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dimanche, 21 juillet 2019

Le sens du devoir…

Heure-Bleue vous a fait part d’une décision irréfléchie de ma part.
Quand je vous ai demandé, lectrices chéries –oui, vous aussi lecteurs chéris- de raconter l’histoire qui vous viendrait à l’esprit en regardant l’œuvre que je vous propose, je n’avais pas vraiment réfléchi.
Des détails m’avaient échappé…
Le principal est que le boulot de Lakevio est un travail de Romain !
Il faut d’abord trouver soi-même quelque chose de convaincant à raconter sur l’œuvre.
Puis, quand on a sué sang et eau à l’écrire, aller voir si par hasard, on ne serait pas vexé de constater que c’est venu si aisément sous le clavier des autres.
Enfin, après avoir été convaincu que les autres écrivent mieux et plus facilement que soi, faire contre mauvaise fortune bon cœur en allant leur dire qu’ils ont été bien patients de faire un boulot que rien ne les obligeait à faire.
Mais bon, quand on a dit, on fait…
Il n’empêche, comme disait Géronte pour éviter de sortir ses sous « Mais que diable allait-il faire dans cette galère ? »
Eh bien il ne me reste plus qu’à ramer…

samedi, 20 juillet 2019

Faux devoir de Lakevio N°1

Danse à la ville.jpg

Epalobe vient de signer le vingt-six-mille et onzième commentaire sur ce blog.
Ça semble beaucoup.
En réalité, ça ne fait guère qu’une moyenne de 10,56 commentaires par note car, depuis le février 2006 je vous ai quand même fait part –ou pas- deux-mille-quatre-cent-soixante-trois fois de ce que qui se passait dans ma vie.
Même moi, je suis surpris.
Je n’ai pas une vie si extraordinaire que je puisse avoir deux-mille-quatre-cent-soixante-trois choses à vous raconter et pourtant je vous les ai racontées.
Deux-mille-quatre-cent-soixante-trois notes !
Dont cent-cinquante-quatre « Contes du lundi » proposés par Lakevio.
Et ces « Contes du lundi » manquent désormais cruellement !
Colombine craint que si je vous propose de prendre la suite de Lakevio pour vous proposer ces contes, ils ne soient, comme elle dit « tendancieux ».
Je la connais, pour Colombine, « tendancieux » ça veut dire « licencieux ».
Meuh non, voyons !
Je ne pense pas qu’à « ça » !
Même si… Parfois...
Bref, je peux vous proposer des images qui, selon vos pensées du moment, vous pousseront à soupirer, à vous indigner, à vous creuser la cervelle, à vous remémorer de chouettes moments ou à rêvasser.
Voire à faire un effort pour vous rappeler « Mais bon sang ! J’ai déjà lu ça ! Mais où ? »
Si ça vous dit, essayez donc de nous, de vous, raconter une histoire sur cette toile de Renoir.

vendredi, 19 juillet 2019

Massacre à la tondeuse !

Je suis allé chez le coiffeur il y une semaine.
J’ai eu de la chance, c’était la veille du jour où il s’est fait casser sa porte.
Sinon, il me massacrait pareil mais en me lavant les cheveux à l’eau froide et sans shampooing…
Vous vous demandez sans doute, lectrices chéries, pourquoi je vous parle de ça ce matin.
Eh bien, parce qu’hier nous avons pris le bus pour aller à la Madeleine.
Une promenade qui aurait été très chouette, qui nous menait de Saint Lazare à la Madeleine s’il n’y avait tant de vitrines pleines de miroirs sur le chemin.
La lumière de mes jours m’avait bien prévenu que j’avais ce petit quelque chose dans la coiffure qui donne tant de charme aux « taulards », je n’y avais prêté autrement attention.
Las ! Sur ce chemin non pas « montant, sablonneux, malaisé » mais pavé et, comme celui du coche « et de tous les côtés au soleil exposé », toutes ces vitrines me renvoyaient, moqueuses me semble-t-il, l’image de votre serviteur, échevelé, la tête pleine d’épis mal arrangés, de mèches étrangement placées là où d’habitude il n’y a que des cheveux, un peu en désordre mais sans plus.
Je me sentis inquiet au point que je craignis un moment, au moment d’entrer chez IKEA, qu’un vigile ne me ceinture et use de son talkie-walkie pour prévenir les chaussettes à clous.
Mais non…
Je me sentais seulement parfaitement ridicule avec cette coiffure qu’on eût dite réalisée par moi-même à tâtons avec une paire de mauvais ciseaux.
Je fus même surpris que la lumière de mes jours daignât se montrer à mon bras.
Nous déjeunâmes sur place d’une salade au saumon et si Heure-Bleue se satisfit de sa mousse au chocolat, j’eus un mouvement de recul devant mon dessert.
Ce « fromage blanc au coulis de fruits rouges » avait l’air de… L’air d’un… Bref, l’air d’un truc qui avait déjà été mangé.
Honnêtement, ça ressemblait assez à un petit pot de vomi d’ivrogne.
Mais c’était moins mauvais que ça n’en avait l’air…
C’était écologique, très écologique.
Rien que terminer le repas nécessitait une main d’œuvre de notre part telle qu’après coup je me suis demandé pourquoi nous avions payé alors qu’en fait nous avions travaillé.
Nous avons acheté la poêle pour laquelle nous étions venus et un petit service de couverts car les nôtres selon la lumière de mes jours commençaient à lui « sortir par les yeux ».
Je me demande pourquoi alors qu’ils avaient à peine… Tout ça.
A près avoir bu un café en face, nous sommes partis à la recherche d’un chou-fleur qu’on n’a jamais trouvé.
Mais c’était bien quand même.

jeudi, 18 juillet 2019

Radio days...

Merci Woody Allen.

 

 

panier à linge.jpg

Pfiouuu…
Ça va nettement mieux depuis quelques jours.
Nous étions épuisés et c’était entièrement ma faute.
Ces cinq semaines d’attente du verdict délivré par le radiologue ont été pénibles.
Surtout pour la lumière de mes jours…
Il y a peu, elle m’a réveillé en pleine nuit.
Elle ne m’a pas demandé « Minou… Tu dors ? »
Non, elle s’est levée puis s’est assise.
De mon côté du lit croyait elle.
En réalité elle s’est assise sur ma jambe.
Elle avait été réveillée par l’angoisse.
Angoisse de quoi ? Mystère.
Je l’ai rassurée comme j’ai pu et nous nous sommes rendormis.
C’est au réveil que je me suis rendu compte combien j’ai dû être insupportable pendant cinq semaines…
Ces cinq semaines pendant lesquelles je l’ai assaillie de craintes diverses dont la plus bénigne était l’exérèse de mon rein restant, me condamnant à une dialyse plusieurs fois par semaine puis me condamnant tout court.
Pendant cinq semaines je me suis vu assiégé de toutes parts par une armée innombrable de crabes me bouffant à petit ou grand feu selon le morceau auquel ils s’attaquaient.
C’est donc après un résultat satisfaisant selon l’homme de l’art que la tension est retombée.
Et elle ne m’avait pas engueulé pendant cinq semaines.
Hélas est alors venu le moment de la constatation que j’avais été insupportable !
De fait, parmi les choses difficiles à supporter il y a les maris angoissés.
Maintenant je le sais, Heure-Bleue ne peste que pour avoir la conscience tranquille.
Sinon elle aura l’impression de rater quelque chose de mon éducation, quelque chose que j’aurais mal fait
Mais c’est seulement histoire de me montrer que je n’ai rien à craindre et que je vais encore m’en tirer cette fois-ci.
Je me suis donc rendu compte que si la lumière de mes jours me fait une scène pour une tache sur la chemise, c’est simplement par devoir conjugal…
Un bon mari n’est pas qu’un type qui vous aime, vous câline et prend des coups de pieds parce qu’elle a trop chaud.
C’est d’abord un type qui ne fait pas de tache sur sa chemise et met son T-shirt et ses chaussettes dans le panier à linge et pas à côté.
Pire, en équilibre instable sur le bord du panier, là où on est sûr qu’il tomberont par terre rien qu’en ouvrant la porte de la salle de bains…
Mais le pire reste à venir, cet hiver je vais peut-être attraper un rhume.
Et ça, c’est probablement la pire maladie qui puisse frapper un homme !
Demandez donc à Heure-Bleue...

mardi, 16 juillet 2019

Ô low cost ! Bouc émissaire.

Ouais, ne dites rien, j’ai déjà honte…

Venise.jpg

Je n’apprécie pas vraiment Elisabeth Lévy, polémiste de son état qui « de gôche » s’en vint à droite puis gagna sa croûte en suscitant surtout des disputes.
Parmi son plaidoyer permanent pour une foire d’empoigne généralisée, il y a toutefois des remarques qui me semblent justifiées.
Il y a peu, elle émit quelques avis sur le tourisme de masse qui n’étaient pas dénués de fondement.
Les dégâts commis par les HLM flottants à des sites comme Venise ou la baie de Zupa près de Dubrovnik lui donnent raison, comme les dégradations des temples d’Angkor par les foules qui se pressent et détruisent des temples qui survivaient très bien à la jungle et aux éléments depuis des millénaires.
Hélas, je voyais poindre un vieux règlement de compte dans ce qu’elle racontait.
Elle avait beau opposer un argument qu’elle pensait imparable à son ennemie jurée parce que censément de gauche.
Mais « censément seulement ».
Je la voyais venir de loin car je la connais depuis un moment et la suite prouva je ne m’étais pas trompé.
Elle frappa soudain d’un « Madame Hidalgo persécute l’artisan qui roule dans une vieille camionnette, mais elle rêve d’attirer toujours plus de touristes dont les autocars font trembler les pavés parisiens, elle veut une ville verte et cycliste pour accueillir des foules livrées par Airbus. »
Ce qui n’est pas entièrement faux, mais « pas entièrement » seulement.
Un peu de rigueur eut voulu qu’elle remarquât aussi que deux cents autocars transportent dix-mille personnes tandis que dix-mille camionnettes transportent dix-mille artisans.
Et que dix-mille camionnettes cinq jours par semaine toute l’année polluent bien plus que deux cents autocars deux ou trois jours par semaine.
Voilà donc où voulait en venir cette dame dont l’activité essentielle consiste à dire du mal de tout ce qui peut lui sembler « de gôche ».
Je l’avais déjà lue, prétendant à haut cris que des spoliateurs rêvaient de « faire payer les riches », oubliant qu’il est tout de même plus logique de faire payer des gens qui ont de l’argent plutôt que des gens qui n’en ont pas…
Je l’ai lue aussi à un autre moment, critiquant le Président de la République pour son manque de considération envers les « gilets jaunes », l’accusant à juste titre « de mener une campagne électorale sans contradicteur ».
Je me suis alors rappelé que c’est la patronne de « Causeur ».
Pour regarder de temps à autre ce que dit ce journal, je me suis dit que le boulot « Lilibeth » consistait essentiellement à « être pour tout ce qui est contre et contre tout ce qui est pour », comme disait Pierre Dac.
Mais bon, il en faut aussi…