles » celui-là, des dizaines de fois ça ne fait pas tant que ça…
La place Blanche, je ne l’ai jamais vue vide.
Ni blanche…
Je l’ai même connue plus noire, de monde et d’immeubles, que de n’importe quelle autre couleur.
J’ai vue les ailes du moulin tourner, changer d’habits, de matériau mais jamais au grand jamais je n’ai vu les ailes du moulin protéger les amoureux…
Sur ce chemin qui me mène du square d’Anvers à la rue Caulaincourt, où je prenais parfois le 80 pour rentrer chez moi, j’ai parfois croisé des poètes, parfois aussi des inconnues mais je n’ai jamais composé de chanson.
J’espère en écrivant cette dernière phrase que, comme me l’avait reproché Mab, ça collera « La complainte de la Butte » dans la tête de quelqu’un pour la journée.
C’est ainsi, j’ai toujours préféré le bus au métro.
Je connaissais par cœur toutes les stations qui allaient du changement de « Barbès-Rochechouart » à la station « Place Clichy ».
Je me rappelle parfaitement les millions de marches qu’il me fallait gravir pour prendre un métro qui cessait aussitôt d’être « aérien » pour m’amener à « Anvers ».
J’aurais pu sortir directement à Barbès mais je savais aussi que je me serais arrêté trop longtemps devant la boutique qui vendait des magnétophones et des appareils qui me semblaient merveilleux.
Toutes ces choses m’auraient fait arriver en retard et valu quatre heures le jeudi suivant de huit heures à midi.
Alors j’ai préféré depuis une expérience malheureuse prendre le bus et marcher.
J’aimais flâner le long du boulevard, passer devant le « Trianon » qui était encore un cinéma, puis le long de la fête foraine quasi permanente et m’arrêter à Pigalle.
Je m’asseyais les fins d’après-midi de printemps sur la margelle de la fontaine.
J’y respirais encore plus souvent l’odeur le l’eau de la fontaine que les vapeurs d’essence, la circulation étant plus fluide qu’aujourd’hui.
Fluide… C’était plus un ruisselet qu’un fleuve, les voitures n’avaient pas encore envahi les rues et le stationnement était encore gratuit et facile…
Après quelques minutes à penser aux devoirs, mon cartable entre les jambes, je me levais et m’avançais vers la place de Clichy.
Puis je m’arrêtais de nouveau devant le « Moulin Rouge » pour regarder les ailes du moulin tourner lentement.
Je ne prêtais nulle attention aux « aboyeurs » qui, devant ce rideau de velours rouge qui masquait l’entrée d’un antre mystérieux et interdit aux moins de vingt-et-un ans,  promettaient aux passants des merveilles dont j’ignorais tout.
C’est étrange, je ressens encore cette impression qu’il faisait toujours beau et doux quand je passais par  là…
Je sais bien que l'hiver existait, pourtant...