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mardi, 23 août 2011

Des p’tites roues, des p’tites roues, toujours des p’tites roues…

« On » prétend que je suis plutôt gentil.

Il y a des jours où « on » se trompe.
Notamment les jours ou ces deux couillons, persuadés que l’unité de mesure du QI  est le décibel font assaut de pétarades.
L’un en « quad », une espèce de moto à quatre roues, l’autre équipé, à défaut d’un cerveau, d’une moto dont l’examen détaillé par la maréchaussée ferait baisser notre dette de 40% au bas mot.

De fait, il est vrai que je ne suis pas un méchant garçon mais… car il y a un  « mais », certains jours où ces deux andouilles me brouillent l’écoute de ma radio ou de mon CD préférés, je me sens virer fasciste et je rêvasse d’un croisement aussi brutal que fortuit de ces deux imbéciles mal élevés.
L’un considérant, comme d’habitude, que le code de la route est un ensemble  de recommandations tout à fait négociable que l’on peut suivre ou non selon son humeur.
L’autre, ayant la même vision des règles de circulation mais malheureusement doté d’un véhicule doté d’un moteur nettement plus efficace que les freins.
Les deux pensant –si l’on peut dire- que « les feux rouges, hein, quand on en a vu un, on en a vu mille ! ».
Il est statistiquement inévitable qu’un jour faste, du moins à mes yeux, une collision  entre ces deux minus habens les enverra tous deux pour quelques semaines à l’hôpital et quelques mois en rééducation.
Mieux encore, un jour encore plus faste les verra revenir suffisamment éclopés pour renoncer à voyager autrement qu’en utilisant les transports en commun.
La chose étant inévitable, ma méchanceté consiste à souhaiter que la probabilité ne se fasse pas trop attendre.

On voit bien que celui qui a dit « tu aimeras ton prochain comme toi-même » était né bien avant Beau de Rochas et Etienne Lenoir, deux ingénieurs qui auraient mieux fait de rester couchés…

vendredi, 19 août 2011

Pas de pavés ? Pas de plage !

Puisque notre chef à tous tient absolument à effacer jusqu’au souvenir de Mai 68 –de peur sans doute que les plus jeunes remarquent qu’on peut secouer son joug–, profitons-en pour en paraphraser un des slogans.
Vous souvenez-vous de "La publicité vous prend pour des cons, la publicité vous rend con !" ?
Cette aussi jolie que clairvoyante maxime, je l'ai lue à l'époque sur les murs du métro République.
Elle reste étonnamment vraie et tout aussi perspicace si l'on remplace le mot "publicité" par " majorité gouvernementale".
Il suffit de lire "La majorité gouvernementale vous prend pour des cons, la majorité gouvernementale vous rend con !" et hop ! Ca vous a tout de suite un air impertinent qui vous donne envie de rejouer à mai 68.
Rappelons-nous qu'à l'époque, on s'ennuyait ferme, coincés que nous étions.
Les filles, on avait le droit que de les siffler et encore, c'était mal vu, on s'arrangeait, mais quand même –les mêmes, quelques décennies plus tard semblent déçues de ne plus susciter la même réaction– ...
Donc, jeunes gens, si vous voulez voir la plage, va falloir ressortir les pavés, sinon...
- La Sécu qui vous a si bien soignés quand vous étiez petits.
- La Caisse d'Allocations Familiales qui a si bien aidé vos parents à atteindre la fin du mois.
- La Caisse Nationale d'Assurance Vieillesse qui a si bien aidé vos grands parents à vous aider.
- La Société Nationale des Chemins de Fer Français, qui vous a transportés alors qu'aujourd'hui elle vous roule.
- La Caisse Nationale d'Epargne et La Poste, qui ont si bien aidé les générations précédentes à ne pas vivre dans la rue.
Tous ces trucs qui ont existé grâce à la ténacité et la combativité de vos arrière-grands-parents, grands-parents et parents.
Tous ces trucs qui ont été conquis de haute lutte vont disparaître faute d'être défendus.
Si vous n'y prenez garde, tout ça va disparaître.
Vous allez payer extrêmement cher pour n'être pas ou mal soignés.
Vous allez payer extrêmement cher pour être logés dans des galetas.
Vous allez payer extrêmement cher pour permettre à ceux qui ont tout d'avoir encore plus.
Vous allez payer extrêmement cher pour que vos enfants soient mal instruits dans des écoles chères.
Vous allez payer extrêmement cher des écoles où les enseignants seront traités comme des mineurs au XIXème siècle.
Bref, n'oubliez pas qu'on n'a jamais que ce que l'on prend.
Défendez ce qui reste et allez reconquérir ce qu'on vous a pris.
Sinon, d'ici quelques décennies on dira de la France ce qu'on dit des USA aujourd'hui: "Un pays qui est passé directement de la barbarie à la décadence sans passer par la civilisation.".

jeudi, 18 août 2011

Non Lucien tu n’auras pas ma…

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Revenons sur une affaire qui cause plus d'agitation dans les ZUP et autres ZAC que dans les chambres à coucher.

Je ne sais pas exactement à quoi sert la virginité.

Parmi tout le fatras d'âneries qui concerne la chose il est essentiellement question d'honneur !
Ça m’a toujours semblé une idée assez surprenante qu'envelopper l'honneur d'une famille ou d'un homme dans un sous-vêtement, mais bon...
Il m’a surtout semblé évident, avant de se préoccuper d'honneur, qu'on eût dû se préoccuper de stupidité.
Qu'en des temps où le pouvoir était héréditaire, et la sûreté de l'ascendance une donnée importante, cela se conçoit.
Important pour ceux qui détenaient le pouvoir, évidemment, sinon le droit de cuissage n'était pas fait pour les chiens…
Qu'en période de disette médicale et d'épidémie de « maladie d'amour », la virginité  soulignât plus la qualité de capsule de sûreté de l'hymen que la pureté supposée de la promise, soit.
Après quelques expériences malheureuses et à l'audition de tas de vantardises sur le sujet, il me vient à l'esprit une raison beaucoup plus sérieuse de s'attacher à la virginité.
Une raison qui explique un attachement à la chose proportionnel au mépris dans lequel sont maintenues les femmes dans certains coins par des bigots en mal de piété mal placée (ça en dit long sur ce à quoi ils pensent en priant... Quelle bande d’hypocrites, va !).
Ayant, comme beaucoup, la maladresse heureusement atténuée au moins par la tendresse, je comprends l'intérêt accordé à l'hymen par les plus brutaux, persuadés qu'ils sont qu'être équipé d'un pénis leur donne tous les droits.

Après moult cogitations, je vous livre le résultat d’une profonde réflexion et d’une connaissance du mâle assurée par un peu ma nature et beaucoup par une fréquentation régulière des bus de la RATP.
Je pense avoir trouvé à quoi sert la virginité.
A mon avis, très humble avis ?

Ça sert surtout à éviter les comparaisons peu flatteuses...

dimanche, 14 août 2011

Les hommes naîtront libres et égaux en droit.

Et les femmes ? Hmmm ? Les femmes ?
J’ai entendu il y a peu un truc super sur mon poste que France Inter y cause dedans.
Xavier Bertrand propose une formation aux directeurs des ressources humaines pour, je cite "la prévention des discriminations à l'embauche".
On croit rêver.
Ou bien, nos DRH chéris sont des andouilles qui n'ont rien retiré de leur -souvent long- passage sur les bancs de l'école, pas plus que des cours de droit qu'ils sont censés avoir suivis, ou bien le cursus qui conduit à la profession des DRH est un enseignement foncièrement raciste.
Ou, pire encore, notre ministre suit les traces de son patron (non, non, ne fantasmez pas, ce n'est pas l'électeur, c'est le Président de la République) qui, dans une envolée féministe qui fera date nous avait époustouflé: "L'égalité des salaires entre hommes et femmes est notre but et devrait être atteint dans les cinq ans."
Je n'avais pas compris, au moment de cette sortie, pourquoi il faut deux mois pour râper des pans entiers de notre retraite et pourquoi il faut cinq ans pour appliquer une loi toute bête et pourtant écrite depuis au moins six mandats présidentiels qui interdit déjà toute discrimination, sociale ou salariale, pour des raisons de sexe, de religion, de race, politique ou philosophique.
On savait déjà qu'il est moins mal vu de détourner l'argent des contribuables pour faire tourner un parti quand on sort de l'ENA que de voler un scooter quand on sort d'un LEP, mais tout de même...

Serait-on en train de nous avouer, à mots couverts, que la loi, si durement appliquée quand Mouloud y contrevient, est un coussin sur lequel les puissants s'asseyent libéralement ?
Je n'ose le croire.
Quoique...Pour avoir entendu il y a quelque temps que Khadafi junior, avant d’être bombardé avec des missiles qui nous coûtent un œil, risquait d'avoir affaire à la justice pour avoir oublié que la directive européenne dite du "principe du pays d'origine" n'était pas votée, ergo pas applicable.
Oui, ce brave garçon était, suivant les lois en vigueur dans son coin, en train de tabasser allègrement son épouse, quand celle-ci, s'avisant qu'elle se trouvait dans le pays des droits de l'homme, jugea bon, cette naïve nunuche, d'aller porter plainte au commissariat voisin.
Lequel, au vu de la personnalité du contrevenant estima illico qu'il était urgent de ne rien faire, sauf à créer un incident diplomatique. L'hôtel où eut lieu le pugilat se contenta d'envoyer le turbulent fils de raïs dans un autre hôtel où il put continuer le tabassage de sa moitié...
On peut donc en déduire avec peu de chances de se tromper que:
- Quand on est victime de discrimination, c'est parce que l'on est, au choix, noir, arabe, femme, enfin, bref, différent quoi, pas comme ceux qu'il y a autour.
- Quand on se fait tabasser, on n'a pas le droit de se plaindre si, au choix, c'est par un puissant, un flic, un dignitaire (étranger ou non, mais étranger c'est plus pratique, le tabassé ne peut pas faire de scandale dans le bled du tabasseur).
- Quand on gagne 30% de moins que son collègue, c'est, au choix, qu'on est une femme française, un diplômé étranger.
Evidemment, il y a pire: une femme diplômée étrangère.
Là elle est perdante de tous les côtés, son mec peut la tabasser et si elle va se plaindre à la police il y a gros à parier qu’avant de vérifier quoique ce soit, les pandores l’auront casée dans un charter !
Au moins, un Français, un vrai, un de souche, eh ben il est obligé de se cacher pour baffer sa moitié…

dimanche, 07 août 2011

Ces cas m’isolent de force.

La "political correctness" aurait-elle encore frappé ?
Il semblerait qu'on ait affublé le sadisme le plus affirmé d'un mot qui colle mieux avec ce comportement bien dans l'air du temps, le moralisme affiché avec d'autant de conviction qu'il est censé cacher un monde immoral.
Je veux parler du « Samu Social ».
Qu'ai-je donc remarqué qui me fasse de nouveau enfourcher mes chevaux ?
Eh bien les infos d'il y a peu.
Il y était question, comme tous les ans, de remarquer qu'il fait froid l’hiver, et que si l’été est moins froid, dormir dans la rue reste inconfortable et pas très chaud le matin.
Donc, malgré leur répugnance, mal cachée par de faux bons sentiments, envers ceux qui rechignent à accepter la marche du monde, les spécialistes de l’affichage de la compassion découvraient que les oubliés du « miracle du marché qui règle tout » avaient froid le matin et dormaient mal la nuit.

On faisait d'un coup semblant de s'apercevoir qu'être à la rue, même quand il fait 8°C en été, n'est pas une sinécure, que l'on soit seul ou mal accompagné.
On avait l’air de tomber de l’armoire en découvrant que le Samu Social est si peu « Samu » dans son côté urgent et pas très « Social » dans sa façon de jeter l’infortuné à la rue dès potron-minet a été prié de cesser de coûter des sous.
L’injonction venant, comme d’habitude de ceux qui n’en manquent pas.
 On a beau dire que décemment, il n'est pas possible, surtout si près des élections et malgré la démission du patron du Samu Social, de laisser mourir de froid des gens dont on a fait semblant de ne pas voir qu'en fait on les avait rejetés parce que « pas assez rentables » -le SMIC c'est trop cher- ou « trop vieux » -ils ont plus de 40 ans-.
Ça peut être pire : Elle peut être noire avec un bébé, abandonnée par son mec et sans papiers – là le psy de service va découvrir avec l’air d’une poule devant une fourchette qu’elle « semble dépressive et souffrir d’un syndrome d’anxiété ».
A part cette jeune femme –qui va vieillir bien vite à ce rythme-, ce qui m'a fait bondir, c'est un couple de ces pauvres gens, un vrai couple qui était resté apparemment soudé, malgré la misère, à qui l'on proposait un refuge pour dormir mais « à condition de les séparer ».
Déjà qu'ils sont pauvres, on ne peut décemment pas les laisser ensemble.
Certains « bien pensants » semblent persuadés qu'ils vont se mettre illico à faire des petits pauvres « la lumière à peine éteinte » comme disait Marcel...

Je suis absolument scandalisé de voir que des gens qui ont fait profession d'aider son prochain n'ont rien trouvé de mieux, pour aider ceux qui n'ont presque plus rien, de les priver de ce qui leur reste peut-être de plus précieux: Rester ensemble.