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mercredi, 03 août 2011

Ce gris pays prend des airs de Gobi...

On en apprend tous les jours.
Nos observateurs de l’actualité m'ont, avant-hier, estourbi en semblant surpris de constater que « Après des mois de famine, les Somaliens sont épuisés à l’approche du jeûne de Ramadan ».
Devraient pourtant être entraînés, après des mois de jeûne, le Ramadan devrait être une promenade de santé…
En continuant mes pérégrinations dans l’univers merveilleux du bourrage de crâne de « l’information » je m’aperçois que le journaliste norvégien fait preuve du même discernement confondant.
Cet observateur spécialisé dans le truisme avisé découvre que leur siphonné nourri au bon lait de « Mein kampf » aimait aussi jouer à des jeux vidéo.
Du coup les distributeurs se sentent poussés à retirer de la vente certains de ces jeux, particulièrement appréciés de leur aficionado du tir à vue.
Heureusement que ces nunuches ne se sont pas avisés que leur tueur adorait le saumon fumé et rouler en voiture.
Imaginez la Norvège amenée à abandonner l’élevage et le commerce du saumon ainsi que l’exploitation de ses ressources pétrolières…

Un jour de ces jours, un de ces éminents penseurs va remarquer qu'Adolf Hitler aimait la musique classique.
Il y a alors gros à parier que certains bien-pensants vont réclamer la fermeture de l'Opéra et la mise à l'index de Mozart .
J’ai peur qu’ils ne découvrent un jour que la vie conduisant inéluctablement à la mort, il vaut mieux, pourr éviter celle-ci, stériliser les filles - et émasculer les garçons, on n'est jamais trop prudent- dès la naissance.

jeudi, 28 juillet 2011

Et dire qu’on les paie pour ça…

Le mot « Occident » qui tracasse tant l’extrême-droitier à la même racine que le verbe « occire » que ce dernier pratique volontiers quand on n’est pas d’accord avec lui, et on peut dire ce qu’on veut de l’extrême droite mais elle est extrêmement efficace dans la technique trucideuse de son prochain.

Dès qu’il s’agit d’occire « l’autre » soit qu’il « n’est pas d’ici » ou qu’il « n’est pas comme nous », on sent l’efficacité, toute entière tendue vers ce but : éliminer la cause de l’inquiétude qui saisit le citoyen « de souche » dès qu’il croise le « romanichel », le « bougnoule » ou le « negro » -des fois qu’il nous mange-…

Donc, notre nordique siphonné a fait preuve de méthode et les résultats sont là pour le prouver.
Du coup, ça m’amène à me poser une question qui me semble de plus en plus insistante.
Pourquoi diable, avec un porte-avion qui a coûté en l’an 2000 quand même plus que le déficit de la Sécu cette années là 3,5 milliards d’€uros, qui nous coûte environ mille SMIC mensuels ou la construction de cinq logements sociaux un million d’€uros par jour avec les missiles qui tombent à côté, et des avions dont une dizaine vole environ une heure par jour, pour la somme modique de quinze SMIC mensuels quinze mille €uros l’heure de vol par Rafale, n’arrive-t-on pas à réduire à l’impuissance un potentat en plus de trois mois.
On aurait dû embaucher l’autre viking.

Lui, rien qu’avec un fusil et un sac d’engrais, il a dévasté un quartier et éliminé près de quatre-vingt-dix personnes.

On aurait dû l’envoyer en Lybie…

mardi, 26 juillet 2011

Le silence de l’amer…

En 1936, je n'étais pas né, vous non plus.
Enfin, la majorité d’entre nous.
Je me suis néanmoins laissé dire que les ascendants de ceux qui tiennent les leviers de l'économie aujourd'hui -autant dire, qui nous gouvernent- s'étaient laissé aller à émettre des opinions regrettables, du genre "mieux vaut Hitler que le Front populaire".
Histoire de faire comprendre au bon peuple qu’il ne faut pas exagérer et que le plus riche est sans aucun doute le mieux placé pour savoir bien ce qui est bon pour le pauvre…
Après un étripage généralisé qui fit au bas mot 52 millions de morts, nos parents s'étaient dit « ouf, on va pouvoir respirer ! Pas se reposer, certes, mais souffler un peu. »
Du coup, le Conseil National de la Résistance, à défaut de promettre à tous des lendemains qui chantent, créa la Sécurité Sociale, le code du travail et autres digues destinées à limiter les effets de la cupidité du chevalier d’industrie sur la qualité de vie du type qui va au chagrin tous les matins.

Eh ben, en fait nos chers parents s'étaient lourdement plantés...
Les rapaces -qui ne sont pas tous morts- ont hélas des descendants extrêmement actifs.
Ils ont laissé tomber le "huit-reflets" et les guêtres pour le complet veston, certes, mais ils sont toujours là.
Ils ont aussi laissé tomber le risque inhérent à l’industrie pour se contenter d’une activité commerciale et financière d’autant plus rentable et d’autant moins risquée qu’en cas de gros temps le contribuable paie l’addition.
Notre excité, par la voix d’un ministre doté de langue plus que de cervelle –à moins d’un an des élections, on évite de prendre l’électeur à rebrousse-poil – leur ayant demandé instamment d'être un peu plus efficaces, ils ont obéi derechef.
Ils parlent de réinstaurer le STO ! Bon, ils appellent ça différemment…
Leur sensibilité naturelle les a poussés à l'appeler RSA pour éviter de réveiller des souvenirs pénibles chez certains survivants.
Survivants toujours armés, hélas, de leur carte d'électeur...
Revenu de Solidarité Active. Il semble qu'il s'agit effectivement d'un revenu minimum...Quant à l'activité...Le premier Bac+5 venu, s'il a plus de 45 ans ne pourra bientôt plus décliner une offre de manutentionnaire s'il veut garder son RMI –de fait, pourquoi l’embaucher et lui verser cinq ou six fois plus que ce qu’on va verser à son homologue Indien ?-
Une blogueuse que je connais un peu, Heure-Bleue, avait remarqué avec une perspicacité qui l'honore, qu'un chômeur était, plutôt qu'un flemmard, un bosseur viré...
Apparemment, le problème n'est pas tant de trouver un emploi que trouver un salaire.
Nous ferions bien de nous rappeler une remarque de Norbert Wiener « Tout travailleur qui est en concurrence avec le travail d'esclave doit accepter les conditions économiques du travail esclave ».
Ça éclaire assez bien la condition de l’employé européen et américain ces temps-ci.
En plus, nous avons l’énorme chance d’élire nos maîtres, ce qui n’est pas rien…

vendredi, 22 juillet 2011

Un soir, t’en souvient-il…

Non, je ne voguais pas en silence et je n’entendais pas au loin, sur l’onde et sous les cieux que le bruit des rameurs qui frappaient en cadence, etc.

Non, je suis en train de regarder « harutz esrim ve shtaïm », un gilet de laine sur les épaules –ben tiens, quand la température du soir passe brutalement de 45°C à 33°C, ben on n’a pas chaud…-, avachi dans un canapé et seul comme un paria.
Seul ?
Vraiment ?
En fait, entrée par je ne sais quelle fenêtre, une bestiole de moins de cent grammes vient de se nicher dans un des pans du gilet.
Occupé que je suis à regarder une rediffusion où Yehudi Menuhin m’explique combien il est finalement assez facile de jouer du violon, et qui le montre avec brio, je n’avais rien remarqué.
En me levant, je me retrouve avec une bestiole accrochée à mon gilet, gentil comme vous me connaissez, je la mets dehors et vais me coucher.
Je suis réveillé par un frôlement délicat sur la joue, comme Heure-Bleue est à Paris –et qu’il y a belle lurette qu’elle ne me réveille plus d’une caresse-, je pense rêver et je continue de somnoler.
Manifestement je ne me réveille pas assez vite car on me tire du coma en me mordant le nez.
Oui, on me réveille en me mordant le nez !
Qui ose ?
La bestiole…
La bestiole, revenue par la fenêtre.
La bestiole qui partage mon petit déjeuner, juchée sur la table, et engloutit un morceau de pastrama tandis que je mange ma tartine en jetant un œil mauvais à ce squatter…
Ce bidule, qui tient dans la main, ne sait même pas miauler mais sait très bien se faire comprendre, vient de m’accueillir chez elle.
N’allez surtout pas croire que cette bestiole vient chez moi, non, elle a décidé au moins de ne pas me virer de chez elle.

C’est devenu le chat le plus cher du monde, un chat pour lequel il m’a fallu payer 5% du prix d’un aller-retour en première classe par kilo de chat pour la ramener en Europe.
Je ne sais pas encore que je lui ai appris un truc qui me pourrira les nuits plus tard.
Je lui ai appris à miauler.
Mais bon, elle est gentille et a de si beaux yeux…

jeudi, 21 juillet 2011

Le petit chat est mort.

Comme une vraie chatte juive, elle a fini en fumée ce matin…

Elle volait, elle miaulait, elle débarrassait hâtivement la table, elle ruinait tous les habits auxquels elle s'agrippait, elle nous a tué au moins deux tables à coup de griffes, mais c’était notre greffier.

Et comme tous ses prédécesseurs,  elle est irremplaçable.
Elle aura (peut-être) un successeur.
Jamais un « remplaçant »…